Bien que monsieur Xi ait fait valoir au président Macron que question tribus montagnardes rebelles aux coiffes rigolotes, entre les ouighours et les tibétains, il en connaissait un rayon, notre Ami chinois n'a pas réussi à couper au voyage initiatique dans les Pyrénées. Comme quoi, avec un peu de charme et de doigté, on obtient ce qu'on veut. Magnanime, le pourfendeur suprême des autoritaires a laissé son visiteur composer le programme de la journée en choisissant entre l3 pèlerinage dans le village de mémé et la visite à un élu du peuple. Etant en froid avec Bayrou, il a proposé au béarnais Jean Lassalle d'organiser une sympathique réception avec visite de l'écomusée des espadrilles (ne pas oublier de prendre les commandes ) et un banquet avec port du béret obligatoire) avec fines saillies de fin de repas (*) et concours de chants de bergers. Le routard de la soie qui en a ras la théière des peuplades qui veulent leur indépendance a accepté la séquence nostalgie sur la tombe de l'aieule. De quoi ramener de beaux selfies. Le vol du retour (bilan carbone négligeable), laissera au diplômé de l'enseignement supérieur français de convoquer les souvenirs approximatifs de ses cours de diplomatie. Est-ce la piètre qualité des professeurs, sa bêtise crasse ou des névroses de l'enfance jamais guéries, mais son spécialité s'est limitée au "géonarcissisme", option théâtre. Quand on sait qu'il eut comme condisciple une incertaine Oudea-Castera, on comprend la volonté du chef de saborder l'ENA. A propos, espérons que la ministre saura réfréner son envie d'offrir Doudou, la mascotte des jeux olympiques à monsieur Xi qui pourrait mal le prendre et mettre fin sur le champ aux relations avec la patrie des droits de l'homme et du Coubertin. Quelle catastrophe à moins de cent jours des jeux olympiques, au moment où la planète à les yeux rivés sur la France !
(*) genre " le jour où les dictateurs voteront, Xi sera chef d'espadrille)"