Un va-t-en guerre nommé Macron

Après quelques timides et stériles tentatives d'intimider Poutine, Modi, Erdogan et Xi, notre président de la république s'est résolu à affronter un adversaire qui soit moins glorieux mais davantage à sa portée. Rentabiliser ses leçons de boxe sans sombrer dans le ridicule comme ce fut également le cas dans ses combats contre l'ennemi intérieur à l'occasion de l'affaire Benalla et des gilets jaunes par exemple qui tournèrent au fiasco. Semblable à un catcheur qui défie son adversaire en montant sur le ring, le gars a effectivement la gueule mais à part ça ? Quand l’honneur de la France est en jeu, la question mérite de figurer à l'ordre du jour du conseil des ministres. Choose l'adversaire, autrement dit, qui le président pourrait-il affronter sans craindre un K.O. ? La ministre des jeuzo fit proposa le roi d'Espagne, la saison des corridas étant finie, le risque de subir des piques serait limité. Son intervention déclencha une fois encore les moqueries de ses collègues, Felipe VI n'étant pas digne de la foudre présidentielle. Sauf que … le président se souvint qu'un message posté sur Toc-Toc annonçait la délocalisation d'un footballeur qatari du PSG. « À moins de 80 jours du plus grand événement sportif de la planète » ®, le casus belli ne pouvait pas rester impuni. Dans le cadre du réarmement sportif, la réponse devait être  intransigeante et même un peu bravache.  Elle le fut : « Je compte sur le real de Madrid pour libérer M'Bappe pour les jeux olympiques.» Sinon … sinon quoi ? Je viens vous casser la figure, Majesté ? Rendez-vous sur les rives de la Bidassoa pour connaître le dénouement de ce jeu du qu'Ibère gagne.
(1) Étonnante cette manie qu'ont E.Philippe, E. Macron et d'autres dirigeants de s'afficher en plein effort, sur un ring en portant des gants ou comme Poutine, un kimono. Manque de confiance en soi ou besoin de dominer et de piétiner le reste de l'humanité ?