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Billet de blog 5 juin 2013

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SYRIE: Victoire d'un peuple!

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L'Armée syrienne contrôlerait al-Qusayr

Par Le Figaro.fr avec AFP et Reuter Mis à jour le 05/06/2013

L'armée syrienne a pris le contrôle "total" de la région de al-Qusayr, ex-fief des rebelles, au terme d'une offensive de trois semaines notamment sur la ville, a annoncé aujourd'hui la télévision officielle syrienne.

"L'armée arabe syrienne contrôle totalement la région d'al-Qusayr dans la province de Homs après avoir tué un grand nombre de terroristes (rebelles selon la terminologie du régime) et capturé d'autres", a indiqué la chaîne Al-Ikhbariya. Un grand nombre de "terroristes" ont été tués et d'autres capturés. "Nos forces armées héroïques ont ramené la sécurité et la stabilité dans toute la ville", ajoute un communiqué.

Les rebelles ont "perdu" la bataille de Qusayr, a annoncé un peu plus tard un réseau de militants. "Oui nos frères, c'est un round que nous avons perdu", a écrit la Commission générale de la révolution syrienne sur sa page Face book, tout en précisant que des insurgés "continuent de se battre contre les milliers de mercenaires du Libanais", en référence au Hezbollah.

Prise par les insurgés il y a dix-huit mois, cette ville stratégique est assiégée depuis plus de deux semaines par les forces gouvernemental, appuyées par des miliciens chiites du Hezbollah libanais.

En reprenant la ville, le gouvernement de Damas veut assurer la liaison entre la plaine libanaise de la Bekaa, bastion du Hezbollah, et les régions de la côte syrienne où vivent de nombreux alaouites, membres d'une branche du chiisme à laquelle appartient le président Assad.

Celui qui remporte la bataille de Qusayr remportera la guerre civile en Syrie

Publication: 05/06/2013 06h00

SYRIE - Depuis deux semaines, la bataille pour la Ville de Qusayr en Syrie fait rage entre l'Armée régulière Syrienne, appuyée par les miliciens chiites du Hezbollah et les forces sunnites de l'Armée Syrienne Libre.

L'enjeu est de taille car le contrôle de cette ville est susceptible de marquer un tournant décisif dans la guerre civile syrienne. En effet, c'est via Qusayr que des munitions sont livrées aux rebelles islamistes Sunnites dans le sud et le centre de la Syrie et que les renforts de combattants sunnites libanais arrivent. En fait le contrôle de cette ville par les rebelles est fondamental dans la perspective d'un assaut sur la capitale Damas. Pareillement, la prise de Qusayr par l'Armée régulière Syrienne mettra Damas à l'abri et permettra aux forces d'Assad de repartir dans la reconquête du nord et de l'est du pays.

Conscient de cette réalité et de l'importance stratégique de Qusayr, les rebelles de l'Armée Syrienne Libre ont fait une incursion en territoire libanais, dans le bras de terre appelée Ain el-Jaouze qui pénètre en territoire syrien, pour y installer des bases de lancement de missiles. L'objectif des rebelles étant de tirer au départ de cette base, directement du territoire libanais sur les positions du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa et la ville de Baalbek. L'idée sous-jacente étant de contraindre le Hezbollah à se défendre sur son propre territoire en y concentrant une partie de ses combattants et de ne pas être à même de concentrer ses efforts en Syrie dans la prise de la ville de Qusayr. Cette dernière extension de la guerre civile syrienne est symptomatique tant de la dimension religieuse du conflit que de sa portée internationale régionale.

C'est ainsi qu'une déclaration du Conseil de Sécurité de l'ONU tendant à obtenir un cessez le feu à Qusayr a été bloquée par la Russie alors qu'il s'agissait simplement d'une déclaration d'alarme et non pas d'une résolution visant à obtenir la condamnation du pouvoir de Damas. Les Russes ne voulant pas permettre aux rebelles de disposer d'un temps de répit pour se regrouper dans cette bataille éminemment stratégique pour Qusayr. Parallèlement, les ondes de la chaine Qatarie Al-Jazeera ne cessent de faire écho à l'appel au Jihad lancé, samedi dernier, par le prédicateur extrémiste sunnite Sheikh Youssef al-Qaradawi contre le pouvoir d'Assad. Ce même jour, lors d'un sommet du Conseil de coopération du golfe, qui regroupe les pays arabes Sunnites du golfe persique, ce dernier a appelé à une action commune concertée des pays membres face à l'irruption du Hezbollah dans le conflit syrien.

