Paris Match, 17 décembre 2024 : " Le nouveau premier ministre François Bayrou va lancer dans les prochains jours une chaîne YouTube, dont les vidéos seront diffusées sur plusieurs plateformes. Plusieurs fois par semaine, il expliquera les décisions prises par son gouvernement et les difficultés rencontrées." Il aura fallu six mois à celui qui bégaie sa politique pour réaliser une mesure aux airs de Trump, décision qu’il avait décidée lui-mêmé, sans que personne ne lui ai rien demandé. Qu’il soit utilisé par Macron, Attal ou Bayrou, l’argument expliquant le rejet de leurs décisions lumineuses par manque de pédagogie est d'autant plus insultant pour les citoyens comme pour les représentants d’à peine 20% des électeurs qui bénéficient d'un accès permanent aux médias dominants, puisque cela tend à les ravaler au rang d’obscurs décisionnaires abscons. Heureusement, il arrive au "neu-neu" de réagir plus rapidement quand ses intérêts personnels sont en jeu, par exemple lorsqu’il réactive la desserte aérienne entre Roissy et Pau alors qu’existe la ligne Orly-Pau. Les salles de spectacle étant fermées en août, nul doute que le Génie du Béarn saura nous enchanter avec quelques digressions, anecdotes et saillies qu’endurent habituellement un autre public. Souhaitons bon courage aux internautes qui subiront son discours de la méthode sans Y être contraints.
Super Pompier mercredi 6 août : plutôt qu’organiser un duplex sur sa chaîne YouTube avec la " base mère "(*) de Nîmes, depuis la mairie de Pau ou de celle de Matignon, D.J. François a préféré délocaliser ses studios sur site. Sans doute pour gagner quelques miles. Remarque ça aurait été dommage de priver la population de la pertinence et de la profondeur de son analyse qui commence par "on a l’impression que ...".
(*) chic, mon vocabulaire s’enrichit.
Ps le Sénat organise une table ronde sur la fin de vie et le droit de mourir dans la dignité. Souhaitons qu'elle recommande de débrancher Bayrou afin de lui épargner les souffrances d'une fin de vie gouvernementale et les affres d'une censure inévitable.