ACCORD ISRAELO PALESTINIEN « Accords d’Oslo »
UNE CAPITULATION SANS CONDITION
Assez de sang et de larmes. Assez. Nous n’avons aucune haine envers vous, nous ne souhaitons pas nous venger. Nous souhaitons, comme vous, être un peuple capable de construire une maison, de planter un arbre, d’aimer et de vivre près de vous dans la dignité et le soutien mutuel, comme des hommes, comme un peuple libre. ” (Yitzhak Rabin -)
La poignée de main entre Arafat et Rabin nous a été présentée comme un moment historique d’une importance capitale, comme un acte de courage des « deux frères ennemis » : un prélude à une paix juste et durable. Les inquiétudes des uns sont vite balayées par des sophismes du genre : « Rien dans ce monde n’est parfait, il faut bien faire un premier pas après tant de sang versé ».L’hostilité farouche des autres est vilipendée, honnie, mise au pilori. De fait, « le naufrage du bateau OLP », ce sabordage dicté par d’autres aux Palestiniens s’avère être, à la lecture des « accords d’Oslo et de la réalité du terrain, une reddition sans condition.
L’abandon par les Palestiniens de toute référence à la résistance, à la lutte contre l’occupant israélien, nous est présenté comme un préalable nécessaire à toute discussion avec Israël ! La colère des colons et des « extrémistes » israéliens apparaît comme la preuve de la bonne volonté des dirigeants israéliens. De ce fait, dans la logique implacable de nos ardents « pacifistes », tous ceux des Palestiniens qui crient à la trahison ne peuvent être que des fanatiques classés dans la catégorie « Hamas » contre lesquels la mise hors d’état de nuire devient, au nom de la paix, un devoir sacré. L’ardeur mise en branle par nos médias et nos intellectuels humanistes dans cette campagne de propagande « anti - extrémiste » et cette promotion de la « volonté de paix » d’Israël, nous laissent perplexes.
Les bonnes intentions affichées par Israël nous rappellent cruellement que : « l’Enfer est pavé de bonnes intentions », que les bonnes intentions sont toujours mauvaises parce qu’elles n’engagent pas vraiment ceux qui les profèrent et surtout, en cas d’échec, excluent la reconnaissance quelconque d’une faute. Tout ce beau monde qui célèbre avec ferveur cette « espérance de la paix » semble avoir complètement oublié, qu’il ne peut y avoir de paix juste et durable quand l’un des partenaires (les Palestiniens) est sommé de déposer ses armes, alors que l’autre (les Israéliens) reste sur son pied de guerre et se donne tous les droits dans la poursuite de sa politique de répression arrogante au nom de sa sécurité et de son droit biblique aux représailles.
Rabin résume en deux phrases lapidaires cette situation : « Nous sommes prêts à tendre une main aux Palestiniens, mais dans l’autre main nous tenons notre fusil, le doigt appuyé sur la gâchette, prêt à faire payer sept fois plus tout acte de terrorisme palestinien . En aucun cas il ne peut être question d’un Etat palestinien indépendant et souverain»
Israël n’a cédé en rien
Une analyse sérieuse des accords israélo – palestiniens nous montre bien que Israël n’a fait aucune concession sérieuse, et en tout état de cause, ces accords paraissent même nettement moins bons que ceux proposés par Begin en 1979 à Camp David. A ce propos, il faut dénoncer cette vision simpliste qui oppose la politique expansionniste du Likoud à la volonté de paix des Travaillistes. Il faut avoir la mémoire bien courte pour oublier que c’est le gouvernement travailliste de Lévy Eshkol et Igal Allon qui dès1967 a lancé la politique de colonisation, conformément au projet sioniste, des territoires conquis dans le « Blitzkrieg », une guerre voulue par Israël et présentée comme une « guerre défensive » par la propagande sioniste, alors que, à moins de croire au « miracle », aucune menace ne pesait sur l’Etat hébreu ; par ailleurs c’est bien le « réactionnaire » Begin qui a signé les « accords de Camp David » concluant une paix honorable avec l’Egypte, puisque le Sinaï n’était pas inclut dans la « Terre Sainte ». En fait, Israël n’a rien cédé à part sa reconnaissance, comme représentant du peuple palestinien, d’une OLP moribonde et discrédité par son soutien à Saddam Hussein, une OLP qui s’est sabordée en renonçant à la résistance armée, à la libération des territoires occupés, dans l’espoir de tirer quelques avantages dans la collaboration avec l’ennemi. Dans cette logique de collaboration et de soumission au Diktat israélien, il est tout a fait normal que Rabin et son compère Pérès refusent, à priori, d’envisager la création prochaine d’un Etat palestinien indépendant.
