Après les jeux de Sotchi, ceux de Pékin, l’aberration qatarie, pas seulement environnementale la Fifa organise son mondial 2026 chez notre meilleur allié qui multiplie les actions racistes, antifeministes, liberticides, toujours violentes, un pays envahi par l'obscurantisme et les mensonges des médias à la botte. En participant à cette mascarade, ce qu’ils feront, n’en doutons pas, les footballeurs français, leurs dirigeants, les spectateurs et les responsables publics se rendront complices du lider maximo et chef de guerre, Sleepy Donald.
la diplomatie par le sport. Hitler, Videla, Poutine, Xi ji Ping (1) et Macron ont tous mesuré l’intérêt de s'engager dans une diplomatie par le sport. Aujourd'hui, Trump, son entourage et ses électeurs déclarent la guerre aux gouvernements européens et s'allient au tyran russe pour laisser massacrer peinard, la population ukrainienne, se contentant s'anonner le prompteur rédigé par Poutine. En fait, Trump inscrit sa présidence dans la logique du plan Marshall et de l'aide qui permit que des dictatures fantoches mais sanguinaires, prennent le pouvoir en Amérique latine (cf Bateaux compagnies de Jean-Max Brua). Certes Le pen et Bardella, repeints en democrates présentable par un politotope (?) complice, n’ont rien de Pinochet. Au moins tant qu’ils ne sont pas à l’Élysée. Infantino, une autre crapule corrompue, président d’une organisation qui "ne fait pas de politique" vient de décerner son premier prix de la paix de la Fifa au décérébré qui ne l'est pas tant que ça.
Il ne faut pas politiser le sport. "la fédération internationale de judo a décidé de réintégrer les athlètes russes sous les couleurs de leur pays" (France info -27/11/2025). Un geste qui "est important et symbolique " pour Poutine. Le sinistre Coubertin aurait-il proclamé cette décision prise au nom de l'amitié entre les peuples et de la paix dans le monde’ le paravent habituel derrière lequel se planquent Macron, ses ministres, les médias, les équipementiers et la très grande majorité des français, tous belant qu'on ne doit pas mélanger sport et politique, afin que rien ne vienne gâcher de précieux moments de plaisir et de business que procurent les compétitions sportives, les bookmakers et les sites de paris en ligne n'étant pas les derniers à en profiter.
La complainte du sportif aux USA. J’en prends le pari, pas un footeux ne manquera à l'appel. Pas un responsable politique ne se privera de l’opportunité d’instrumentaliser à son profit, "la guerre de tous contre chacun" (J.M. Brohm) avec l’onction de médias qui ressassent les mêmes arguments en boucle pour de donner une apparence plus acceptable à le compétition sportive devenue une part importante de leur fond de commerce. "Faut pas les priver de leur rêve (2) ", "ils ont sacrifié leur vie au sport", "si je n'y vais pas, un autre ira à ma place" ou encore et plus faux -cul l’excuse imparable "on y va pour se renseigner et témoigner". Cet argument entendu à l’occasion des J.O de Pékin, connut un vrai succès pour la coupe du monde de foot de l’Argentine des colonels à qui l’Infantino de l’époque n’avait pas osé attribuer le prix de la démocratie et des libertés. En revanche, les faux-culs Platini, Trésor, "l'ange vert" Rocheteau et leurs coéquipiers sous la houlette de leur mentor Hidalgo eurent le culot de prétendre qu’ils iraient au mondial dans le but (sic) d’aider le peuple argentin. On espère qu’ils n’ont pas dû leur défaite face à l’équipe des fascistes aux cris des prisonniers torturés par la gestapo locale dans les sous-sols de l'école de mécanique de la marine voisine (3). D’ailleurs, sauf erreur une délicate attention faisait interrompre les tortures le temps des rencontres. La preuve que le foot est bon pour les prisonniers politiques.
On m’objectera peut être que Trump n'est pas (encore) Videla, à ceci près qu’il recycle les méthodes de ses prédécesseurs pour déstabiliser les régimes qui ne sont pas à sa botte (4). Quant au boycott, en 2025, le gouvernement espagnol et des groupes palestiniens se contentent d’y appeler seulement au cas où l’équipe d’Israël ne serait pas exclue de la compétition. Le reste est donc plus acceptable ?
Et si des équipes féminines avaient été inscrites ? Les footballeuses auraient elles accepté de servir de caution à un pouvoir ennemi de femmes qu'il ne considère que comme objet de plaisir et de reproduction au service des hommes et des tâches ménagères ?
