Souria Houria ("Syrie Liberté"), déploie les ailes de sa propagande
"Les médias français marchent au rythme de la canonnière impérialiste et conditionnent la population à de terribles "croisades".. Mais ils savent aussi se taire sur les dictateurs séculaires que nous avons installés avec notre armée ou nos services dans notre pré-carré africain (Togo, Tchad, Cameroun, Centrafrique, Burkina Faso, Gabon, Congo-Brazzaville, Ce n'est pas l'idéologie de la démocratie, de la civilisation qui mène la politique étrangère dans les pays africains mais bel et bien celle du profit. Mais on vantera au peuple, par scribes interposés, les beaux massacres que nous commettons au nom des " Lumières".
L’urgence d’agir aux côtés du peuple syrien
15 novembre 2012
Par DES PERSONNALITÉS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Le peuple syrien vit une tragédie depuis dix-huit mois. Ayant osé s’exprimer massivement et pacifiquement pour la liberté, la démocratie et contre la dictature de Bachar al-Assad, celui-ci a répondu en tirant au revolver, au fusil, à la mitrailleuse, au canon, de ses chars, ses hélicoptères, ses avions, ses navires, sans oublier l’arme blanche et les terribles bombes à fragmentation, tout cela visant les hommes et les femmes jusqu’aux enfants. L’arithmétique de la mort dépasse 33 000 personnes, et 100 000 autres arrêtées, torturées, déplacées, disparues, sans compter 340 000 enfuies à l’étranger. C’est une guerre contre les civils, une horrible tempête inhumaine déferlant jusque dans les maisons.
Le peuple syrien s’affronte à «l’ensauvagement» de sa vie par un bourreau haineux et dominateur qui recourt à des crimes contre l’humanité. Le droit de vivre en Syrie est un devoir d’humanité pour chacun de nous. Là-bas, c’est ici. Là-bas agissent des compagnons simples et lumineux, ici nous devons clamer notre colère.
Chacun doit se dire : «Si je ne dis pas, ne serait-ce qu’un mot, alors qui ? Si je ne le dis pas tout de suite, alors quand ?». Là-bas se trouve un peuple souffleur de conscience refusant l’intimidation et surmontant la peur, ici peut et doit se trouver un peuple qui se compromette avec la dignité et la liberté des Syriens en décidant de dire et de faire une solidarité intrépide et courageuse en direction de tous les détenteurs d’autorité en France, en Europe et dans le monde, ceux-là mêmes qui se font surtout remarquer par leur défaillance. Bachar al-Assad brutalise à l’extrême la Syrie, les manifestants pacifiques la civilisent. Bachar al-Assad et son clan ont perdu leur légitimité mais persistent dans la répression contre laquelle l’Armée syrienne libre se trouve en première ligne.
Le monde ne fait même pas le minimum. L’ONU est aphone, impuissante, incapable de la moindre réaction humaine efficace. Le Conseil de sécurité, dans sa forme actuelle, se limite à enregistrer régulièrement les veto inexcusables de la Russie et de la Chine qui, par ailleurs, contribuent à armer Bachar al-Assad. En attendant une réforme de l’ONU, pourquoi ignorer que, lorsque le Conseil de sécurité est bloqué par un veto, il est possible de saisir l’Assemblée générale qui bénéficie alors d’un large pouvoir ? Elle peut, dans ce cadre, prendre des initiatives appropriées à la situation tragique du peuple syrien. Sans oublier la saisine de la Cour pénale internationale. L’Europe a certes décrété des sanctions dont la réussite est mise en cause par les diverses livraisons de la Russie et de l’Iran. L’Europe ne devrait pas oublier le conseil de Walter Benjamin : «Laisser aller le cours des choses, voilà la catastrophe.»
