FREDERICK CASADESUS (avatar)

FREDERICK CASADESUS

Abonné·e de Mediapart

5053 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 février 2013

FREDERICK CASADESUS (avatar)

FREDERICK CASADESUS

Abonné·e de Mediapart

Legrand Jullien

FREDERICK CASADESUS (avatar)

FREDERICK CASADESUS

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Pour quelles raisons choisir cette chanson? Pour la joie de vivre qu'elle encourage à conserver, pour le rythme de la valse-jazz, pour l'orchestration d'Ivan Jullien, excellent trompettiste.

C'était en 1970, Michel Legrand, courant les studios américains, dévoraient des steacks au Hilton d'Orly pour faire le point sur ses affaires françaises, avant de s'envoler de nouveau. Construire un disque de chansons lui permettait d'entretenir la flamme dans son pays d'origine. Thomas Crown était passé, l'Eté 42 n'avait pas encore vu le jour. Alors, Jean Dréjac, Eddy Marnay se sont attelés à la tâche des textes, Vladimir Cosma, François Rauber et Christian Chevalier composèrent les arrangements. Mais aussi ce musicien que l'on oublie trop souvent de citer: Ivan Jullien. Percutant mais sophistiqué, le voici qui propose un crescendo. Il ne part pas de très bas, du silence presque; il amorce l'ascension depuis les plateaux: dès les premières mesures, on entend les cuivres et l'orgue. Il grimpe, grimpe, grimpe. A la fin, porté par ses camarades, il atteint le sommet de la tessiture, un exploit d'autant plus remarquable qu'en ce temps-là, détail ici maintes fois répété mais qui révèle un autre monde- les musiciens enregistraient les partitions tous ensemble, en direct. En guise d'hommage et de coda, Michel Legrand dépose deux notes de piano. Le tour est joué, pour vous.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.