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Billet de blog 24 juillet 2013

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Abbado, jeune homme italien

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 26 juin dernier, Claudio Abbado a fêté ses quatre-vingts ans.

Ce grand oiseau souriant déploie ses ailes avec douceur au dessus des orchestres les plus fameux, soutenu par un public aussi fidèle que fervent. Les maisons de disques célèbrent l'évènement, comme il se doit. Parmi les hommages, on retiendra le coffret The Decca years, dont le mérite est de faire entendre les enregistrements de la jeunesse- réalisés entre le mois de février 1966 et le mois de janvier 1969. On entend Beethoven et Brahms, Hindemith et Prokofiev, un programme des plus classiques pour l'époque- et pour aujourd'hui, disons-le tout net.  

Une façon vive et nerveuse, un son très concentré, quoique la stéréo fût déjà la règle, il y a chez cet Abbado du Count Basie, celui qui décrétait que sa musique était mieux servie par les juke-boxes parce qu'elle était portée par une pulsation unique.

Il serait tentant d'établir un lien entre cette manière d'agir et l'engagement politique du chef d'orchestre, un homme de gauche attentif aux mouvements du monde, qui donnait dans les usines des concerts en compagnie de Maurizio Pollini. Mais ce serait verser du côté de Sainte Beuve, confondre l'oeuvre avec la vie.

Le plaisir d'écouter la musique offre déjà mille paysages. Et ce Mendelssohn épris de l'Italie, parcourant la campagne à la vitesse d'une phrase de Stendhal, ne devrait pas nous démentir.  Belle journée à tous...

A noter:

Claudio Abbado: "The Decca years" 7 CD Label Decca.

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