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Billet de blog 12 octobre 2012

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Une messe d'espérance

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

1733. Bach est au plus mal, dirait-on si l'expression ne lui était étrangère. Installé depuis dix ans à Leipzig, il est épuisé par les contraintes et l'indifférence de  la ville.

 "Or, explique Gilles Cantagrel dans son livre Passions, Messes et Motets, paru chez Fayard l'an dernier, voici que le 1er février disparaît à Varsovie Auguste le Fort, électeur de Saxe et roi de Pologne, à l'âge de soixante deux ans. Le moment est donc favorable pour se manifester au nouveau souverain." L'ambition de Bach? Obtenir le titre honorifique de musicien de la Cour de Dresde , afin d'asseoir son autorité sa position sociale. Il compose une messe qu'il adresse au jeune Electeur. Une oeuvre que l'on pourrait dire de circonstance.

On ne peut s'empêcher de penser que le métier de musicien n'était pas une sinécure. En même temps, l'interprétation dont nous gratifie l'ensemble Pygmalion, sous la direction de Rapahël Pichon, révèle tout le génie du bonhomme et donne bien du plaisir. Un bonheur simple, un cadeau quotidien que les mélomanes reçoivent de Jean Sébastien, l'homme par qui l'espérance arrive. Belle journée à tous.      

A écouter:

"Messe de 1733" par l'ensemble Pygmalion. Label Alpha, distribué par Outhere.

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