La France a une parole généreuse qui s’évanouit dans une posture velléitaire, réclamant une démocratie à l’occidentale sans mesurer la diversité ethnique et confessionnelle du peuple syrien et le travail inouï qu’a représenté son rassemblement auquel œuvre sans relâche un mouvement laïc très ancien. La Syrie continue de connaître des centaines de manifestations pacifiques avec un mot d’ordre d’unité : «Un, un, un, le peuple syrien est un». C’est «sa belle manière d’être avec les autres», dirait Eluard. La France doit s’engager concrètement et ardemment aux côtés de la société civile, des réseaux sociaux, des comités locaux dans les quartiers populaires et les villages, mais aussi de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l’opposition syrienne que le président Hollande vient de reconnaître comme légitime représentante du peuple syrien. Ce dernier a besoin de nourriture, de médicaments et de matériel hospitalier, de fournitures scolaires, de matelas, de couvertures avant l’hiver et enfin qu’on assure sa protection.
La France, l’Europe, le monde doivent apporter la bonne réponse à l’agitation de l’épouvantail jihadiste, si précieux pour Bachar al-Assad. La présence jihadiste encore marginale en nombre est un danger réel si le peuple syrien est abandonné à lui-même. Ne pas céder à la peur est la meilleure arme contre l’islam radical. Les journalistes courageux qui sont allés là-bas le confirment. Bien meilleure encore est l’arme d’un appui à tous ceux dont nous approuvons la lutte, celle de leur liberté contre un régime tortionnaire.
Ne laissons pas détruire ce pays dont l’histoire a été si précieuse pour toute l’humanité. C’est là qu’a été construite la première maison, qu’est apparu le premier alphabet, qu’ont été construits des édifices classés par l’Unesco «Trésor de l’Humanité». Le peuple syrien, traditionnellement si hospitalier et pacifique, réclame et espère un appui rapide, efficace, sur place et dans les camps de réfugiés, une aide logistique et financière, et la reconnaissance de sa capacité à se créer un avenir de paix, de justice et de liberté.
C’est dans cet esprit que deux initiatives à caractère culturel, humain et politique porteront auprès de l’opinion française et des instances européennes l’urgence d’agir aux côtés du peuple syrien, avec l’appui d’associations, de personnalités et de citoyens de tous horizons. La première, lundi à Paris (lire ci-contre) et la deuxième, le 11 décembre, quand un «Train pour la liberté du peuple syrien» partira de la gare de l’Est (avec le concours du Syrian Business Forum) pour Strasbourg où des délégations pluralistes et internationales iront à la rencontre des élus du Parlement européen.
Premiers signataires : Michel Piccoli, Ariane Mnouchkine, Pierre Arditi, Hélène Cixous, Jack Ralite, Marcel Bozonnet, Emmanuel Wallon, Farouk Mardam-Bey, Samar Yazbek, Mohamad al-Roumi, Fadwa Suleiman, Costa-Gavras, Rithy Panh, Jean-Luc Godard, Maguy Marin, Jonathan Littell, Stéphane Hessel, Rony Brauman, Hortense Archambault, Vincent Baudriller, Dominique Blanc, Ariane Ascaride, Chantal Morel, Marie-Christine Barrault, Jane Birkin, Julie Brochen, Catherine Dolto, Robin Renucci, Bernard Noël, Olivier Py, Emmanuel Ethis, Louis Joinet, Monique Chemillier-Gendreau, Alain Joxe, Jacques Gamblin, Christian Schiaretti, Elias Khoury, Abdellatif Laâbi, Jacques Gaillot, Ernest Pignon-Ernest, Olivier Poivre d’Arvor, Nedim Gürsel, Geneviève Brisac, Alain Gresh, Béatrice Soule, Michel Broué, Dan Franck, Christian Boltanski, Sarah Moon, Patrick Weil, Pierre Hassner, Jean-Pierre Mignard, Michel Tubiana, Gérard Lauton, Michel Morzière, Jean-Michel Frodon, Philippe Herzog, Claude Fischer, José Garçon, Janine Mossuz-Lavau, Carlo Ossola, Paul Fourier, Gérard Alezard, Jacques Lassalle, Didier Bezace, Denis Podalydès, Lucien et Micheline Attoun, Bernard Faivre d’Arcier, Pascal Ory, Denis