UN ACTE DE TRAHISON!
L’Intifada incarnait le droit à la résistance, l’OLP sous la direction d’Arafat tord le cou à cette résistance en condamnant, à priori, tout acte de résistance alors que Israël continue à occuper Gaza et la Cisjordanie. Il faut aussi noter que la majorité des implantations coloniales des territoires occupés resteront, dans la mesure où le « plan d’autonomie » viendrait à son terme, sous juridiction israélienne. En outre Israël puise son eau dans toutes les nappes phréatiques de Cisjordanie et prend 80% de l’eau pour ses colonies ou ses propres besoins.
Les discussions prévues dans ces « accords » sur les résolutions 242 et 338 se présentent comme si ces résolutions de l’ONU accordaient aux Israéliens des droits sur la Cisjordanie, alors que dans leur préambule, conformément à la Charte de l’ONU, toute acquisition de territoires par la violence et la guerre est condamnée.
En échange de cette reconnaissance par Yitzhak Rabin de l’OLP comme partenaire de futures négociations dans le cadre du processus de paix au Moyen – Orient, l’OLP par la voix de Yasser Arafat « non seulement renonce à recourir au terrorisme et à tout autre acte de violence, mais assumera sa responsabilité sur tous les membres et personnels de l’OLP afin de garantir leur acceptation, et s’engage à prévenir les violations de « sa parole donnée » et donc à sanctionner les contrevenants.
Dans les « accords d’Oslo », tout se présente comme si Israéliens et Palestiniens étaient sur un pied d’égalité dans le partage des « territoires occupés » Rabin et Pérès peuvent déclarer avec une incroyable impudence : « Il ne peut être question que Israël tolère l’existence d’un Etat palestinien indépendant, c’est à dire disposant d’une armée et d’une politique étrangère indépendante d’Israël, et les difficultés d’une autonomie accordée aux Palestiniens résident dans le partage d’un territoire qui n’est pas homogène… » Donc de fait, le maintien de l’essentiel des implantations coloniales dans les « territoires occupés » semble devoir faire partie des « acquis » que les Israéliens ne sont pas prêts à remettre en cause ; l’armée israélienne n’entend même pas se retirer des tous les bouts de territoires où les Palestiniens auront justes le droit de s’occuper des ordures ménagères, du maintien de l’ordre public, de l’état civil, de l’éducation et du tourisme.
Pour Israël : « Il est entendu que, subséquemment au retrait israélien, Israël continuera à être responsable de la sécurité extérieure, de la sécurité intérieure et de l’ordre public des implantations et des Israéliens Les forces de sécurité israéliennes se maintiendront dans la bande de Gaza et la zone de Jéricho, le retrait prévu n’est donc qu’un redéploiement, « les forces militaires et les civils israéliens pourront librement utiliser les routes à l’intérieur de Gaza et de la zone de Jéricho » ce qui laisse clairement aux Israéliens la souveraineté sur les territoires « autonomes » et donne toute latitude aux forces israéliennes de sécurité de poursuivre et de tuer le Palestiniens rebelles, au nom de la « sécurité d’Israël » et de la sauvegarde de la « paix ». Par ailleurs, est entendu que si les Israéliens peuvent se déplacer librement sur l’ensemble de la Palestine, alors que les Palestiniens resteront soumis aux contrôles tatillons et humiliants dans les « territoires occupés », et sur tout le territoire d’Israël. Les forces de police palestiniennes mise en place sous le contrôle israélien et, suprême générosité d’Israël, armées par le gouvernement israélien, sont « priés en toute logique de collaborer avec le Mossad.
