Depuis 6 semaines, je suis du côté des Guadeloupéens qui revendiquent un changement de régime qui les maintient depuis des décennies dans une sorte d’esclavagisme néo colonial.

Je dénonce l’attentisme de Paris qui a entamé une guerre d’usure à l’égard de ce peuple qui vit dans une situation sociale et économique précaire.

Quel avenir pour la jeunesse, dont 56% d’entre eux sont sans emplois et sans perspectives d’avenir?

Tiens, les socialos sont bien silencieux dans cette crise antillaise. Leurs préoccupations se situent plutôt du côté de l’hexagone et des milliards offerts aux banquiers et au grand capital. Il est plus urgent d’être un émissaire de « gôche » pour prendre « Lang » avec les Cubains. Un faux-cul de plus, un bling-bling, subjugué par le manipulateur en chef.

Six semaines sans salaires, sans approvisionnements, autre que local, les Guadeloupéens sont exsangues, à la limite de la crise de nerf, de la faim. La vox populi n’a plus désormais droit à s’exprimer, à s’opposer, à reprendre une activité pour survivre. Chaque jour, les milices, les tontons macoutes du LKP menacent la population par l’intimidation, la force et les représailles à venir. Certes, il faut tenir… mais à quel prix ?

Il est évident que la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane ne peuvent subsister en dehors de la France. Comme la Corse, d’ailleurs. A moins de ressembler à Haïti!

Leur leader, Elie Domota, est un brillant tribun, habile, calme, irréductible, ses arguments font mouche. Enfin un homme fort qui a réussi à réunir les divers syndicats sous une même bannière. En s’abstenant de tous propos autonomistes, à peine une allusion sur ce que pourrait être la Guadeloupe future.Ce sera le deuxième étage de la fusée dont la mise à feu est programmée. Et je ne donne pas cher de la liberté et de la démocratie qui en résulteraient. Qui se cache derrière cet homme-là ? Il me fait penser à un certain Fidel Castro, en 1959, il y a un demi-siècle !