Guénoun, Michel Cantal-Dupart, Noëlle Châtelet, Muriel Mayette, José-Manuel Gonçalvès, Jean-Michel Ribes, Laurence de Magalhaes, Stéphane Ricordel, Sophie Cluzan, Anne Alvaro, Maurice Buttin, Jean-Pierre Thibaudat, André Markowicz, Françoise Morvan, François Tanguy, Laurence Chable, Jean-François Louette, Michel Kail, Jean-Pierre Siméon, Laurent Fleury, Roland Monod, Jacques Téphany, Julie Bertuccelli, Alan George, Fabrice Puchault, Caroline Casadesus, Paul Rondin, Michel Reynaud, Virginie Dörr, Rafik Schami, Christophe Ruggia, Jean-Pierre Sinapi, Joël Huthwohl, Darina al-Joundi, Wladimir Glasman, Ammar Abd Rabbo, Memè Perlini, Salvino Raco, Stefan Weber, Ignacio Gutiérrez de Terán Gómez Benita, Fernando Garcia Burillo, Inmaculada Jiménez Morell, Clara Janés Nadal, Moustafa Khalifé, Ziad Majed, Maram al-Masri, Rania Samara, Clio Makris, Zizi Makris, Bahram Hajou…
Liste complète des signataires avec leur profession et information sur les initiatives en cours sur http://souriahouria.com
Remarque
Pour faire sérieux et ne pas entamer la crédibilité de ce "mouvement nouveau venu" Monsieur Bernard Henri Levy qui a été le grand initiateur de ces ingérences humanitaires ne figure pas sur la liste des signataires
Qui sont donc ces bons "apôtres"?
SouriaHouria (Syrie Liberté)
Groupe de soutien à la révolte du peuple Syrien
Notre groupe d’intellectuels, de professionnels et d’étudiants syriens, français, franco-syriens ou amis de la Syrie s’est constitué en mai 2011 pour soutenir le combat et les revendications légitimes du peuple syrien contre un régime tyrannique et corrompu.
Notre objectif est de contribuer à l’avènement d’une Syrie démocratique, fondé sur l’Etat de droit, l’égalité entre tous les citoyens, le respect des droits de l’Homme et des libertés publiques et la transparence économique, de faire cesser les violences et la répression féroce dont la population syrienne est victime, de prévenir et combattre toute forme de discrimination, ethnique, religieuse, sociale ou politique en Syrie ou parmi les Syriens, de mobiliser les capacités et les compétences des Syriens en France et ailleurs en faveur des réformes démocratiques nécessaires.
Notre action en France vise à sensibiliser le gouvernement, les élus, les médias, les partis politiques, les organisations professionnelles et la société civile aux réalités de la situation en Syrie et à la nécessité du changement démocratique. Elle s’emploie à réunir soutien et solidarité autour des luttes du peuple syrien :
- En apportant toute aide possible aux victimes de la répression et des atteintes aux droits de l’Homme ;
- En favorisant le dialogue et les échanges entre Syriens, Français, Européens et autres sur les droits démocratiques en Syrie ;
- En collaborant avec les associations agissant pour les mêmes objectifs ou des objectifs similaires en France ou dans le monde.
Nos interventions :
- Publication et diffusion d’informations, de documents écrits, audiovisuels ou numériques, notamment sur le site www.souriahouria.com/ ;
- Manifestations pacifiques, nationales et internationales concourant à la réalisation de nos objectifs ;
- Organisation de débats, réunions publiques, conférences sur la situation en Syrie et sur les perspectives d’avenir et toutes formes de manifestations culturelles ;
- Développement des relations avec les associations nationales et internationales de solidarité, de défense des droits de l’Homme.
Train de liberté pour le peuple syrien
L’urgence d’agir aux côtés du peuple syrien
Avec 40 000 morts, 100 000 personnes arrêtées, torturées, disparues, des centaines de milliers de déplacés, 450 000 exilés, le peuple syrien vit une tragédie depuis vingt mois. C’est une guerre contre les civils menée par la dictature de Bachar Al-Assad, une horrible tempête détruisant les maisons, les outils de travail à la ville et à la campagne, les services publics.
