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Billet de blog 23 décembre 2025

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La cyber-attaque à la portée de toutes les entreprises

Des panoplies de cow-boy ringardisees, celles de "responsable politique" dévalorisées quant aux dinettes, à peine déballées, elles partent au recyclage. Il ne plus guère qu’une panoplie de cyber-attaquant pour allumer la magie de noël dans les yeux des petits et des grands.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avec "67% des entreprises françaises, victimes d'au moins une cyberattaque en 2024, contre 53 % en 2023", les cyber-attaques ont le vent en poupe (Rapport Hiscox, 2024 du 24 juin 2025) et il n'y a aucune raison que ça s'arrête. Une raison supplémentaire pour nos champions du "Choose la france", dont quelques uns ne sont pas encore enfuis dans des paradis fiscaux ou vers des contrées dont les normes leur paraissent moins contraignantes, ou qu’ils n'aient pas traversé l'Atlantic à cause de déchirements familiaux.

En étant leader dans ce secteur, après les Usa, tout de même,  la France engrange un succès flatteur dans la fuites de données (*). Il serait bêta que, dans sa grandeur, le génie français n’ait pas inspiré les créateurs. Bonne nouvelle, c’est déjà le cas avec des versions cyber-attaques adaptées à l'âge et aux intérêts des cibles visées, sur le modèle des "Martine à.... ". Parmi les titres, disponibles en pré-commande, "Cyber-attaque à l'hôpital", "Cyber-attaque à Edf", "Cyber-attaque chez les foics" ou tout juste sorti des ateliers, "Cyber-attaque à la Poste". On ne saurait passer sous silence la contribution déterminante bien qu'involontaire des individuels au rayonnement du discours sur les garanties de sûreté promises par les industriels de l'informatique. Pour une fois que les virus ne sont pas d’origine animale... 

Penser futur. Parmi les pistes explorées par la chambre des professionnels du secteur, "Cyber-attaque à la centrale nucléaire ", "Cyber-attaque à l'aéroport " et "Cyber-attaque aux municipales ". Eepuis une cinquantaine d'années, les différents gouvernements clament et proclament que comme le nucléaire, l'informatique est notre avenir irradié radieux et que sauf à accepter de troquer son iPad contre un crayon et une bougie, il n'y aurait aucune alternative. Si on ne peut plus rien y changer, il ne reste donc qu'à psalmodier un cantique sorti des urnes,  "Ayons confiance".     

(*) En fonction de la taille de l'entreprise, une cyberattaque coûte en moyenne entre 466 000 et 100 millions et entraîne la fermeture dans les 18 mois, de 60% de celles qui en ont été victimes. (Données recopiées du site crisehelp)  

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