FREDERICK CASADESUS (avatar)

FREDERICK CASADESUS

Abonné·e de Mediapart

5082 Billets

0 Édition

Billet de blog 15 juin 2012

FREDERICK CASADESUS (avatar)

FREDERICK CASADESUS

Abonné·e de Mediapart

Grosvenor, un benjamin qui s'impose

FREDERICK CASADESUS (avatar)

FREDERICK CASADESUS

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le jeune pianiste Benjamin Grosvenor aime avant tout la liberté.

Sous ses doigts, Chopin, Liszt et Ravel empruntent le chemin des écoliers, relisent leurs partitions comme si personne avant lui ne les avait jouées. Douceur des mains, chaleur des timbres. Avec ça le refus bien campé de l’éclat, de l'épate. Ici, les nuances s’expriment par l’agencement des couleurs plutôt que par la frappe des touches. Instrument de percussion, le piano devient caméra, dévoile des paysages. Une vivacité de lutin, la virtuosité tranquille de qui pourrait jouer sur un cheval sans commettre le moindre pas, notre ami le Brit’ est sans doute promis aux lendemains qui chantent.

Benjamin Grosvenor : «Chopin, Liszt, Ravel».  Label Decca.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.