Après avoir perdu l'épreuve du serrage de louche, remportée par le promoteur americain de fake news, il a enregistré une nouvelle défaite au bras de fer avec le candidat russe. Il a ensuite égaré son totem d'invincibilité lorsque les candidats gilets jaunes lui ont fichu la plus grande frayeur de sa vie, juste après s'être ridiculisé tout seul dans l'épisode de la « Cour de récré » (disputée en tandem avec Benalla). La dernière épreuve qu'il a perdue, la Fessée Electorale puisque les indicateurs soulignent une déculottée à venir infligée par les orphelins de Pétain dont il avait annoncé qu'il leur trouverait une place en crèche. Pour se refaire la cerise, il s'inscrit à "Chef de guerre", sans toutefois recueillir une adhésion suffisante pour lui permettre de continuer la partie. Comme le lui souffle un des communicants qui dirigent le pays, "à moins de 50 jours des jeux olympiques", il reste une dernière carte, l'épreuve de la « Visite d'Etat ». Par un heureux hasard, le candidat de la zone Amérique dans son opération "récolte des voix", accepte de participer à l'anniversaire du débarquement, à condition d'être photographié avec Zelenski le médiatique. Le candidat Macron emploie ce qui lui reste d'entregent pour satisfaire cette exigence. Grâce à cette épreuve, il dispose de cinq jours supplémentaires avant l'élimination, pour gagner les points d’importance qui lui font défaut. Conscient qu'il n'a plus droit à l'erreur. il opte pour l'option dite du déploiement des fastes de la république, pour afficher son reste de pouvoir. Tout d'abord, il privatise le réseau routier, de l'aéroport d'Orly à jusqu'à la mer avec un détour par la place de la Concorde. Pour une fois, ses obligés des medias évitent de diffuser les images d'automobilistes qui s'estiment pris en otage. Comme preuve de force musculaire, il assène de fortes bourrades dans le dos de solides footeux, allant jusqu'à tirer quelques oreilles dans une majesté toute napoléonienne. Avec le dîner officiel, il passe un dernier test primordial tant le jury est particulièrement attentif aux fautes de goût. L'argenterie est essuyée, les nappes repassées, l'ambiance empesée, bref du classique peut-être un poil trop polissé. Il en faudra davantage pour éviter l'élimination. Côté convives, en fait d'invités prestigieux, ce sont principalement des invités prestigueux qui montént les marches de ce festival de crânes. Tel un sportif arrivant au bras de spéculations immobilières nuisibles à l'environnement, un tâcheron du cinéma accompagné de casseroles d'agressions sexuelles et le nouveau très très riche qui fait sa loi dans la capitale. En portant son toast de bienvenue, le candidat français fait remarquer que lui au moins, les manants, il les matte avec succès puisque, même au plus fort de leurs attaques, les ennemis de l'équipe jaune n'avaient pas réussi d'envahir le parc de l'Elysée (1). Il reste un ultime atout, la soirée festive qu'organise inopinément un groupe de supporters bassino-sceptiques autour du bassin de la place de la Concorde. Reste à savoir combien de points d'animation lui attribuera son invité américain dont la chambre se trouve juste au dessus. Patience. À l'heure où nous mettons sous presse, les résultats ne sont pas encore connus mais nul doute qu'il trouvera une solution bricolée à la va vite. On parie ?
(1) On en profite pour recommander aux propriétaires de résidences de luxe à la recherche d''une protection efficace d'équiper leurs domaines du mouton "Choose la France" qui s'ébat dans le parc élyséen de préférence aux oies du Capitole dont l'inefficacité pour ne pas dire la complicité avec les assaillants a été prouvée. Parce que c'est pas pour critiquer mais tout de même...