Les comtes du Chat bot

Pourquoi les nobliaux numériques baptisent-ils leurs rejetons Caroline de Mediapart ou Sporty de Decathlon ? Pour tenter de répondre à cette question il faut se plonger dans la littérature qui traite des chatbots. On saluera au passage, la performance du DRH de Decathlon qui a réussi à recruter un Sporty au nom parfaitement raccord avec la raison sociale de l’entreprise.  Et "Caroline de Mediapart", de quoi est-elle le prénom, la division genrée du travail la condamne-t-elle à s'user les yeux usés derrière un écran ? Soucieux de contribuer à l’enrichissement des connaissances de l’humanite, l’exploration des traités d’héraldique, l’étude des blases des nobles confirme qu' ”un nom féminin semble (connaître davantage de) popularité parmi les chatbots et les assistants vocaux actuels”. Il  renvoie une image de douceur qui est censée calmer les  clients mécontents et réduire la charge de travail des services juridiques. Ce qui explique que les ouragans s'appellent Katrina et les dictateurs Vladimir. Avec les candidatures de "Lucie", "Laurence" et "Huguette", candidates au poste de première Chatbote, le choix de monsieur Macron aurait dû s’en trouver facilité dans une période où montent les ardeurs belliqueuses d’un pays qu’il a contribué à fracturer or, elles ont toutes été refusées. Il semblequeleprésident préfère un assistant Benjamin, Jordan ou mieux encoré Emmanuel. Et toi, Mediapart que caches-tu derrière ton chatbot ? Un quelconque Roger, un éventuel Jean Pierre ou tout simplement, une furie du nom de Caroline ? Dix huit heures, l’heure des contes d’apéro ...  Madame Cendrillon, un vair s’il vous plaît… 
Ps : Afflelou, le docteur "au petits soins" prescrit deux verres pour faciliter les contacts, d’autant que c’est plus simple pour “Tchintchin”.