UNE POLITIQUE DE COLLABORATION.
Les Palestiniens qui, par la violence, osent s’opposer à cette sinistre mascarade sont publiquement désignés comme des criminels, des agresseurs inconscients des enjeux de cette « paix », et la sévère condamnation par Yasser Arafat de l’assassinat d’un colon juif préfigure cette politique de collaboration aux allures vichystes voulue parIsraël dont le but est bien d’annihiler toute forme de résistance du peuple de Palestine. Pendant ce temps là, l’armée israélienne et le colons juifs poursuivent leurs exactions aussi bien dans les territoires occupés que dans le Sud Liban, les raids de représailles faisant toujours partie intégrante de la politique sioniste.
Yasser Arafat, figure légendaire du « héros » de la résistance palestinienne, que nous avions admirée et soutenue, se dissout dans ce compromis qui a dilapidé les potentialités de l’Intifada en échange de quelques vagues promesses qui n’engagent et n’obligent en rien Israël, promesses qui ont donc toutes les chances de ne pas être tenues. En tout état de cause, il s’agit bien là d’un acte de trahison et une injure à tous ceux qui sont morts pour que vive le peuple de Palestine dans la dignité et non pas de cet état de soumission pitoyable auquel les convie Arafat !
Un nombre important d’Israéliens, qui militent pour la paix entre Palestiniens et Israéliens, une paix qui ne remet pas en cause leurs rapines, leurs « acquis coloniaux », et qui pensent que cela suffit à leur bonheur, ne s’y trompent pas, pour l’écrivain Oz Amos : « l’accord israélo – palestinien représente la deuxième grande victoire du sionisme ».
Cet « accord de paix » se situe bien dans la politique du « fait accompli » et confère à la « Guerre des Six Jours » la dimension que la propagande israélienne n’a cessée de lui donner. Il pérennise au nom du « droit à la sécurité » : l’acquisition, depuis 1948, de territoires accordés par le plan de partage de l’ONU aux Palestiniens, le contrôle et le droit d’ingérence dans les affaires palestiniennes !
Nous ne répéterons jamais assez, une paix juste et durable ne peut se réaliser dans des négociations où les dés sont pipés par le statut spécifique d’Israël, statut qui lui confère le droit de se moquer comme d’une première chemise des règles les plus élémentaires du droit international, et la soumission servile de dirigeants palestiniens en échange de quelques arpents de terre et de promesses bien aléatoires, n’est vraiment pas de bonne augure.
Seule la lutte armée de Libération nationale menée par les Palestiniens peut faire plier Israël et contraindre l’Etat hébreu à satisfaire toutes les revendications légitime du Peuple de Palestine (L’ECOLE EMANCIPEE N° 7. 1.2. 94)
Remarques
J’avais envoyé cet article à plusieurs revues: La Revue d’Etudes Palestiniennes, le monde Diplomatique, le Nouvel Observateur ! Seule la Revue L’ECOLE EMANCIPEE a donné suite
Les « Accords d’Oslo » présentés comme une lueur d’espoir, et auxquels une partie peuple de Palestine, a adhéré avec un enthousiasme émouvant et naïf ont, en toute logique politique, été un marché de dupes.
Toujours à propos des Accords d’Oslo…..
Préambule,
Avant d’énoncer quelques brèves mises au point, non pas pour convaincre ceux qui font campagne pour débusquer éradiquer la « vermine terroriste islamiste » et tous leurs « complices » dont fait partie « votre humble serviteur » mais bien pour me faire entendre par ceux qui doutent et procéder à une mise au point utile !
En premier lieu et avant toute chose : je conteste fondamentalement au « peuple juif » tout droit historique sur la terre de Palestine et considère le sionisme et ses fantasmes messianiques comme un trivial colonialisme, qui se présentait initialement comme un impérialisme d’opérette initié par Théodor Herzl,en 1897 sur le thème d’un petit « Foyer Juif » et qui a viré dès le début des années 20 (après la guerres de 14/18 et l’effondrement de l’Empire Ottoman), avec l’établissement des premiers colons juifs, quelques années après les déclarations de Lord Bal four au Lord Rothschild, à la tragédie !
