De lui demeurent les images...
... Ainsi les italiens, peuple catholique, offrent-ils une collection sans cesse renouvelée de représentations du monde. Avec Ettore Scola disparaît l'homme de la dénonciation: le dernier plan d'Affreux, sales et méchants désigne le Vatican comme un complice de la misère.
Il était aussi le cinéaste des gageures. Avec Le Bal, Ettore Scola renouait avec la quintessence du cinéma: le muet soutenu par un flot de musique, écrite ou bien orchestrée par notre cher Vladimir Cosma. L'unité de lieu, de temps, structurait le bouleversant Une journée particulière. Ici aussi la musique tenait un rôle, évoquant le désir d'un côté, la propragande fasciste de l'autre:
Il est des jours où l'art des sons pleure beaucoup.