Entre 1966 et 1976 , Christoph Eschenbach était déjà un pianiste inspiré.
Le coffret de ses enregistrements de musique romantique, rééditée au printemps, nous le montre en jeune homme typique de l'esthétique allemande de l'époque, mais ce ne sont là que détails amusants-qui n'a pas, dans une malle, d'anciennes photographies qui font sourire?
Le musicien retient l'attention par son intelligence du texte. Il a des choses à dire au sujet de Schubert, Mendelssohn et Chopin, débarrasse le plancher des épanchements futiles. On perçoit que son travail est inscrit dans un mouvement général et c'est ce que l'on aime aussi: cette anthologie porte la trace d'une génération soucieuse de clarté, de sobriété plutôt que d'épate.
A chaque vague son génie, ses désirs, ainsi va l'histoire de l'humanité... Fatalitas ! Nous voici gagné par la philosophie de bazar !!! Belle journée à tous malgré tout!
A écouter:
"Romantische Kaviermusik" par Christoph Eschenbach. 6 CD label Deutsche Grammophon.