Jean-Nicolas Diatkine compte parmi ces pianistes rares, disciples des grands musiciens d'une Europe évanouie mais qui renaît chaque fois qu'on la croit disparue. La façon dont il joue Beethoven devrait vous captiver: puissante et profonde, mais dénuée de lourdeur, inspirée mais sans apprêt.
Le voici qui nous propose trois sonates, une construction dont l'Appassionata représentent la clé de voûte.
Enregistré l'année dernière en Autriche, dans des conditions que l'on devine périlleuses, le disque de Jean-Nicolas Diatkine est l'un des plus beaux de cette première moitié de l'année 21.
Bonne journée à tous!
A écouter:
"Beethoven, sonates n° 7, 23 et 28" par Jean-Nicolas Diatkine, label Solo Musica.