Fuck les J.O. (avatar)

Fuck les J.O.

C'est l'heure de la manif’

Abonné·e de Mediapart

215 Billets

0 Édition

Billet de blog 2 octobre 2025

Fuck les J.O. (avatar)

Fuck les J.O.

C'est l'heure de la manif’

Abonné·e de Mediapart

Les mésaventures de Carla Bonnette Sarkozy

L’acccident provoqué par une bonnette sournoise de Mediapart, un épisode dramatique de la vie de Mme Cosette Bruni-Sarkozy.

Fuck les J.O. (avatar)

Fuck les J.O.

C'est l'heure de la manif’

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Tout avait pourtant bien commencé. S.S.S. (Sa Susurrante Sérénissime), s’avançait entre deux rangées de supporters policiers, drapée dans une tenue d'un noir à la sobriété bienvenue qui sortait toutefois des meilleurs ateliers. Digne, tête légèrement baisse, mine pénétrée, image de l'épouse modèle, soumise, la P.P.F.R. (Pauvre Petite Fille Riche) accompagnait son homme qui avait consenti à se rendre chez les racailles du mur des sons pour entendre prononcer son amnistie. Un bracelet, une tape sur les doigts, pour le reste, voir avec les sous-fifres. Chirac avait eu Juppé, Sarkozy méritait bien  Guéant et Hortefeux. Les ténors et les sopranos des deux parties avaient eu plus que le temps nécessaire pour déchiffrer les partitions, la cheffe d'orchestre répétait les mouvements de baguette avec lesquels elle mènerait son monde, les spectateurs qui s'impatientaient, il était temps de frapper les trois coups sur la tête du guignol.  
Au fait, au fait ! Tout concourait à espérer une représentation de qualité entre gens du monde. Une hypothèse que confirmait le nombre de micros et de cameras dont beaucoup étaient étrangers. Chauffé par la propagande audiovisuelle, le public était venu nombreux, afin d'assister au dénouement de la saison XI de cette nouvelle bataille d’Hernani (1) qui devrait être diffusée sur Netflic (2). Certains billets étaient même revendus à des prix prohibitifs. Cependant, au salut, un bémol vint gâcher la fête. La condamnation du héros, assortie d'une interdiction de représentation pour plusieurs longues années. Après d’Artagnan et ses mousquetaires, le masque de fer, on était loin d’un dénouement juste et satisfaisant.  
C’est pas trop tôt...Une fois le rideau tombé et la foule dispersée, Carla la diva souhaitant remercier l’assistance de sa fidélité et probablement aussi se venger des plumitifs qui jusque là, l’avaient un peu trop négligée à son goût, fut attirée par le rouge vif d’un micro. C'est alors qu'elle s'en approcha0int pour signer un autographe sur la bonnette que le drame survint, faisant basculer la vie de Cosette Bruni-Sarkozy dans l’horreur. Pour faire court … tremblante d’une indignation légitime, elle dont les commentateurs s'accordent habituellement à célébrer la grâce d'essence quasi-divine fut saisie de gestes incontrôlés qui lui firent fracasser un ongle en heurtant la fameuse bonnette. Une cata, en pleine semaine de la mode (3). Passe encore si la fautive avait été siglée Dior ou Chanel mais, circonstance aggravante, elle portait le nom infamant de Mediapart qui avait fracassé la quiétude du bonheur simple dans lequel vivait jusque là sa famille. Sans attendre le taxi et le covoiturage imposé par la CPAM, elle affronta vaillamment et à pied, les 350 mètres (source Mappy) séparant le tribunal de Paris de l'Hôtel dieu, un hôpital que son Nicolas de mari n'avait pas réussi à transformer en projet immobilier. L’accident du travail fut établi, assorti d'une ITT de deux semaines. Notre Cosette décida de porter plainte pour "utilisation de matériel non conforme à la liberté d'expression " contre son bourreau. L’incident n’aurait pas dû franchir les continents sans les vecteurs d'une information fiable et de qualité que sont devenus les réseaux sociaux. En expert sur ces questions, sollicité, le président des USA rendit son verdict sous la forme d’un message relayé par "Donald Fuck", son réseau officiel. À lui, donc, le mot de la fin, : " Nicolas Sarkozy ? I do not know this guy but I am sure he is a great man. His wife makes a fantastic job. Plus she is very charming. Isn't it Melania ? "

(1) Hernani, un un des pseudonymes dont j'avais affublé Paul Bismuth, lorsque j’écrivis "Les Misérables" - V. H.

(2) Le récit complet de cette aventure palpitante est rapporté dans "la bonnette reste au fond", une émission d'un Duhamel quelconque diffusée sur une chaîne du Service audiovisuel d’état.

(3) en français moderne, semaine de la mode se prononce fashion week . 
 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.