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Billet de blog 29 novembre 2012

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Une semaine avec Annick Massis, IV

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’adage est bien connu : l’opéra, c’est une reine qui a des malheurs.

Annick Massis apparaît plutôt comme une reine qui a des bonheurs, épanouie, souriante. A ces mots peut-être allez-vous bougonner:«Cela suffit, que diable! C’est une femme comme les autres et sans doute a-t-elle aussi quelques défauts, non ?» Certes. Mais  d’une part, elle n’est pas obligée tous les jours d’en faire étalage ; d’autre part, de mémoire de billettiste, les roses n’ont pas d’épines. Ainsi, revenons à notre sujet: la joie de vivre et le métier d’artiste peuvent-ils faire bon ménage ?

« Nous n’allons pas à la mine et si notre métier comporte de vraies difficultés, le public n’a pas nécessairement à les connaître, estime Annick Massis. Avant tout, notre profession nous contraint à une grande solitude : les voyages, les changements d’horaires et de pays, les tournées de longue durée ne sont pas toujours compatibles avec la vie de famille ou les relations amicales».  Affronter ce sentiment de façon quotidienne peut se révéler douloureux. Mais la musique donne beaucoup. «Je viens de nulle part, je n’ai pas fait de conservatoire, je ne suis pas entrée par la "Grande porte", comme on dit, mais l’amour du chant, les rencontres musicales de toutes sortes constituent le meilleur antidote». Un sourire, et le tour est presque joué.

A suivre...

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