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C'est l'heure de la manif’

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Billet de blog 4 juin 2024

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Les invités gigognes de la campagne Hayer

Récit d'un soir de défilé électoral européen.

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Hayer rame(*).  Sentant une catastrophe supplémentaire sur le point d'arriver, son chef le bondissant Attal, surgit et s'invite sans autre cérémonie sur le plateau où il lui confisque la parole en prenant le crachoir. Mission commandée oblige, on joue Pavlov en rase campagne pays électoral. Le courtisan, servile, recycle la méthode Macron de négociation, je cause, tu la fermes et on va dire qu'on a négocié. 
La porte-micro envoyée par la Voix de son maître afin de sauvegarder les apparences, attend courageusement que son employeur ait terminé son intervention pour oser, mezzo voce, une remarque légèrement acerbe. Si l’esprit de la résistance se commémore à tour de bras, on ne peut pas dire qu'il suscite des vocations. La pauvrette, en plus d'afficher régulièrement sa proximité avec le pouvoir, n'ignore évidemment pas que la prochaine « réforme «  de l'audiovisuel public entraînera de nombreuses suppressions de postes mais également de très opportunes promotions. Fin de partie, le reportage s'achève sur un Attal disparaissant de la scène. Il manque la suite … C'est en voyant surgir Macron de la pénombre des coulisses qu’Attal s’est sagement résolu à laisser la place à celui qui l'a installé à son poste. En bras de chemise, le leader minimo tance et tonne, comme à l'habitude, et occupe la place sans même s'être tourné vers la candidate qu'il a lui-même désignée (une plantade supplémentaire…), au moins pour faire semblant de lui en demander l'autorisation. Une dizaine de minutes plus tard, c'est au tour de Niel, Arnault, Pinault, Pouyanet et cons saurs d'entrer en cirque. Croyez-vous que notre Jupiter en prenne ombrage ? Nullement. Force est de reconnaître quelques qualités à ce garçon : le sens du vent, celui de la hiérarchie, l'échine souple et le minimum de vision politique pour savoir quels culs sont à botter et quelles bottes à lécher.          
(*) probablement pour souligner son soutien au directeur du Cojo

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