Les dotations pour les sportifs français des jeux olympiques de Paris :
- 80 000 euros pour une médaille d'or
- 40 000 euros pour une médaille d'argent
- 20 000 euros pour une médaille de bronze
N.B. aux jeux olympiques d’hiver de Pékin, la récompense pour les athlètes français qui avaient atteint une place sur le podium était de 65 000 € pour une médaille d’or, 25 000 € pour l’argent et 15 000 € pour le bronze. Et le reste du temps ? Aux championnats du monde de Budapest en 2023, l'or dans une discipline individuelle rapportait 70 000 dollars, l'argent 35 000 et le bronze 22 000. En athlétisme, battre un record du monde rapporte 100 000 dollars. Sans passer par la case départ.
Les entraîneurs d'athlètes français médaillés reçoivent une prime équivalente à celle du vainqueur. Avec le développement de la fonction de "preparateur mental", on peut craindre que ces spécialités devenues incontournables perçoivent les mêmes rémunérations.
Parmi les valeurs du sport, la lutte contre l'inflation. Les salariés seront heureux d'apprendre qu'en deux ans et demi, les primes versées aux athlètes ont été augmentées de 23% pour l'or. La vraie récompense d'une vie de sacrifices et de privations de ces grands enfants que sont les athlètes est la participation aux jeux olympiques. Pourquoi y mêler de sordides questions d'argent ? Les sportifs pourraient s'inspirer de l'exemple du nageur Joseph Schooling, médaille d’or à Rio en 2016. Il a reversé 20% des 700 000€ que lui a versé l'état de Singapour (c'etait la première médaille d'or pour le champion des paradis fiscaux) à l'association de natation de Singapour. "Nos" athlètes qui ne manquent pas une occasion de mettre en avant l'amour du drapeau, l'émotion à l'écoute d'une marseillaise qui retentit, pourraient se contenter de conserver ces 20% et s'empresser d'en reverser le reste aux associations de victimes délogées ou déplacées par leur faute.
Comment passer du statut d'athlète à celui de macron. La porte-parole des judokas français réclamait la possibilité, normalement interdite, de circuler sur la voie réservée "paris 2024" pour ne pas gaspiller un temps précieux consacré aux entraînements. Pellagreux francilien, toi qui patiente dans les "embarras de Paris" et de Vincennes, te voilà, à ta bagnole défendante, responsable des mauvais résultats éventuels que cette équipe connaîtra.