L’amitié entre les peuples. La competition se déroulera sur trois pays, le Canada convoité par le cow-boy et le Mexique dont l'abruti en chef proclame les rastaquoueres indésirables et dont il essaye l'invasion avec sa ligne Maginot locale. Qu’adviendrait-il si les joueurs mexicains devaient disputer un match aux Usa ? Auraient-ils un visa même temporaire ? Devraient-ils agenouiller devant le Parrain et lui baiser la main ? Seraient-ils envoyés à Guantanamo en cas de victoire sur l’équipe des USA ? Quant aux français, va savoir si Trump n’utiliserait pas le premier prétexte venu pour emprisonner la délégation islamo-communiste et la déporter au Nicaragua ? J'exagère ? Pas vraiment puisque le lider maxifacho a prévenu son affidé Infantino que les matches qui doivent se dérouler chez ces chiens de Democrates pourraient être transférés dans des villes répoublicaines. Au nom de la Sécurité. Allez Trump, encore un effort et l’ensemble des matches pourraient avoir lieu à Mar-a-lago. Toujours pour raison de sécurité. Infantino ne devrait formuler aucune objection.
La Cop à Trump, c'est son mondial (ou vice-versa). En 2026, inflation oblige, le nombre d’équipes participant à la grande fête du sport passera à quarante huit. C’est bon pour le business, peut-être un peu moins pour "la planète ", sauf si les participants s’y rendaient en planche à voile (des musulmanes infiltrées ?). Peut-on priver le monde de ce plaisir populaire, accessible à ceux qui peuvent débourser une somme importante. Un exemple, assisrer au match de poule France Sénégal revient à quelques centaines d’euros, entre 150 et 350 € pour une simple place pas très bien située et aux environs de 2 760$ pour être dans la tribune champion's club. Pour le prix, la bouffe est incluse, sans plus (5). Mais le succès plus ou moins populaire devrait être au rendez-vous. Et ça commence avec le tapage médiatique organisé autour du peu palpitant tirage au sort des poules.
Premier couac. Sur le site sports.fr : "premier couac pour les bleus", ils n'ont pas encore trouvé leur camp de base idéal." Après l’invasion de l’islam, un nouveau péril guette la communauté nationale, les bleus, réduits à l'état de F.R.D.F. (Footeux Fans Domicile Fixe). De quoi miner un peu plus encore le moral d’une nation déjà sur le déclin. S’agit-il d'un coup bas supplémentaire de notre allié Trump ? L’entraîneur Deschamps devrait demander au Premier Supporter qui se cramponne au pouvoir, d’intervenir. Une façon de justifierses ses émoluments et les divers avantages attachés à la fonction tout en trouvant une occasion d’occuper un temps libre dont il ne sait vraiment plus que faire. Là au moins, il n’aura pas à redouter des tacles narcotrafiqués ni des hors-jeux budgétaires.
Par ici la bonne com'. Le jour de la finale arrive. Mexique contre USA. Une ola envahit le stade pour saluer la victoire de l’équipe du Mexique après que l'équipe des USA ait pris un but assassin. Outré par ce qu'il voit sur le tableau d'affichage, un coup des woke, Le pachyderme à lacbanane orange demande à l'arbitre d'inverser le résultat, une faveur qui lui est bien évidemment accordée. Les haut parleurs diffusent alors les premières notes de Ymca, le nouvel hymne national des USA (6).. Trump se lève, effectue ses gesticulations habituelles avant de saluer l’assistance d’un "You are great, you make a very good match". La scène sera multi-diffusée sur les écrans des médias et des instagrammeurs de la planète.
La compétition sportive prépare à l'obéissance, à la soumission et à marcher sur les mains des copains. Le lendemain matin, le réveil sonne. J'ouvre les yeux. La radio du service public rend compte de la victoire remportée par l'équipe de Trump qui proifite de l'occasion pour annoncer l'invasion du narcoétat vénézuélien, l'annexion de l'Alaska et une attaque de l'Europe avec le soutien des troupes russes dans les jours à venir. La sirène de mon réveil sonne, c'est l'heure d'aller travailler. La radio d'état rend compte de l'événement sportif et des suites qui y sont données. Il ne s'agit dinc pas d'un cauchemar. La commentatrice se félicite de la clairvoyance du chef de l'état qui a mobilisé un réservoir de chair à canon peu utile sinon qu'il est supposé favoriser la cohésion nationale, combattre ces salopards de pacifistes et nous ouvrir la barrière en chantant.
(1) le fameux "en même temps" chinois. La diplomatie par le sport et la verroterie d'une paire de pandas.
(2) lors des jo de Paris, on se rappelle la d'enfants gâtés du judo interpelant les autorités olympiques pour obtenir le droit de circuler dans les couloirs réservés aux véhicules prioritaires, entre l'Insep et la capitale. Les embouteillages c'est bon pour les pékins, les zathlethes doivent eux, bénéficier d'un statut qui leur évite les menus tracas de la vie quotidienne. Pauv's chous.
(3) situé à huit cents mètres du stade, un des sept centDès s centres d'emprisonnement.
(4) progrès considerable, plutôt qu’une grève des camionneurs, les services des algorithmes des réseaux sociaux et de l’intelligence artificielle.
(5) Le lendemain du tirage au sort, il ne restait plus qu'une seule place disponible.
(6) this land is your land, la chanson de Woody Guthrie aurait été un hymne national très acceptable, puisqu'il semble qu'il en faille toujours un. Mais Guthrie a eu le tort d'écrire sur sa guitare "this machine kills fascists" et de soutenir les luttes de tous les exploités du pays.