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Billet de blog 3 septembre 2013

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Une semaine avec Simon Rattle II

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un chef d'orchestre a-t-il, par principe, le goût du pouvoir? A cette question, Simon Rattle s'insurge.

"Quand on débute, on est grisé par le pouvoir dont on croit disposer- comme celui d'envoyer la bombe atomique- mais cela ne dure pas très longtemps, dit-il aussitôt. Je pense d'ailleurs que cette remarque est valable pour le président des Etats Unis". Puis, réfléchissant plus avant, le chef ajoute que son métier s'exerce d'abord par la persuasion, l'encouragement, bien d'autres choses encore:"Peut-être, autrefois, les chefs d'orchestre étaient-ils plus facilement tyranniquesEn dépit de monsieur Poutine, je ne suis pas sûr qu'il y ait de nombreux autocrates aujourd'hui. Celui qui se contenterait d'adopter une position de pouvoir donnerait à croire qu'il se situe au dessus de la musique. Alors, il ferait mieux de choisir un autre métier. Pour ma part, je tente de faire de mon mieux". 

Simon Rattle appartient à la famille des chef d'orchestre démocrates- qui compte dans ses rangs Claudio Abbado. Nul doute qu'il en existe d'autres sortes: le comportement pathogène de certains chefs actuels marque les esprits de ceux qui les rencontrent ou bien travaillent avec eux- notamment du côté de la Baltique. Mais, chut...Restons plutôt en compagnie de notre ami britannique.

(A suivre...)

A écouter:

Rachmaninov: "The bells. The symphonic dances". Orchestre Philharmonique de Berlin, direction Simon Rattle. Label Warner Classics.

Stravinsky: "Le sacre du printemps, Appolon Musagète". Orchestre Philharmonique de Berlin, direction Simon Rattle. Label EMI Classics.

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