freddy

désabusé, je m'casse, pôv' cons !

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Billet de blog 16 juillet 2010

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Soupçons ...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

quand tu nous tiens !

Je me souviens qu'à l'occasion de la mémorable affaire Festina, un coureur cycliste professionnel français, bien connu du grand public, avait expliqué à la Presse parlée la problématique du dopage.

Il faisait remarquer que dans les années 80, les coureurs d'équipes étrangères, et notamment européennes (italiennes pour ne pas les citer) mais non françaises, gagnaient des étapes du Tour ou des grandes classiques, et les coureurs d'équipes françaises se retrouvaient dans les profondeurs du classement.

Il faisait remarquer qu'à partir du moment où ces mêmes équipes purent s'approvisionner en EPO (eau, pastis, olives), les champions français purent à nouveau prendre des places, voire gagner.

Depuis lors, à l'issue de chaque course cycliste, je cherche toujours le rang du premier Français. En dessous de la quinzième place, je sais qu'il n'a pu bénéficier du même produit miracle des 5 premiers.

Aujourd'hui, je sais que nos ressortissants (Sandy Casar par exemple) sont à armes égales avec les autres hommes forts du moment, et que Lance Amstrong, comme Miguel Indurain lors de l'étape qui finissait à Arcs 1800 lors du premier et dernier Tour qu'il perdit, n'avait pu conserver son avance technobiologique.

Comment le savoir avec une telle certitude ?

Il suffit de gravir un jour une sommet mythique comme le Ventoux, par exemple. Que vous passiez par Bédouin ou par Malaussenne, après 25 KM d'échauffement musculaire, c'est dur, très dur, même avec un tout petit braquet, à la limite de la rupture de l'équilibre.

Eux, ils vous gravissent cette respectable rampe après un échauffement d'au moins 200 KM sur la "plaque" pour les passages les moins durs, ou en vissant le 42-15 pour les plus difficiles ...

J'ai encore chez moi un vélo en tubes à raccords Reynolds assemblés par Naddéo, dont le fils Gérard était un excellent coureur régional.

Un matin de 1999, au départ à Bourg St Maurice d'une cyclosportive bien nivelée, un coureur m'apprit que Gérard était décédé des suites d'une longue maladie, comme on dit pudiquement. Il n'avait pas encore 45 ans ...

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