Au soleil de Cannes, en 1977, un monsieur très élégant disait avec humour et sérieux le bonheur que lui procuraient les symphonies de Mahler.
A ses côtés, son épouse écoutait, ponctuant de sourires un joli récit qui masquait pourtant les persécutions d'autrefois, la douleur de l'exil, enfin le chemin de la reconstruction. Devant lui, dix-sept ans, le billettiste alors en herbe affirmait que Mahler, décidément, non, c'était vraiment très long, très lent, pour tout dire ennuyeux.
En souvenir de Norbert Glanzberg et des bêtises de jeunesse, un message de fidélité, de tendresse.