Grieg un lundi

Cette sonate ouvrirait les portes à chacun de la semaine.

Avec un voile de tendresse, une mélodie qui descend le cours de la rivière à souvenirs et cette originalité qui signe les oeuvres que l'on ne connaît pas toujours au cordeau. 1867, une date qui ne pas grand chose à beaucoup d'entre nous: l'Empire en était à se prétendre libéral- ayant perdu le soutien de l'Eglise depuis l'unification de l'Italie, perclus des douleurs qui n'allaient pas manquer de l'emporter,  Badinguet donnait des gages.

En écoutant David Oistrakh et Vladimir Yampolsky, le coeur du mélomane est emporté: tant d'émotion, de belle humeur et de grâce. On dirait que d'une journée de printemps les ondées se sont retirées. Bon courage à tous ceux que submergent le flot des orages et bonne journée à tous !