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Billet de blog 23 décembre 2013

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Ivry Gitlis, premier épisode

Par un beau jour de décembre, Ivry Gitlis ouvre sa porte aux lecteurs de Médiapart, à l'occasion  de la parution d'un très joli coffret de cinq disques: "Portraits".

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Par un beau jour de décembre, Ivry Gitlis ouvre sa porte aux lecteurs de Médiapart, à l'occasion  de la parution d'un très joli coffret de cinq disques: "Portraits".

Quatre vingt onze ans, sourire adorable et malice au coin des phrases, il évoque sa vie. "La commercialisation des choses a pris de telles proportions que les nuages eux-mêmes sont devenus calmes, dénués d'orages, regrette-t-il. La dénonciation de l'être, la disparition de l'examen intérieur de soi-même, nous font beaucoup de mal".

Refusant de juger ses contemporains, l'artiste considère que notre société se complaît dans le conformisme et la sécurité. "Ma mère me disait, en russe, que le risque est une chose noble, ajoute-t-il. Si on n'exprime que ce que l'on attend de nous, cela devient désolant".

Trente secondes suffisent à reconnaître Ivry Gitlis. Le violoniste affirme pourtant qu'il n'a pas cherché à se constituer une sonorité particulière: "Mes professeurs m'ont guidé, mais le son que chacun porte en soi se fabrique par la conversion de l'être vers l'immatériel, ce par quoi nous nous hissons au dessus de nous-mêmes". Alors, mystère? A suivre...

A écouter:

Ivry Gitlis: "Portraits", 5CD , label DECCA.

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