L'express, Libération, Marianne, le Jdd, le Huff post, Causeur, le Point, Télérama, le Figaro (avec Benjamin Stora en idiot utile du pouvoir algérien ), Le Nouvel Obs et les télés/radios, RTL, Europe1, France Info et même les invités procureurs de C politique (La Cinq) qui auraient probablement fait partie de la cohorte de personnalités et de médias (dont ceux cités ci-dessus ) qui ont reproché à Charlie Hebdo de mettre de l'huile sur le feu avec les caricatures de Mahomet, tous traitent du sujet. Et dans Mediapart ? Pas une ligne. La position de l'écrivain sur le Sahara occidental, le long entretien accordé à un média d'extrême droite (il aurait pu trouver mieux), certaines positions perçues comme validant celles de Zemmour, est-ce que cela justifie la sorte d'excommunication qui le frappe et qui pourrait être perçue comme justifier peu ou prou son emprisonnement ? Benjamin Stora a rappelé la fréquentation importante du récent salon du livre d'Alger. Il aurait pu ajouter que c'est un signe que la population est capable d'effectuer ses choix sans qu'il soit besoin de lui désigner les mal-pensants. Gageons qu'il s'agit d'un malentendu et que le gouvernement algérien libérera rapidement Sansal Boualem, apportant ainsi la preuve qu'il dirigeants une "république démocratique et populaire", solide sur ses bases, forte du soutien populaire et ne craignant pas les voix dissidentes, il ne se livrer pas à une chasse aux insoumis. A ce propos, on peut parier que les députés LFI déposent une motion pour témoigner du soutien à cet opposant, eux qui demandent, à raison, que soit retire du code pénal le délit d'apologie du terrorisme, puni d'une peine d'emprisonnement.
Depuis, mardi 26 matin, le porte-parole de leur mouvement a condamné l'emprisonnement de l'écrivain.