- choisir un sujet propre à nourrir la haine des protagonistes. L'immigration, l'insécurité et les incivilités etc. Soigner les fake news qui de toute façon n'existent pas puisque toutes les informations se valent.
- reprendre la méthode Marchais qui a fait ses preuves en étant attentif à sélectionner des "personnages" hauts en couleur et des grandes gueules.
- privilégier la fraîcheur de l'ignorance et le choc des mensonges à la pesanteur d’un raisonnement construit mais qui rebute les téléspectateurs et les incite à changer de canal.
- puiser dans le vivier des diplômés d’une université populiste plutôt d’inviter des chercheurs dont les arguments deviennent vite barbants.
- ne pas hésiter à couper la parole aux trop longues interventions. Un bon débat doit avoir du rythme.
- au cas où la courbe d'audience tomberait, incruster des bandeaux "urgence" ou "priorité au direct" pour remobiliser l’attention des auditeurs. Priorité aux rentrées publicitaires.
- sélectionner les appels d'auditeurs qui fleurent bon l'invective et le bon sens franchouillard.
- greffer une oreillette, indispensable pour prévenir les chutes d'audience
* Charles T. auditeur d'outre tombe : "quel à-peu-près désespérant !"