Comme le néogène fut remplacé par le quaternaire, comme la Renaissance a chassé le Moyen Âge, comme toute chose qui en remplace une autre sans possibilité de retour arrière, nous avons assisté, le jeudi 25 septembre 2025 à un bouleversement politique à sens unique, une ère nouvelle pour la chose publique, pour laquelle les laquais du pouvoir auront beau faire, c'est définitif !
L'ère "Jepeutoufère" a cédé la place au "Hontpassraplurien" !
Les juges ont fait leur boulot, et ont créé un précédent que nul ne pourra désormais ignorer, et leur faire un procès en déontologie est une bassesse honteuse de ceux qui militent sans cesse pour une sévérité exemplaire -pour les autres-, et trouvent aujourd'hui injuste et intolérable le sort de leur malfaisant champion.
Les politiques seront désormais traités comme doit l'être tout citoyen qui enfreint la loi : pas de sévérité judiciaire accrue, mais plus de passe-droits injustifiés ou de non-lieux de copinage.
D'autre part, souvenons-nous que l'accession à certains métiers nécessite de posséder un casier judiciaire vierge : Policiers, médecins, profs, parmi d'autres, y sont soumis, comme y est tenu un agent de l'État promu à des fonctions sensibles : on ne peut donc admettre qu'une personne qui s'engage à SERVIR son pays ne soit pas tenue au respect de cette règle !
Tout homme ou femme politique fautif (ve) de malversation, détournement, escroquerie, connivence, ayant fait tort à la Nation, doit être exclus irrémédiablement de ses postes, fonctions ou mandats, car là, plus qu'ailleurs, l'intégrité se doit d'être inattaquable !
Certains diront "double peine", mais le banni de la politique se retrouve juste au même niveau que le citoyen lambda, dans la difficulté à retrouver un emploi, et encore, il trouvera bien un patron acquis à sa cause pour l'embaucher.
Que Sarkozy passe un jour ou des mois en cellule, n'effacera jamais le basculement dans ce temps nouveau où chacun doit répondre de ses actes, quels que soient son niveau social ou l'étendue de ses amis influents.
L'honnêteté va finir par triompher : il faut y croire !