Il arrive au début de l’hiver que l’on ait des fourmis dans les jambes.
« Voyager ? », dit la musique avec une pincée d’appréhension. « Voyager, oui », répond le mélomane. Alors, on emporte la musique. Ou plutôt, c’est elle qui nous emmène. Grâce technologique, un MP3 donne à rêver dans le train, sur le pont du navire, au sédentaire qui s’arrache. Qu’importe le paysage ? Presque oui.
Pour quitter Paris, David Oïstrakh en majesté dans le concerto de Beethoven- un des plus périlleux, nous y reviendrons. Les collines de Bourgogne, capiteuses, nous invitent aux quatre derniers lieder de Strauss par mademoiselle Norman. Au premier soleil de la Drôme, il est bon d’écouter Pascal Rogé, accompagné de son épouse, également pianiste: Wedding cakes de Saint-Saëns et autres berceuses de femmes fleurs. A la lueur du midi, sur Aix posé, le quatuor Talich offre Mozart.
Enfin les vacances.Et vous ? Quelle musique aimez vous glisser entre les pages de vos randonnées?