Valses lacrymales
Les valses des mensonges
Les envolées cyniques des bâtons
Les foulards lacrymaux
Mais où se situe l’être humain dans tout ce chaos
Pourquoi ce vacarme qui vaut autant que le silence
Les affronts faits aux faibles
Les éperons claqués par les forts
Les têtes ensemble gantées
Mais où nous mène cette indifférence aux souffrances
Pourquoi cette illusion de pouvoir et tant d’aisances
Les fuites en avant sans voir où ils vont
Les vindictes sans avenir
La main perdue cachant l’œil arraché
Mais comment peut-on être aussi sourd
À ces suppliques d’une équité enfin appliquée
Les vomissements médiatiques
Les coups de menton affairistes
Les hivers qui n’en finissent pas de pleurer
Mais où vont tous ces mots qui n’ont pas d’oreille
Et où va tout ce sang qui n’a plus de corps
Les pas se font courses apeurées
Les mains se font rivières de vacarmes
Et le lendemain, les visages se dispersent
Lorsque le balai vient nettoyer l’asphalte
Il ne reste plus du 1er mai qu’un pétale
Auteur : Deux Cent Cinquante Et Un
Agrandissement : Illustration 1