De retour d'un voyage en Syrie, le Sénateur américain John McCain, a lui-même constaté que les forces régulières du gouvernement syrien étaient sur le point de remporter un avantage décisif sur les rebelles. Néanmoins, ce constat n'est pas à même de modifier la donne sur le terrain tellement il est vrai que Washington pour sa part n'est pas prête à s'engager dans le conflit syrien. Plus les américains constatent l'islamisation croissante des rebelles comme le Jebhat Al-Nusrat et leur affiliation chaque jour plus ouvertement affichée avec les mouvements terroristes comme Al-Qaeda plus ils auront tendance à s'éloigner du conflit.

Depuis le début de la tragédie syrienne, les observateurs prévoient chaque mois la fin du régime d'Assad. Ce constat ne semble plus être une évidence. Si Qusayr tombe entre les mains de l'Armée régulières, le constat inverse pourrait s'imposer.

 Ardavan Amir-Aslan Avocat en droit des affaires internationales

Remarque

Les "belles âmes" porteront avec les "rebelles" le deuil de leur rêve insensés sponsorisé par le Qatar, la Frane et l'Angleterre!

Face à la volonté du peuple de Syrie soutenu par la Russie, les forces de l'O.T.A.N n'ont pu intervenir aux côtés des terroristes islamiques comme ils l'ont fait au Kosovo et en Libye au prétexte d'abattre le TYRAN bachar el Assad

La dernière intervention de Fabius pour sauver la mise aux rebelles a quelque chose de profondément dérisoire!

On peut aussi remarquer que Poutine n'a pas livré ses missiles S3000, parce qu'il devait se douter de l'issue de la bataille de Qusayr. C'est d'ailleurs pour cette raison que la Russie s'était opposée au dernières manoeuvres de diversion de la France au Conseil de Sécurité

Syrie  La bataille de Qusayr "perdue" par les rebelles

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 05.06.2013

L'armée syrienne a pris le contrôle "total" de la région de Qusayr, ex-fief des rebelles, au terme d'une offensive de trois semaines, a annoncé mercredi la télévision officielle syrienne. Selon des militants rebelles cités par l'AFP, la bataille de Qusayr a été "perdue". L'Observatoire syrien des droits de l'homme a lui aussi confirmé la prise de la ville par le Hezbollah et l'armée régulière. "Les groupes rebelles se sont retirés vers d'autres zones car ils manquaient de munitions", a indiqué l'OSDH.

"Nos forces armées héroïques ont ramené la sécurité et la stabilité dans toute la ville", affirme un communiqué de l'armée diffusé par la télévision. "La ville de Qusayr a été totalement désertée face à l'avancée de l'armée", indique également Al-Manar, la chaîne du Hezbollah, qui dispose d'un correspondant sur place. L'Iran, soutien du régime d'Assad, a adressé ses félicitations à "l'armée et [au] peuple syrien" pour la prise de la ville.

Prise par les insurgés il y a dix-huit mois, la ville, située près de la frontière libanaise, est assiégée depuis plus de deux semaines par les forces gouvernementales, appuyées par des miliciens chiites du Hezbollah libanais. Selon les militants, le puissant parti armé, allié indéfectible du régime de Bachar Al-Assad, a été le fer de lance de cette offensive contre la ville rebelle et y a perdu des dizaines de combattants. En reprenant la ville, le gouvernement de Damas veut assurer la liaison entre la plaine libanaise de la Bekaa, bastion du Hezbollah, et les régions de la côte syrienne où vivent de nombreux alaouites, membres d'une branche du chiisme à laquelle appartient le président Assad.

Cette avancée des forces loyalistes intervient alors que le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, a assuré mardi 4 juin "avec certitude" que du gaz sarin avait été utilisé en Syrie "à plusieurs reprises et de façon localisée". Deux séries de prélèvements, dont l'une ramenée aux autorités françaises par des journalistes du Monde au terme de deux mois d'enquête, ont montré la présence de résidus de gaz sarin dans l'urine de victimes. Reconnaissant qu'une "ligne" avait été franchie, M. Fabius n'a cependant pas modifié la position de la France, renvoyant à la conférence de paix de Genève prévue pour juillet.

L'ASL ENVISAGE D'ALLER COMBATTRE LE HEZBOLLAH AU LIBAN

Le général Salim Idriss, de l'Armée syrienne libre, a quant à lui affirmé à la BBC ne pas exclure de combattre les militants du Hezbollah jusqu'à l'intérieur du territoire libanais. "Les combattants du Hezbollah envahissent le territoire syrien. S'ils continuent et que les autorités libanaises ne prennent pas des mesures pour les en empêcher, je pense que nous sommes autorisés à combattre les miliciens du Hezbollah à l'intérieur du territoire [libanais]" a-t-il expliqué.

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