Extrait d’une « lettre historique »
« Cher Lord Rothschild,
J'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui. : Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.
Après le vote inique du PLAN DE PARTAGE, ISRAËL a étendu son « LEBENSRAUM » pour arriver en 1967, à s’emparer de la moitié des territoires accordés, en principe, aux Palestiniens pour la mise en place d’un Etat Palestinien !
Arafat et ses complices ,se sont couchés devant les exigence sionistes, une première fois, à Alger en 1988, en faisant voter une motion de reconnaissance d’Israël dans ses frontière de 1967, et une seconde fois en renonçant, en échange de quelques vagues promesses, à la « lutte armée », et surtout, en s’engageant sur la voie de la collaboration avec la signature des « Accords d’Oslo »
Les « Accords d’Oslo »,
Les « Accords d’Oslo » qu’on a présenté comme une lueur d’espoir, et auxquels le peuple de Palestine, ( sous l’impulsion de Yasser Arafat et de son organisation de résistance, l’OLP, qui ont reconnu sans aucune ambiguïté l’Etat d’Israël et ont non seulement renoncé a toute lutte armée mais se sont engagés à mettre hors d’état de nuire tous ceux qui s’opposeraient à la mise en œuvre de ces « Accords »), a adhéré avec un enthousiasme émouvant et naïf ont été un marché de dupes.
Pour ce qui nous concerne, nous avons toujours pensé que les « Accords d’Oslo » constituaient un acte de capitulation de la part de l’OLP pour deux raisons bien simples :
- Aucune paix équitable ne pouvait s’établir entre une OLP qui renonçait à toute résistance armée sans avoir obtenue la moindre garantie sur la création d’un Etat palestinien. La reconnaissance par Israël de l’OLP comme « seul interlocuteur » ne pouvait qu’être, dans la mesure où Israël était dans la posture de vainqueur « généreux » face à une organisation affaiblie et discréditée par l’aventurisme de Yasser Arafat qui avait à se faire « pardonner » son soutien à Saddam Hussein, une monstrueuse bévue indigne de quelqu’un qui prétend se soucier de son peuple,
- De fait, les « Accords d’Oslo » n’engageaient Israël à aucune concession concrète comme l’évacuation totale des colonies juives .Les résolutions 242 et 194 n’apparaissaient que comme un cadre de référence auquel Israël se donnait toute latitude et toute liberté d’interprétation….
Qu’il soit bien entendu quelque fût la bonne ou mauvaise volonté des dirigeants israéliens, (on peut même penser que Rabin avait bien quelques bonnes intentions, ce qui n’est pas une évidence quand on se réfère à la répression de la première Intifada et à sa volonté de « casser les reins à toute résistance palestinienne) ;les dés étaient pipés d’avance, parce que politiquement rien ne pouvait contraindre Israël à satisfaire les desiderata du peuple de Palestine, plus précisément ses justes revendications conformes aux résolutions de l’ONU….
Les conséquences de ce face à face on les connaît : poursuite de la colonisation des territoires occupés malgré toutes les protestations de l’Autorité palestinienne, (Autorité fantoche chargée de réprimer les « extrémistes palestiniens », c’est à dire ceux qui refusaient de se satisfaire de ce que Israël voulait bien leur laisser après s’être bien servi) et en dernier lieu refus d’un Etat palestinien indépendant…
Remarque :
Je n’arriverai jamais à comprendre pourquoi ces « Accords de paix », dont les dés étaient pipés, aient pu « enthousiasmer » tant de monde, dont d’éminentes personnes comme Alain Gresh, Joseph Hessel,
Arafat « terroriste » en 2001, alors qu’il n’a jamais cessé d’être « un loyal collaborateur »?
Les accusations des Israéliens contre Arafat d’avoir fomentée la deuxième Intifada ne tiennent vraiment pas la route. La seule chose que les sionistes puissent lui « reprocher » c’est de n’avoir pas neutralisé d’une façon suffisamment efficace les terroristes, et de ne pas avoir appliqué le programme d’action proposé par Monsieur Sharon, un programme édifiant et digne des « Valeurs de civilisation » qui constituent le fond de commerce de nos « grands penseur » genre B.H.L et Alain Finkelkraut:Eradiquer tous ceux qui s’opposent au destin messianique, et par conséquent civilisateur, d’Israël.
