Une connexion possible, pour quatre minutes et cinquante secondes. Au loin, dorment les Causses aux cheveux verts et, tout près, sans façon, coule une rivière.
A Sainte Croix Vallée Française il convient d’écouter le silence. On peut trouver ensuite la musique dans un livre.
«Albert s’était mis à chantonner un refrain de la "Veuve Joyeuse" qui lui montait toujours aux lèvres, quand il était content: "Depuis qu’Eve écouta le malin/ Commença l’éternel féminin/ Est-ce un vaudeville, est-ce un mélodrame/ Ah les femmes, femmes, femmes, femmes". Le gros Edouard se redresse et fait claquer la porte » écrit Eugène Dabit dans Un mort tout neuf.
Il est permis de s’amuser avec ces quelques mots: « Par bonheur, une symphonie de Mozart, horriblement écorchée, comme c’est l’usage en Italie, vint à son secours et l’aida à sécher ses larmes ». Stendhal avait la dent dure et l’âme tendre. De son côté, Châteaubriand faisait observer: « Les Hommes des anciens temps, renommés par leur sagesse, trouvaient la musique si belle, qu’ils lui donnèrent le nom de loi ».
Gageons que les voyageurs, aujourd’hui, trouveront le bonheur au détour des mesures : il est des festivals ou des concerts, en été, qui brillent à la semblance des amours. Il est bon de s'en saisir et de s’en délecter. Ne pas oublier de recommander Sinfonia en Périgord, une belle aventure, et le temps vient de remonter vers Saint Martin de Lansuscle. Belle journée, belle semaine à tous...