Discrètes et malicieuses, les rues de la ville enveloppent d’ardoise une grande bâtisse grège. A l’approche de l’Opéra de Tours, on devine la maison- le silence est d’or, un café laisse ouverte aux mélomanes sa porte vitrée- mais nul parvis vraiment ne permet d'en admirer toute la façade: élégance et discrétion signent le décor. Aux amoureux de jolies programmations, Jean-Yves Ossonce, qui dirige l’établissement, répond chaque année.
Les 26, 27 et 29 janvier, sera donné L’Opéra de Quat’sous, merveille de pastiche et de satire sociale. Kurt Weill et Bertolt Brecht ici seront servis par Isabelle Vernet et Frédéric Longbois, les Peachum, Sébastien Lemoine en Mackie, Sophie Haudebourg dans le rôle de Polly. Les chœurs et l’orchestre de la Région Centre-Tours seront placés sous la direction de Dominique Trottein.
Les 6, 7 et 8 février, les enfants seront à la fête grâce à Sortilèges et carafons, fantaisie conçue par la compagnie OperAct, en association avec les Jeunesses Musicales de France. « A mi-chemin du récital et du spectacle, un voyage plein d’invention pour succomber au charme des mélodies classiques », annonce le dossier de presse. En lisant ces quelques mots, chacun se prend à vouloir crier, comme autrefois les présentatrices de Music Hall: « Et youpi ! » Pourquoi pas en effet ? Tours est joyeuse comme un pré, courons-y vite.
Informations : www.operadetours.fr