Arthur aimait la vitesse à la façon d'un Morand de la musique.
Une Pacific 231 - l'Airbus des années vingt- le sport à deux fois quinze, avec tout ça, le bûcher pouvait bien patienter. La France aimerait-elle ces temps-ci connaître un petit air de printemps? Qu'à cela ne tienne. "Il y a mille raisons d'aimer le rugby, prévient Jean Lacouture. Nous sommes nombreux à n'avoir pas même choisi la nôtre: il est le jeu de notre enfance, de notre pays et de nos rêves". A parcourir une discothèque il est possible de rencontrer la mélodie des mots. "Après tout, il y a un siècle que le rugby communie sous les deux espèces, le pain des avants, le vin des trois-quarts, écrit Denis Tillinac. Deux façons d'être, deux hémisphères psychologiques. Dans mon panthéon, Boni côtoie d'humbles "mulets" aux tronches barrées de cicatrices".
Ainsi la littérature accompagne-t-elle aujourd'hui l'un des compositeurs du Groupe des six. Honegger a parfois pris la tangente, oublieux des enjeux de l'Histoire. Il n'en reste pas moins que sa musique emporte un peu de cette jeunesse du monde, aux bras cassés de l'après Der des ders, qui voulait sur le gazon songer aux lendemains qui chantent. Une bouffée d'air frais.