"Sébastien Lecornu : Nicolas Sarkozy a reçu le nouveau Premier ministre dans ses bureaux ce midi." Quelques lignes plus loin, on apprend que cette rencontre a été complétée par une invitation à dejeuner ((site Bfmtv - 11/ 09/2025 à 15h04).
Quels enseignements tirer de cette dépêche ?
- Tout d’abord, bien qu’insupportable, le correcteur automatique de ma tablette est doté d'un humour indéniable qui lui fait transformer "Lecornu" en "Méconnu". A ce propos, quelqu'un saurait -il comment mettre fin aux agissements de ce "correcteur" ? Pour ceux de Lecornu, il faudra probablement attendre quelques jours ; cette fois le correcteur transforme "Lecornu" en "L’économie", preuve que l’intelligence virtuelle existe et qu’elle est traversée par d’étonnants éclairs de lucidité.
- Confondre le 57 rue de Varenne avec le 77 de l'avenue de Miromesnil ! La qualité des exercices d'orientation dispensés par le ministère des armées a sérieusement baissée, de quoi expliquer la dégringolade du classement pisa. De quoi être inquiet que ce type soit chargé de garder le cap et de suivre la boussole présidentielle. Ajouter "demander un gps" à sa lettre au père Noël, Encore faut-il ...
- De l'utilité des privilèges réservés aux anciens présidents d’une république en faillite. La mise à disposition de locaux permet aux solliciteurs de se rendre à Canossa, baiser le Saint Bracelet que nul, hélas, ne parvenait à retrouver (sans doute volait-il vers les côtes du Brésil ) afin de se faire adouber. La somme mensuelle allouée à vie jointe à celle de collaborateurs a permis à monsieur Sarkozy de ne pas laisser son jeune affidé repartir le ventre vide. Les deux hommes ont-ils au moins évoqué le sort de ces collaborateurs pour décider s’ils devront ou non travailler gracieusement pendant les deux jours fériés qui cristallisent les mécontentements ? Si cette mesure devait être abandonnée, on en devinerait l’origine.
- L’affaire du bracelet électronique : on ne sait toujours pas si monsieur Sarkozy devra rendre son bracelet électronique au mobilier de France ou s’il pourra le conserver par devers lui au titre de souvenir personnel ou dans l’attente d’une prochaine condamnation. On ignore également si la question de l’exonération judiciaire à vie des actes et des décisions des dirigeants a été tranchée, selon le principe qui veut que ce qui est bon pour la démocratie trumpienne l’est tout autant pour la démocratie française.