Pacifiste en chef, Macron : "Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où l'Iran posséderait la bombe atomique, car c'est une menace pour notre sécurité à tous." Sans la bourrasque qui a fait s’envoler le reste de son intervention, il aurait précisé que c’était impossible, neuf pays possèd1nt l'arme atomique. Russie, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Inde, Pakistan, Israël et Corée du Nord, autant des pays (1) qui ont porté à leur tête des malades mentaux aux egos surdimensionnes et qui ne supportent que les servilites courtisanes auxquelles ils sont habitués. Pendant sa conférence de presse, monsieur Macron a présenté un exposé en 4 points digne d’un concours d'entrée à l’Ena.
1) L’été étant une période d’étiage informationnel, autant fournir aux médias de quoi s’occuper pour éviter qu’ils me les brisent menu en ratiocinant sur la faisabilité d’une éventuelle dissolution voire de ma démission. Et puis, ça m’occupe.
2) le chef des armées n’exclut pas l’entrée en guerre de la France, une incongruite qui ne peut s’expliquer que par les rumeurs d’une possible mise sous tutelle par le Fmi, affront en forme de Requiem pour le "Mozart de la finance". Seule solution pour renflouer les caisses, la vente d’armes aux belligérants. Pour cela, mieux que le salon du Bourget, des démonstrations grandeur nature et in vivo de la production française, unanimement reconnue pour sa qualité et celle de ses intermédiaires qui se sucrent avec des commissions occultes. Tant pis s’il faut payer un peu de sa personne, enfin de la personne de la population.
3) En désignant un ennemi, extérieur ou interieur, en s’aventurant dans des guerres, les Poutine, Netanyahou, Khamenei, kim jong-un ou King Kong Trump, parviennent à se maintenir au pouvoir. Sans compter que l’engagement dans un conflit facilite l’acceptation d’un ensemble de mesures qui seraient impopulaires. Deux exemples viennent à l’appui de cette affirmation : l’avertissement aussitôt dégainé par Macron sur "les conséquences économiques prévisibles" et la demande de Retaillleau pour " un renforcement des mesures de vigilance".
4) Toil, sweet and tears ... Emmanuel -Winston - Macron . Toil, le " labeur"Toil avec l’occasion rêvée pour imposer la retraite à 67 ans, la sueur, "sweet" des 45 heures hebdomadaires, les "tears" larmes devant la privatisation des services publics. Il suffit d’ajouter un peu du "blood" qui sera inévitablement versé pour espérer passer pour un Churchill suffisamment crédible. Même si nul n’ignore que, dans cette comedia dell’orrore, son rôle se limite à un emploi de Matamore.
(1) A l'exception de la république française.