Vous ne voulez pas de nous, rassurez-vous, c’est réciproque, le 18 juin 2026, Gianni Infantino manque de s'étouffer lorsque les joueurs et les supporters de toutes les équipes nationales qualifiées pour le mondial de football 2026 refusent de se rendre dans le pays de l’oncle Donald pour y disputer les rencontres prévues. Ce sera le Mexique, le Canada ou rien et si c’est rien, la guerre du foot n'aura pas lieu, ni aux USA ni ailleurs.
Infantino, le président affairiste de la Fifa, médaillé de l’ordre de l’amitié russe, exilé fiscal dans le canton de Fribourg mais résidant au Qatar où ses enfants sont scolarisés avait pourtant tout organisé au petit poil, devancant le moindre désir de son copain d’affaires, l’agent toxique orange américain, depuis son besoin compulsif d’occuper le devant de la scène, jusqu’à son addiction maladive à la popularité, en passant par sa passion pour les affaires, hélas pas toujours récompensée par quelques faillites retentissantes. On ne guérit jamais de son enfance...
Il s’en était donné du mal l’Infantino pour make the mondial 2026 great again et à la démesure de son complice. Se donner autant de mal pour passer le mondial US à la taille XX avec un traitement aux hormones affairistes pour le faire passer de 32 équipes à 48, histoire de se gaver d’un peu plus de fric encore que précédemment puisqu’il fallait augmenter le nombre de villes qui accueilleraient l’événement. Bon pour le business et ma cote de popularité qu’il bichait le vilain pou vaniteux à la casquette. Il se voyait déjà dans son Versailles de Mar-a-Lago où se déroulerait la cérémonie d'ouverture, en train d’effectuer ses gesticulations favorites sur l’air fétiche de sa campagne. Sûr que le patron de la Fifa serait récompensé de ses gentilles attentions. Au moins pendant quelques semaines.

"My business needs you". Voir l’Oeuvre de Sa Vie s’écrouler en un instant a de quoi rendre neurasthenique n’importe qui surtout quand 16 villes des USA (16 villes, tu réalises ?), voient s’éloigner le jackpot touristique promis depuis de longues années. Dans ce pays où les armes sont en vente libre, méfi Infantino, le grand magamouchi lui-même a payé pour le savoir. Tout ça parce que des pleurnichards un peu trop susceptibles voudraient être traités comme n’importe quel redneck. Jamais contents ces animaux, toujours à se plaindre des conditions d’obtention des visas (1) et de leurs délais (2) mais quand on propose un "hunger games" dont les vainqueurs gagneraient la nationalité américaine, il y a toujours un woke ou un démocrate pour critiquer.
Tout part à vau l’eau, Ukraine, bande de Gaza, émeutes, Iran... "Adjo" prix Nobel et mid-terms. Pour se refaire la cerise (Make Cherry Great Again) et vanter la « grandeur » américaine, il reste encore au vieillard à la tête du pays les jeux olympiques de 2028 et l’autre mondial, celui de 2031 sans intérêt puisque les joueuses ne porteront pas de bas résilles, que leurs shorts n’auront pas de paillettes et qu’elles ne joueront pas topless. Autant qu’elles restent chez elles à faire réciter la bible à leurs gosses.
Avoir un bon copain. Pour consoler son obligé, Infantino qui a reçu la médaille du "very strong guy qui a fait un really good job", a fait venir une équipe de foot du pays de Meloni dans le bureau ovale. Le président en a profité pour offrir aux réseaux sociaux une de ses trumpettes qui devraient le conduire directement chez un psy. Que ce clown puisse décider à peu près tout seul de faire sauter la planète, maintenant ou s’il préfère attendre 15 jours, laisse songeur sur la réalité des garde-fous présents dans la "grande démocratie américaine " tellement vantée dans nos médias (3). Hélas, comme indiqué plus haut, tout ceci n’est qu’un rêve
(1) pire que parcours sup’ ... https://www.april-international.com/fr/assurance/guide/comment-preparer-un-entretien-pour-lobtention-dun-visa-aux-etats-unis
(2) le temps d’attente moyen est de 260 jours. L’impetrant est alors convoqué pour un entretien (2) à l’issue duquel il peut se voir refuser le précieux sésame. Délai porté à 670 jours pour les colombiens, 458 pour les mexicains et 404 jours pour les voyageurs en provenance d’Inde. Il n’est pas précisé si l’entretien comprend un passage au détecteur de mensonges ni si les candidats recalés sont transférés à Mar-a-lago ou à Guantanamo.
(3) sans remonter jusqu’à Neron et Caligula, on en connaît d’autres qui se cramponnerent au pouvoir bien que se sachant atteints d’une pathologie qui affecte leur exercice du pouvoir. Mitterrand, Pompidou, Eltsine, Mao, Biden pour n’en citer que quelques uns.