Quels crétins les grecs, sont-ils imbéciles les anglais qui n’ont pas été fichues de présenter un bilan financier à l’équilibre. Avec les JO de Paris, on allait voir c’que l’on allait voir. Une fois encore, la planète admirative serait une fois encore ébahie devant la manifestation du génie français. Pas question de piocher dans la cassette des phynances publiques. En 2016, le COJO évaluait le coût des jeux à moins de 4 milliards d'euros, un montant que les partenaires privés seraient fiers et heureux de compenser. Depuis la participation des contribuables a régulièrement été revue à la hausse pour atteindre les 9 milliards d’euros à la veille de l’ouverture du cirque sportif. Les "experts" reconnaissaient que la note finale serait plus salée qu’annoncée mais ils se réjouissaient de l’impact positif que ces jeux olympiques ne manqueraient pas d’avoir sur l’activité économique du pays. Et pour longtemps, une affirmation dont on peut saluer la pertinence aujourd'hui. Novembre 2024, la cour des comptes estime que le dépassement devrait sans surprise exploser pour atteindre 1,4 milliard d’euros. C’est la faute à l’inflation, aux mesures de sécurité etc avancent les "experts" qui sont habituellement doués du don de double vue pour justifier les potions qu’ils recommandent. Cette évaluation est calculée d’après les estimations transmises par Bercy or les prévisionnistes de Bercy ... cette évaluation tient-elle compte de la très coûteuse proposition à laquelle le futur professeur d'économie Bruno Lemaire était favorable, le projet de défiscalisation, pour le moment abandonné des gains versés à chacun des médaillés, à leurs coaches, à leurs accompagnants kinés, diététiciens etc ). Pour rappel, l’or leur rapporte 80 000€, l’argent 40 000€ et le bronze 20 000€. Quant à toi, l’assuré Social, l’usager des transports en commun, le parent d’élève,l’étudiant, l’intermittent, les nuits d’insomnie tu te consoleras en comptant les médailles des athlètes français et en versant une larme tricolore sur la fierté que tu en as retiréé, drapeau tricolore à la main, moulé dans un tee-shirt bleu.
Et le bilan environnemental ? L’idole de Léa Salamé et chef du Cojo, les militantes de l’environnement Hidalgo, Pecresse et Oudea-Castera reconnaitront-elles un autre résultat catastrophique, celui du bilan carbone de ces jeux qui ont été unanimement présentés comme "durables". Là encore, les prévisionnistes ont fait preuve d’une prescience admirable en oubliant de tenir compte des déplacements aériens des dix mille athlètes, de leur deux fois plus d’accompagnateurs et des 1,7 millions de visiteurs étrangers qui sont venus en France pourl’occasion. Sans doute plutôt qu’en avion sont-ils venus à pied, à vélo ou en planche à voile ? Un argument qui comme le dirait l’Ane de Paris, est digne d’un gnangnangnan.