Hier, parcourant avec intérêt, l'excellent article de Romaric Godin et Martine Orange sur l'agacement de B Arnault à propos de la taxe Zucman, je découvre, au détour d'une ligne, le nom de Nicolas Dufourcq, et me voici projeté 15 ans dans le passé !
Ancien salarié de la BPI que ce monsieur dirige -encore ?-, ses réflexions et son soutien appuyé à cet Arnault pédant et puant, ne m'étonnent même pas, quand je me remémore le personnage !
Lorsqu'il prit possession* de la banque, je n'avais plus que quelques mois d'activité à remplir avant mon départ en retraite, mais ce laps de temps m'a permis d'ébaucher un avis sur le personnage, car bien qu'élu au comité d'entreprise, je ne le vis jamais "s'abaisser" à présider le CE -ce que fait en principe un patron … un peu soucieux de la santé sociale de son entreprise-, et j'ai su que par la suite, il a persisté dans sa volonté d'ignorer la chose managériale que le personnel est en droit d'attendre.
*Possession : il n'y a pas d'autre mot au fait qu'il ait pu, certainement grâce à un entre-soi consistant, faire main basse sur la BPI depuis 13 ans, alors que ses prédécesseurs étaient remplacés après un mandat compris dans une durée de 3 à 5 ans : pour sûr, il sait se trouver des potes influents !
Bon, il est vrai qu'avec près de 30 fois le salaire d'un smicard, il peut avoir "les chocottes" : c'est qu'il en a engrangé du fric depuis sa nomination, le Nicolas : 6 millions au bas mot, peut-être 10, avec quelques à-côtés judicieusement glanés, ici ou là !
Alors la taxe Zucman lui donne des sueurs froides, et lui fait raconter des conneries, comme tous ces richards qui refusent JUSTE de payer leur contribution à hauteur de leurs fortunes, souvent bâties sur de "coups" plus ou moins légaux, grâce à une exploitation éhontée de leurs salarié.es, ou encore sur des licenciements de masse injustifiés … mais rentables.
Tous ces types sans affect, qui prônent toujours plus de réduction de charges -essorant ainsi notre système social- au bénéfice de LEURS BéNéFICES, qui maximalisent en permanence leurs gains via des prête-noms ou des paradis fiscaux, qui pour les rallier à leur cause, font croire aux petits commerçants et aux TPE-PME qu'ils seront dans la même charrette pour "l'échafaud", me donnent la gerbe !
Le pire c'est que je suis certain qu'ils ne ressentent pas une once de culpabilité à escroquer l'Etat, donc nous, le peuple français, et que chaque fifrelin échappé par magouille à la fiscalité, leur donne une petite érection, ces impuissants de l'empathie !