"Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée." George Orwell, 1984.

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Les jeux olympiques c'est comme les congés d'été, tous les mauvais coups sont permis. L'autorisation de sillonner le ciel parisien accordée par Attal-la démission aux hélicoptères avec decollage depuis un "vertiport", dernière étape du projet d'expérimentation de taxis volants dans la capitale. Hidalgo qualifie le projet d'aberrant pour des raisons environnementales ; faut dire que question aberrations environnementales, la promotrice d'un événement qui verra augmenter le transport aérien dans des proportions alarmantes, n'a de leçons à recevoir de personne. Il est regrettable que les œillères de Madame moins de 2% l'empêchent de réaliser le danger que cette autorisation représente pour des libertés individuelles déjà bien mal-t- en point. Au passage, le conseil d'état rejette le recours déposé par la mairie de Paris, logique de la part d'une institution censée conseiller le gouvernement (même démissionnaire ?). L'expérimentation est validée et jusqu'au 31 décembre, ces taxis seront autorisés à voler entre 8h et 17h sans pouvoir effectuer plus de deux vols par heure. ADP à qui les français sont redevables du projet, aura droit à 900 vols, des vols qui ne devraient donc pas être très nombreux. Mais le principal est d'avoir glissé un pied dans la porte. L’habitude des habitants, les convoitises des industriels et l’assaisonnement médiatique pour masquer l’amertume de ce plat indigeste, les yeux émerveillés des enfants et les arguments à la rationalité apparente des adultes feront le reste. Dans son bureau, monsieur ADP, organisme toujours public, chantonne, le cœur en fête et le sourire aux lèvres, « ce n'est qu'un début, continuons le combat ».

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Ces jeux olympiques auront permis à la surveillance de la population d'accomplir d’incomparables progrès. Reconnaissance faciale, survol de drones, interdictions de circuler et présentation d'ausweiss, assignations à domicile des opposants (souhaitons qu'on leur ait mis des chaînes ), surveillance numérique, écoutes téléphoniques et aujourd'hui la perspective qu’il sera bientôt impossible d'échapper à la surveillance des objets volants … Balkany en a rêvé, Macron le réalise. Pour votre bien, lance-t-il à la population qui semble admettre cette dérive liberticide. Les distraits et les naïfs se rappelleront sa sortie prétendant qu’il ne faut pas mélanger le sport et la politique. La preuve. Que pourraient demander de plus Elon Musk et ses concurrent-complices des Gafam ?

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Le bannissement des opposants à « la marche du progrès » en Nouvelle Calédonie, après tout, le couvre-feu y est déjà en place. La dernière pierre à la suppression totale du droit du travail ? Le chef du raout Choose France fait bien les choses pour ses invités, en appliquant la recette favorite des fascistes et des capitalistes : contrôler la population en permanence pour augmenter les profits. La France est à vendre et c'est la période des soldes. Reste que quelques intempéries syndicales ou populaires bienvenues apporteraient aux prédateurs la confirmation que ce macron ne bénéficie d'aucun autre soutien que celui de ses amis du cac40 pour imposer les dérives qui accompagnent son coup d'état.
N.B. Les retardataires devront patienter jusqu'en 2030 pour profiter des soldes d'hiver.