Bien au contraire, la seule chose que nous puissions lui reprocher, c’est d’avoir laissé Israël poursuivre en toute quiétude sa politique de colonisation et d’avoir de temps à autre donné le change à son peuple en gesticulant , en éructant des discours incendiaires stupides du genre : « A Jérusalem nous irons martyrs par millions » (comme feu Choukereï qui en 1967 servait déjà, par ses déclarations, les intérêts de la propagande sioniste) tout en poursuivant sa politique de collaboration illustrée récemment par la remise aux américains des résistants palestiniens pour être autorisé à poursuivre sa tournée de promotion d’un Etat palestinien qui conviendrait à Israël et qui lui permettra, sans doute, d’assurer une bonne rente pour les siens !
A propos du fanatisme et du mépris
Il paraît que je représente aux yeux de la gent sioniste, comme dit Simi : « l’incarnation de cette pourriture, ce fanatisme, cette violence, cette haine du juif que nous éradiquerons de cette terre sainte, et du monde entier je l’espère…. » Et ce Monsieur de conclure dans son envolée lyrique, pitoyable réitération du discours « sécuritaire » de la propagande sioniste : « Si Franz avait eu le courage d’abandonner son disque rayé et de répondre à des question autrement plus importantes, sa réponse aurait été des plus brèves : la solution, c’est votre anéantissement »
Ce genre de propos ne se commente pas, puisque les faits parlent d’eux-mêmes, et si quelqu’un est bien menacé d’anéantissement aujourd’hui, c’est bien le peuple de Palestine…
La seule chose que je revendique d’avoir écrit, c’est comme le redoutent une infime minorité d’Israéliens (qui sont soit privés de parole ou même emprisonnés pour refus d’obéissance civique) et comme le pensent un nombre de plus en plus important de Palestiniens :
- Le REFUS d’Israël d’une paix équitable représente un risque évident, à plus ou moins long terme, pour l’Etat hébreu … et que si entre le sionisme et le droit des Palestiniens il y a incompatibilité ce n’est pas aux Palestiniens de se sacrifier, de sacrifier leurs droits pour satisfaire les fantasmes bibliques des sionistes qui ne sont que l’expression triviale d’un colonialisme. Si non seulement le légitime droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël mais encore le démantèlement de toutes les colonies juives sont incompatibles avec l’existence d’un Etat hébreu tel que le conçoivent les sionistes, c’est bien aux Israéliens de procéder à une révision déchirante nécessaire qui permette la coexistence des deux peuples dans le respect du Droit international par Israël qui depuis cinquante ans s’en moque comme d’une première chemise….
Une mise au point pour René
Les droits du peuple juif sur la Palestine ?….
« Le Droit au Retour » de tout juif sur la Palestine n’a aucune justification autre que théologique. Ce « Droit » est une forfaiture dans la mesure où il implique l’expropriation et le transfert des populations palestiniennes
Affirmer que dans leur immense majorité les juifs qui sont en Palestine ne sont que des colons, et qui se conduisent d’ailleurs comme tels, est justement en accord avec l’affirmation sur la suprématie de la Raison sur tout pouvoir et tout Droit d’essence divine dont les colons juifs se prévalent pour justifier leur « Droit au Retour », un droit et même un devoir sacré !
A propos de : « valeurs morales gluantes et visqueuses » !
Ces « valeurs » s’étalent de nos jours au point de devenir le fond de commerce de la quasi totalité de nos dirigeants occidentaux (Bush et Sharon même combat) qui après avoir liquidé l’opposition communiste s’attellent à l’éradication du « terrorisme », c’est à dire à l’éradication de toute forme de résistance qui risque d’entraver sérieusement le processus d’asservissement, processus que nos moralistes qualifient de « processus de démocratisation et de développement » .
