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Billet de blog 24 janvier 2012

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Mozart, Entremont père et fils

Nul n’est prophète en son pays, l’affaire est bien connue. Philippe Entremont depuis plus de cinquante parcourt la planète et reçoit les éloges des publics les plus exigeants mais, lorsqu’en France il s’agit de citer un grand pianiste, jamais son nom ne vient dans la conversation. La nature heureuse de son tempérament le protège de la rancœur et nous ne pouvons que nous en réjouir : il reçoit toujours ses visiteurs avec une exquise urbanité, teintée d’humour et d’acuité.

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Nul n’est prophète en son pays, l’affaire est bien connue. Philippe Entremont depuis plus de cinquante parcourt la planète et reçoit les éloges des publics les plus exigeants mais, lorsqu’en France il s’agit de citer un grand pianiste, jamais son nom ne vient dans la conversation. La nature heureuse de son tempérament le protège de la rancœur et nous ne pouvons que nous en réjouir : il reçoit toujours ses visiteurs avec une exquise urbanité, teintée d’humour et d’acuité.

Le Label Cascavelle propose un enregistrement rare, datant de 1957 : les vingtième et vingt-troisième concertos de Mozart, interprétés par Philippe au piano et l’orchestre symphonique de Francfort sous la direction de Jean Entremont, son père. « Nous avons enregistré l’œuvre en très peu de temps, se souvient le soliste. Nous nous comprenions d’un regard et si je voulais donner l’impression d’être le patron, si mon père en retour me protégeait de son affection, cette complicité se perçoit toujours, indispensable au dialogue imposé par une telle œuvre ». Oui, la maturité de ce jeune homme impressionne. Elle encourage à prolonger l’écoute, à connaître ou faire connaître le parcours d’un pianiste formidable, qui sait mieux que tant d’autres associer l’élégance et la sensibilité.

 Mozart : « Concertos n° 20 et 23 pour piano et orchestre », P. Entremont piano. Orchestre de la radio de Francfort, dir.  Jean Entremont. Label Cascavelle

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