Piocher dans le trésor des ressources nationales. Il serait temps qu’E Macron consente à suivre les avis du cabinet conseil "G. Lenormand" s’il désire assurer une stabilité aux gouvernements. En effet, dans "Si j’étais président"(1), son œuvre majeure, le chanteur administre une leçon de réalisme politique digne d'un amphi de Sciences Po’. Il suffit d'adapter la composition du gouvernement aux spécificités de l’époque.
L'abus de communication-propagande autour des jeux olympiques et de la compétition sportive, vecteur des vertus du capitalisme comme la soumission, la domination et la guerre de tous contre tous, ont habitué les français à intégrer que "le sport" est devenu la dernière valeur refuge, la boussole d'un peuple en plein désarroi, englué qu'il est dans la tempête de la mondialisation et submergé par une technologie envahissante et destructrice à maints égards. Nul doute que les français soient prêts à confier le gouvernail "au sport" et aux acteurs de son industrie. Davantage qu'une vedette du showbiz, le champion, surtout s’il est médaillé olympique est un héros positif, capable de stimuler le retour aux valeurs fondamentales de l'obéissance et du patriotisme.
un atémi, ça te dit ? Qui nommer à la culture, Riberi ou Simplette ? Et au maintien de l’ordre, qui est le plus apte à donner des coups de boule sinon le populaire Z. Zidane ? Pour le commerce et les intérêts des groupes industriels, un retraité de la NBA comme T. Parker est légitime et pour remplacer le Mickey-Lecornu, la nomination d’un champion olympique paraît le seul choix possible à qui voudrait terminer son second quinquennat peinard. Enfore faut-il savoir manier l’epuisette pour sortir le bon crabex du vivier. Souvenons-nous de l'exemple de Chirac qui s'etait engagé dans cette voie. S'il avait nommé un jydoka ministre des pieces jaunes, il s'était malheureusement agi de Douillet. Comment espérer qu’avec un pseudonyme pareil ce ne soit pas un mollasson incapable de ramener Bernie à la raison. Alors, quand il s'était agi de faire peur aux gauchistes pour le C.P.E., pensez-donc ...
les humiliations, ça suffit. Octobre 2025, l,heure est grave. La France subit une humiliation par jour. Finis les attermoiements et les demi-mesures. Les maîtres du dojo nous apprennent que pour déstabiliser un ennemi plus facilement, il faut utiliser sa force. Dans une époque où les chaines de télévision, les écrans, les réseaux sociaux imposent des rapports de force, brandir la menace de l'intervention d'un pluri-medaillle d’or dans un art martial semble être la meilleure réponse. Le tour d'horizon des prétendants possibles est vite fait. Ce ne sont certainement pas des nageurs tout juste capables d’eclabousser les chaussures des opposants ou de maigrelets pongistes, même jumeaux qui pourraient administrer des coups de raquette ravageurs sur la tête des agences de notation comme sur les volatiles de l'assemblée nationale. Non, ce qu'il faut, c'est un homme, un vrai. Mélenchon étant retenu ailleurs, seul Teddy Riner ferait la maille pour occuper le poste de premier ministre. Le seul qui soit capable de ramener les opposants à la raison d'un simple haussement de sourcils.
Pas de compromis ? un o-soto-gari À moins d'imaginer que les agences de notation puissent craindre des coups de raquette administrés par ou les éclaboussures de nageurs qui ne sortent pas la tête de.l’eau. Seul le judoka, idole des foules et terreur des dojos réussira à les rameher à la raison. Le jour du vote de la motion de confiance, la menace d'un nom On suffirait pour que Retailleau rentre dans le rang. La facho à ses chats-chats et l'insoumise en peau de Trotsky la mettraient rapidement en sourdine devant la menace d'un étranglement des cordes vocales. Pour ramener le clown blanc Attal et l'Auguste Philippe à de meilleurs sentiments, un simple balayage de derrière la tribune suffirait.
La politique ne se ferait plus à la corbeille mais sur le tatami. Le bon sens imposerait que les compétences ministérielles du divin Teddy s'étendent de la rue St Dominique au quai d'Orsay. Imaginons un Poutine, confronté pour une fois à un vrai poids lourd de la politique et l'agent orangé du golf de Mar-a-lago subissant une clef au bras pour une poignée de main suspecte. Calmés les type. Humiliations vengees, testostérone ravalée, à qui le Nobel ?
Donner une seconde jeunesse à la marseillaise. La fermeté seule ne suffirait pas à mettre le pays en ordre, derrière son président si elle n’était accompagnée de manifestations quotidiennes en sa faveur en jouant sur une ferveur populaire à base de marseillaise et de salut au drapeau à l'anglo-saxonne, torse bombé et main sur le coeur. Or, ce que "le Che", J.P. Chevènement, n'avait pas réussi à imposer aux écoliers français (2) Lèa Salamé y est facilement parvenue, faisant se lever un groupe de français très moyens, transformés en chorale nationaliste, pour rendre hommage à un vague médaillé olympique. Le changement c'est maintenant (3).
La seule crainte que pourrait nourrir Macron serait de voir le judoka-premier ministre marcher sur ses plate-bandes. Une hypothèse confortée par les récentes péripéties qui ont agité le marigot des anciens occupants de Matignon, des ingrats tournant casaque et se comportant en cosaques. D'autre part, un sondage établit qu'une candidature Riner à l'élection présidentirlle n’apparaissait pas comme totalement farfelue. Ira-t-on vers un match Riner - Hanouna en 2027 ?
L’auteur de ce billet tient à remercier pour leur participation précieuse bien qu’involontaire, madame Léa Salamé et la babque mutualiste Casden qui s'inquiète de savoir ce que devidnnent "nos" champions
(1) " si j'étais président " une rengaine des annees 80.
(2) lors de son passage au ministère de l'éducation nationale, alors qu'il avait été ministre des armées et des sabotages en Nouvelle-Zélande, Chevènement avait dû retirer son projet devant lr d'un quarteron d'enseignants sauvageons. Raphaël, tu la tiens, la prochaine occupante de la rue de Grenelle.
(3) rediffusion de ce passage édifiant sur la télévision d'état.