Pour les « gens de bien » (les « messieurs tout blancs ») toute résistance violente, toute résistance armée est une « monstruosité » qualifié de terrorisme, seuls les pouvoirs démocratiques ont le privilège non seulement de dire la LOI mais de l’imposer par la force des armes. Pour nos moralistes, la grandeur de l’homme moderne et libéré est la soumission « librement consenti » à l’intérêt général dont nos dirigeants démocratiquement élus sont les seuls juges !
A propos de la présence de la « Confédération paysanne » en Palestine
Pour ceux qui ont pu s’étonner que la « Confédération paysanne » soit allée en Palestine, ce n’est pas pour faire les « clowns » aux côtés d’Arafat, mais parce que cette « Confédération » s’inscrit contre le projet agricole israélien qui vise à déposséder les paysans palestiniens pour créer des zones agricoles « modèles », avec des technologies de pointe élaborées grâce à l’apport de nombreux ingénieurs venus des pays de l’Est et destinées à servir de « modèles de développement agricole » à exporter et à vendre aux pays arabes….
Amener la démocratisation dans le TGV du développement de type capitaliste, fait d’Israël un avant poste du colonialisme nouvelle formule qui couvre ses forfaitures aux nom des « valeurs de démocraties »
Encore à propos du « terrorisme »
Pour les USA, sous la conduite de son leader « charismatique » c’est simple ceux qui ne sont pas avec eux sont : soit quantité négligeable qu’on peut laisser s’agiter pour donner une couleur de démocratie, soit, s’ils deviennent trop gênants et font de la résistance, à éradiquer….
Bien sûr on veut bien reconnaître à ces « pauvres » Palestiniens quelques droits pour peu qu’ils se montrent coopératifs, qu’ils montrent patte blanche !
Mise au point pour Sieur Franck, et autres
La psychiatrisation des « opposants » fait partie de l’arsenal des régimes fascistes (et mêmes communistes) dont nos « démocrates » sionistes ont tendance de faire un usage immodéré.
Franck, votre « devinette » me concernant a quelque chose à voir avec l’expression du délire paranoïaque dont tu pourrais retrouver la définition dans le Manuel alphabétique de psychiatrie de Porot édition PUF et surtout dans les « Ecrits » de Jacques Lacan très instructifs et que j’aime bien « fréquenter » pour garder un certain sens de l’humour (il en avait énormément de bonhomme qui dans des phrases un peu compliqués s’amusait énormément à jouer avec les mots et la pensée pour en approfondir le sens).
Notez bien que ne me livre à aucun pronostique concernant votre personnalité, je vous serais donc bien obligé de faire pareil en ce qui me concerne et de procéder à une analyse du discours et de montrer en quoi mon discours sur le droit des Palestiniens est : haineux, antisémite etc..
A propos de :« Soldatesque ignoble »
Certes, en voyant un vidéo reportage, qui montre le comportement de l’armée israélienne dans les check points, j’ai qualifié T.S.A.H.A.L, de soldatesque ignoble et stupide, je me suis même permis de les traiter de « porcs » à qui, quand ont les voit on aurait envie de leur rentrer dans le lard ou de les voir disparaître. Je reconnais que le terme de « porc » est inadéquat ! Donc je veux bien faire mes excuses à Georges et Job que j’ai vraiment contrarié, mais sa réponse, que j’ai plaisir à citer (fautes d’orthographes comprises), est hautement significative d’un état d’esprit
Il est clair, que les juifs israéliens, dans leur ensemble, les sionistes en particulier, ont un sens aigu de la vérité et se disent toujours ouverts au « dialogue », à condition qu’on les « comprenne ». Mais je ne puis m’empêcher de penser que T.S.A.H.A.L fait un « boulot » qui est peut-être à la dimension de la mission messianique d’Israël mais qu’en tant que être humain je trouve crapuleux , et j’estime que le démantèlement, sans condition des colonies juive, est un préalable à toute paix équitable….
Et quand Israël proclame urbi et orbi : « Circulez, il n’y a rien avoir », je me dis que cela doit être bien réconfortant que de se sentir qu’on est le « peuple du Dieu vivant » qui peut « dévouer par anathème » (éradiquer) ceux qui s’opposent à son destin messianique, à sa mission civilisatrice , presque à l’égal du GRAND FRERE (Franz Nouvelobs Permanent 05.03 2001