Première impression ? Bien qu'étant arrivé trop tard en septembre 1914 pour assister au départ pour le front, il m'a néanmoins semblé noter une sorte de proximité entre les deux événements. Peut-être l'abus de bleu-blanc-rouge, de petits drapeaux et d'hymne patriotique ? Quelques minutes plus tard, l'incontournable operation de promotion avec quelques macronneries sur la grandeur de la France et la gratitude de la nation, les remerciements bien compréhensibles aux forces de police. Quand on espère durer deux années encore et que sa cote de popularité est dans le rouge, vaut mieux prendre quelques précautions. A part ça ? Une conférence de presse avec Thomas Jolly, assis derrière des bouteilles de Coca-Cola. Ah, la compromission... au débu, elle est froide mais après elle est bonne. Entre les mécènes et les subventions reconnaissantes tu as de quoi être peinard pour quelques dizaines d'années. Une pastille avec Aya Nakamura dont j'ai longtemps pensé qu'il s'agissait d'une réalisatrice japonaise. Elle remporte peut-être la médaille d'or des ventes de variétés à l'étranger mais rien dans ses chansons ne me touche ni ne m'émeut (ah la vache !). En revanche, belle prestation pleine d'humour avec la musique de la garde républicaine. A la lecture du compte-rendu de quotidiens anglais sur cette soirée, le présentateur de la 5 n'a pas pu retenir un commentaire amer, en entendant les anglais critiquer la morgue bien connue des froggies. Faut pas critiquer le pays à Supermacron ! Passant sur Facho-Catho-News, une intervenante se plaint d'offenses faites à la religion catholique (j'ai pas su les) et du wokisme (c'est quoi, vraiment ?) de la cérémonie. Personnellement, le wokisme ne me semble être rien d'autre qu'une mode de passage mais je n'ai pas non plus observé en quoi elle aurait pu influer sur la cérémonie. Passons. Un regret, l'absence du spectacle de natation desynchronisée Hidalgo - Oudea-Castera, une respiration à base d'humour et de franche rigolade aurait été pourtant bienvenue. Toujours sur Cnews, la chorale Bolloré s'extasie devant la chanteuse québécoise de Las Vegas qui interprète le tube de Michel Rivgauche, la Foule. Je suis certainement de parti pris mais chanter la foule depuis la tour Eiffel, à deux cents kilomètres du premier pékin, j'y vois comme un contresens. Sans compter que l'orchestration qui fait la joie des marchands de guimauve, j'aurais préféré un habillage plus sobre. n la vue et plein les oreilles. Tera, méga, giga, extra... toujours plus. Contrat rempli au niveau de la cérémonie d'ouverture. Comme le rappelait il y a peu Teddy Riner, spécialiste ès spiritualités orientales, seule la victoire est belle. Enfoncés les 112 millions des anglishes, ridiculisés les 100 pauvres millions de dollars chinois, avec nos 122 millions on récolte déjà une médaille d'or. Et c'est sans compter la cérémonie des jeux paralympiques. Certes, la santé publique est malade, le système scolaire mérite un bonnet d'âne mais le coq français, un bien bel animal qui continue de pousser des trémoloricos les deux pieds dans les dettes, convient parfaitement à ce pays. Espérons que le souhait de l'Entraîneur en chef de la nation (*) soit exaucé, lui pour qui il ne faut pas mélanger les valeurs du sport à la politique mais quand même, on comptera quand même le nombre de médailles par pays. Les JO sont si peu de la politique qu'on comprend qu'il n'ait pas nommer Lucie Castets première ministre pour lui offrir la sur exposition médiatique. Attention tout de même, la surexposition il faut la corriger . Je vous laisse, sur un dernier bandeau indiquant que l'equipe de foot du Canada se voit retirer 6 points pour ... espionnage. Sur plainte de Didier Deschamps ?
(*) impossible de nommer Lucie Castets première ministre : une entraineuse de la Nation, ça ne le ferait pas.