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Billet de blog 17 juillet 2008

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La guérilla mexicaine traite Ingrid Betancourt d' « héroïne de l'extrême droite »

 Le mouvement de guérilleros mexicains, EPR (Armée populaire révolutionnaire), fustige Ingrid Betancourt d'« héroïne moderne de l'extrême droite », suite aux déclarations de l'ex-otage sollicitant l'aide du président mexicain, Felipe Calderon, dans le conflit qui oppose le gouvernement colombien aux FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).

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Le mouvement de guérilleros mexicains, EPR (Armée populaire révolutionnaire), fustige Ingrid Betancourt d'« héroïne moderne de l'extrême droite », suite aux déclarations de l'ex-otage sollicitant l'aide du président mexicain, Felipe Calderon, dans le conflit qui oppose le gouvernement colombien aux FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).

"Comment Ingrid Betancourt, après sa libération théâtrale, peut-elle demander à Felipe Calderon d'intervenir dans la libération des prisonniers de guerre", s'indigne l'EPR dans un communiqué publié mardi dernier. Apparu au Mexique en 1996, ce groupe de guérilla d'extrême gauche estime que le gouvernement mexicain n'a pas l'autorité morale pour exercer un rôle de médiateur en Colombie, alors qu'il "a enlevé deux de nos membres (...) et viole régulièrement les droits de l'homme dans son propre pays". Les autorités fédérales, comme celles de l’Etat de Oaxaca (Sud-ouest), nient officiellement une quelconque responsabilité de leur part dans ces disparitions. En juillet 2007, l'EPR a réalisé plusieurs attentats contre des gazoducs de la société nationale du pétrole mexicain (PEMEX) pour exiger la libération de ses militants. C'est aujourd'hui par voie de presse que le mouvement poursuit sa "campagne de harcèlement" contre le gouvernement conservateur de Felipe Calderon, dont l'élection en 2006 est toujours contestée par la gauche.

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