Dans un monde toujours plus fragilisé -réchauffement, pandémies, surpopulation, guerre, sinistrés climatiques, misère tentaculaire, menaces nucléaires- l'avenir sociétal de la France se joue le 10 avril, plus encore que le 24.
En voici les alternatives :
L'insupportable … poursuite de la royauté macroniste :
entre dédain des petites gens et collusion au plus haut niveau, entre malversations et impunité, entre suffisance démesurée et petites phrases condescendantes, le petit banquier imbu de sa personne, veut rempiler pour achever son œuvre destructrice … tout en restant protégé de toute tempête judiciaire éventuelle !
Vrai camouflet infligé aux français, celui qui baigne dans les milieux financiers depuis des années (ministère, banques) nous balade : avec son patrimoine déclaré dérisoire, il veut nous faire croire qu'il est moins fortuné qu'un propriétaire parisien des beaux quartiers, le pauvre !
Alors que le socle de sa politique n'est même plus l'hyper-libéralisme, mais, plus prosaïquement, un distributeur bien huilé de libéralités, octroyées à grande échelle, à une nomenklatura avide de profits et totalement déconnectée de la difficile réalité quotidienne des français.
Le siphonage des biens publics est le seul credo de ces chantres de l'optimisation fiscale et experts en maximisation des profits, quel qu'en soit le coût social ! Mais LUI, il n'en croque pas, juré !
La machine à laver intellectuelle, tenue "En Marche" permanente par les cercles de pouvoir (normal, on protège la tirelire menacée !) et la servilité -assez généralisée- des "grands" media (entre-soi, quand tu nous tiens !), parvient à faire croire aux électeurs que l'option Macron est l'échappatoire divine qui sauvera la démocratie … que LUI malmène pourtant sans état d'âme !
Les deux effrayantes … esquisses de l'avenir de la France,
dressées par le duo de candidats qui se partagent racisme, xénophobie, fascisme, idéologie malsaine saupoudrée, par ci par là, de tendances néonazies : Le seul avantage de leur présence conjointe est leur "différence" (??) affichée, qui pourrait interdire à l'une comme à l'autre de postuler au tour du 24 avril.
Monomaniaques de l'insécurité, ils surfent sur des craintes -réelles dans certains quartiers abandonnés de la République- qu'ils amplifient à l'envi, instillant ce poison à des populations qui, jamais, ne subissent ces troubles, mais finissent, à force, par adhérer à ces arguments prônant l'intolérance et la suspicion généralisée.
La salutaire … proposition du candidat insoumis,
dernière occasion d'éviter de reconduire "utilement" la droite crapuleuse qui officie, à défaut de basculer dans l'extrême droite.
Compilé dans un catalogue qui recense tout ce que les méfaits du capitalisme sauvage induisent inéluctablement de détresse et de pauvreté, son programme présente les solutions adaptées à l'éradication du mal-vivre ambiant.
Bien sûr, ses détracteurs, apeurés par une remontée sensible des intentions de vote sur son nom, battent le rappel des attaques vicelardes pouvant stopper l'ascension vraisemblable.
Même les candidats étiquetés de gauche se joignent à la curée, alors qu'ils sont susceptibles d'apporter leur soutien dans un second tour (ou alors, c'est à n'y rien comprendre), voire de s'entendre ensuite.
Les reproches avancés sont de toutes sortes : avérés mais souvent partagés par ceux qui les profèrent, réels mais bénins, sortis de leurs contextes, discutables ou franchement fallacieux ; mais l'important est de faire croire aux électeurs que Mélenchon est infréquentable.
Comme être humain, il n'est évidemment pas irréprochable -qui l'est ?- mais lors de cette campagne, hélas avortée par les manigances du président en place, qui peut réfuter un manque d'humanité et d'empathie de sa part lorsqu'il décrit, avec clarté, les mesures qu'il entend mettre en place pour que le quotidien des moins favorisés redevienne supportable, quand ses concurrents directs usent plus d'invectives croisées que de précisions de leur programme.
Le pouvoir d'achat, première préoccupation des français, ne verra sa baisse se résorber que par une redistribution juste des richesses produites.
Car si des réductions tous azimuts -charges, taxes, impôts- promises par beaucoup, fournissent un semblant fugace d'amélioration, elles ne génèrent qu'un délitement généralisé : plombant à moyen et long terme les finances publiques, ces fausses solutions conduisent à une amputation des moyens nécessaires : hôpitaux délabrés, routes impraticables, villes laissées à l'abandon, désertification, …, toutes choses entrainant la déliquescence de notre environnement.
Voter est un devoir civique, que beaucoup ne remplissent plus: écœurés par les hommes politiques et leurs casseroles, ou convaincus du peu de leur poids électoral, sans conviction politique ou polarisés par les seuls réseaux sociaux, enclins à manifester pour tout et pour rien mais sans conviction profonde.
En tout état de cause, l'abstention est une véritable démission intellectuelle !
Alors que cette élection présidentielle est pourtant, dans un contexte mondial accablant, d'une importance considérable, par ce que la France et son président pourront apporter sur l'échiquier international.