Les journaux mexicains n’ont pas froid aux yeux. Hier, le quotidien La Prensa n’a pas hésité à publier en « Une » la photo d’un cadavre décapité avec une tête de porc vissée sur le cou
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Les journaux mexicains n’ont pas froid aux yeux. Hier, le quotidien La Prensa n’a pas hésité à publier en « Une » la photo d’un cadavre décapité avec une tête de porc vissée sur le cou! Il faut dire que la recrudescence de la violence liée au crime organisé atteint son paroxysme avec une vague sans précédent de décapitations. Mercredi dernier, trois têtes humainesont été découvertes près de la ville de Durango (Nord du Mexique). Le bilan passe ainsi à huit cous tranchés en moins d’une semaine dans l’Etat éponyme. Ces assassinats barbares portent la marque des tueurs à gage des cartels de la drogue, qui se disputent le contrôle du trafic vers les États-Unis. Aux quatre coins du pays, plus d'un millier d'exécutions ont été recensées depuis le début de l'année. Mais cette fois, une nouvelle étape d’horreur a été franchie avec la tête d’un animal fixée sur un cadavre. En publiant les photos de ces crimes, dignes d’un film gore, la presse ne joue-t-elle pas les pompiers pyromanes ?
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