Bulletin d'alerte électorale : prévision de fortes pluies autoritaires accompagnées de coups de tonnerre jupitériens - risques de grêle démocratique sur plus de 90% du territoire avec tornade identitaire.
Spectacle retransmis en direct et en multi-replays sur Cnews et France Infaux :
En lever de rideau :
- « les promesses », un spectacle éculé de magie à deux tours. A déconseiller aux personnes crédules et naïves.
- « L'âge de la retraite de madame est avancé, sauf pour les centrales nucléaires », une fantaisie xénophobe du Fn.
- « Mais n'cass’ donc pas tes jouets », un vaudeville dramatique pour soir de défaite. Le succès de cette fin de saison, écrit, mis en scène et interprété par le théâtre Renaissance (direction E. Macron). .
- En vedette russe, le contre-ténor Eric, de la troupe Bolloré interprétera son succès international « A l'oued, rien de nouveau ».
Après quelques semaines d'entracte l'orchestre symphonique électoral interprétera quelques morceaux choisis.
La troupe de la brave M' s'attaquera sous la direction du chef Darmanin à « la Chevauchée des Vaches Qui Rient », un opéra déprimant qui se finit avec une inévitable partie au violon.
La musique contemporaine sera présente avec «le bruit et la fureur », une pièce pour grosse caisse et exclusions. Composée et interprétée par Jean Luc Ronchon, cette œuvre bénéficie des derniers apports de la technologie, comme le miracle des hologrammes donnant l’impression d'être toujours sous le regard du chef, même à quelques dizaines de kilomètres de distance.
Dans un répertoire plus baroque qui compte de nombreux supporters, la chorale M.M.M. (Marion Marine, Mariani) fera tonner "le canon de KimXiPoutine ».
« Les contes de ma mère Martine ». Très loin d’avoir la qualité requise pour figurer dans le répertoire musical français, ce morceau à pourtant la faveur de très nombreux électeurs. «Le sacre du printemps » ou « Pavane pour une infante défunte » avaient été programmés mais devant le refus des lobbies climato-sceptiques pour le premier et celui des adorateurs du culte de Bribri les pièces Jaunes, l'organisateur a préféré jouer doucement les basses.
Un contretemps de dernière minute oblige les organisateurs à déprogrammer l’hymne à la joie de la neuvième symphonie de Beethoven pour la remplacer par « Ma vlast » (traduction française : vas-y moldau) ou ma patrie et seulement elle, le tube de Smetana que le conducator Orban, venu en voisin, mènera à la baguette.
Le moment sera enfin venu d’assister au Requiem de Macron, la messe des morts (juin 2024) interprétée et scènographiée par l'auteur ( avec en alternance G. Attal dans le rôle titre ).
Parmi les musiciens de l'orchestre symphonique électoral, une mention spéciale au pupitre des joueurs de pipeau pour leur opiniâtreté à souffler leurs propositions en espérant charmer les oreilles des électeurs, malgré une désaffection constante.