Quelle sera la prochaine victime des publicitaires ? Les contes d’A Perrault qui devront porter la mention "à consommer avec modération" avec contrôles d’alcoolémie dans les écoles maternelles ? L’interdiction de lire la petite marchande d’allumettes l’été, dans les zones forestières sera-t-elle prononcée ? Et l’histoire du petit poucet, interdite pendant la diffusion d’une alerte enlèvement ?
Les campagnes législatives et présidentielle à venir, ne devraient pas manquer pas de publicités vantant la magie électorale des pères Noël de circonstance aux hottes surchargées de cadeaux. S'affranchir des promesses sera-t-il ensuite taxé ? Les x grands méchants loups rouge-bruns que les médias s’obstinent depuis des années à présenter comme de sympathiques bergers, pourraient cette foisci faire carton plein. D’ici là, il faut s’attendre à ce que le loup soit accusé d’avoir transmis à l’électeur le virus mortifère de dermatose extrémiste.
Faut-il suspecter la publicité de vouloir chercher autre chose que de chercher à"faire le buzz" avec une saynette humoristique qui montre un loup polissé, aux dents et aux ongles limés en train de se convertit aux joies vegetariennes, devenues tendance ? Sans doute pas. Néanmoins son message est une adhésion au consensuel, moquant le débat et l’affrontement. Un message dont pourrait se réjouir le pacifiste que je suis, si je n’y voyais une ode à la soumission et un hommage à une mue factice des loups gris-Turquie ou vert de gris façon nazie, leur pelage restant d’extreme droite.
Inquiétant dans une période où nombreux sont ceux qui considérent que Poutine est eans son bon droit et que Trump, bien que personnage foutraque met son pays first ou que puisque la meute Bardella, le pen, Knaffo n’a jamais été essayée... d’ailleurs, les sondages d’opinion s’ingénient à mettre en avant un besoin d’autorité supposé qui camoufle l’autoritarisme et les privations de libertés qui les accompagnent. Même si cette interprétation est tirée par les cheveux, on admettra qu’il y a de quoi se faire peur. Surtout quand le nombre de "j’aime ", cette jauge ultime d’évaluation de la qualité d’une production, voit les compteurs exploser.