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Billet de blog 19 mars 2017

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L'imaginaire, le moins Un, l'Être et le Néant ou de l'imaginaire à l'imagination

Dans le Temps et le Discours, Alexandre Kojève, p.229, écrit : « Car le Deux [qui n'est pas Trois ou un Non-Deux autre que Un] ne peut être rien d'autre que Un et Un (1 + 1 = 2 ) et n'est donc rien tant que l'Un n'est pas (comme le dit Platon dans le Parménide). »

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Dans le c. L'Être-trois (la Tri-nité) et la Spatio-temporalité (d'après Hegel) du 2. L'ÊTRE-DONNÉ ET LE TEMPS dans le chapitre Introduction logique du temps de Le Concept, le Temps et le Discours, Alexandre Kojève, p.229, écrit : « Car le Deux [qui n'est pas Trois ou un Non-Deux autre que Un] ne peut être rien d'autre que Un et Un (1 + 1 = 2 ) et n'est donc rien tant que l'Un n'est pas (comme le dit Platon dans le Parménide). »
À cela, j'oppose l'idée d'un autre Deux, « un Non-Deux autre que Un », celui qui s'oppose à Un c'est-à-dire le moins Un. C'est un autre Deux car le moins Un n'est pas un successeur de l'Un, il le précède deux fois et se situe en dessous du Rien, du Zéro méconnu des Grecs. Alors pourquoi attendre si longtemps pour cet autre Deux, attendre l'Islam protecteur, l'Islam intelligent, sauveur de la pensée grecque ? Ceci pour le Zéro, et attendre plus encore pour le moins que Zéro, attendre Cauchy, au XIXe siècle, au moment où Galois inspire un mouvement d'élévation irrémédiable à l'Algèbre. 

Alors le moins Un, anticipé par les Chinois et les Indiens prend son existence et accouplé additivement au Un donne le ventre rond du rond du Zéro, alors qu'accouplé multiplicativement au Un, il le submerge dans la neutralité du Un et reste le moins Un, cet autre Un à l'existence fragile mais tenace, et, pour finir, son autofécondation multiplicative le neutralise en le Un.

Multiplié par lui-même, puis additionné au même, le moins Un fait émerger le Deux car l'Un est, comme le demande Kojève : « .. donc rien tant que l'Un n'est pas.. » .

... le moins Un est donc l'être créateur. Celui qui au-delà ou plutôt en deçà du Néant donc du moins que Rien permet de créer tout l'univers. Le Zéro absorbe mais le moins Un crée, il est le créateur absolu, l'invisible main gauche sinistre et pourtant génératrice de la dextérité par le multiplicatif.

Le moins Un devrait avoir sa propre écriture, à moins qu'hideux, il sorte pensé comme l'auto-engendrement du complexe. Alors, poursuivons et écrivons que le vrai créateur c'est l'imaginaire qui s'auto-multipliant procrée le moins Un : l'imaginaire est l'origine de Dieu. L'imaginaire crée Dieu qui en tant que moins Un auto-engendre multiplicativement le Un puis en s'unissant à sa créature additivement engendre le Zéro.

L'imaginaire est donc le point de départ de tout, le créateur du Divin qui peut alors construire le réel.

Il faut imaginer Dieu pour comprendre et construire le réel.

Dieu ne peut être autre chose qu'un produit de l'imaginaire pur.

La Tri-nité est l'Imaginaire, l'Hideux et l'Un.
Le Zéro est surnuméraire, mais son inversion conduit à l'infini topologique, à la totalité englobante, le nombre créant l'Espace. Mais le Zéro est hors de la Tri-nité, il est Caïn. Il est Mahomet, il arrive après Jésus, il est ainsi porté par l'Islam.

Et puis..

on oublie la féminité initiale

l'imagination hideuse

la lune neutre.
L'Une lunaire

croissant fertile s'épanouissant dans la neutralité

par accouplement additif avec le moins Un hideux

masculinisation désespérée

de l'imagination auto-engendrée multiplicativement.

Ultimement c'est l'imaginaire qui crée Dieu, mais l'imagination Déesse.

Frédéric Maintenant

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