Chacun doit se dire : « Si je ne dis pas, ne serait-ce qu’un mot, alors qui ? Si je ne le dis pas tout de suite, alors quand ? » Or le monde ne fait même pas le minimum. L’ONU est incapable de la moindre réaction humaine efficace. Le Conseil de sécurité, dans sa forme actuelle, bafoue sa « responsabilité de protéger » les civils pris pour cible. Dans cette situation de blocage, il est possible de saisir l’Assemblée générale. Elle peut, dans ce cadre, prendre des initiatives appropriées à la situation tragique du peuple syrien et saisir la Cour pénale internationale.
Le peuple syrien, traditionnellement si hospitalier et pacifique, réclame et espère un appui rapide, efficace, sur place et dans les camps de réfugiés, une aide logistique et financière, et la reconnaissance de sa capacité à se créer un avenir de paix, de justice et de liberté. Dès lors qu’une bonne partie de la communauté internationale aura considéré, à l’instar de la France, la Coalition Nationale qui rassemble l’ensemble de l’opposition syrienne comme seule représentante légitime du peuple syrien, tous les moyens doivent lui être fournis pour assurer sa protection. C’est dans cet esprit que plus de 350 personnalités du monde de la culture, du spectacle et de la connaissance ont appelé ceux qui veulent agir à se joindre au Train pour la liberté du peuple syrien le mardi 11 décembre.
Si vous pouvez avoir un doute la pertinence et l'indépendance politique de cette démarche humanitaire, il ne suffit pas de jeter un coup d'œil sur les noms de personnalités qui feront parties des "festivités" qui sont toutes fort respectables, mais il faut commencer par savoir que Souria Houria à qui nous avons rendu visite à la fête de l'Humanité veut faire la paix avec Israël, est contre tout programme nucléaire de l'Iran et ne représente en réalité qu'une infime minorité du peuple syrien et cet appel aux armes lancé par Monzer Makhous est le premier ambassadeur en France de la Coalition nationale de l’opposition syrienne a bien achever de nous convaincre des "bonnes intentions" de Souria Houria ("Syrie Liberté"), pour lui, la victoire passe par un appui militaire des Occidentaux.
Mardi, il prendra le "train de la liberté pour le peuple syrien", affrété par des associations d’opposants dont Souria Houria ("Syrie Liberté"), qui amènera 350 personnes au Parlement de Strasbourg. Artistes, chercheurs, médecins y demanderont la conduite de Bachar El-Assad devant le Tribunal pénal international et une aide humanitaire pour les populations déplacées.
Nous citons l'interview accordé à ce "Monsieur" qui vaut bien son pesant d'ordure
Pourquoi aller au Parlement européen?
Nous voulons convaincre certains pays encore réticents de reconnaître la coalition comme le seul représentant légitime du peuple syrien. Ce peuple se fait massacrer. Nous avons besoin de plusieurs millions de dollars pour aider les déplacés à l’intérieur. Il faut aussi lever l’embargo sur les armes voté par l’Union européenne, même si le dossier est complexe. Beaucoup de pays occidentaux, notamment les États- Unis, craignent que les armes tombent entre les mains des djihadistes.
Justement, ils montent en puissance…Oui mais la communauté internationale doit comprendre que sa passivité favorise leur montée. Pour un peuple qui se fait égorger par son régime, peu importe qui vient le sauver ! De plus, la présence des djihadistes est exagérée. La grande majorité des groupes armés veulent l’instauration d’un État civil démocratique où les militaires resteront à leur place.
Des critiques s’élèvent pourtant contre l’attitude de certains rebelles.
Des groupes ont commis des exactions, c’est condamnable, mais elles sont minimes par rapport à celles du régime. La coalition travaille à la mise en place d’un conseil militaire supérieur pour unifier et contrôler la situation à l’intérieur. Nous avons déjà tenu des réunions avec des chefs de l’Armée syrienne libre.
Croyez-vous le régime prêt à utiliser des armes chimiques?
Dans l’état actuel, je doute qu’il prenne ce risque. Les Américains et les Européens ont été très clairs. Ils interviendront si Bachar El-Assad les utilise. Ce serait alors sa fin. Il pourrait être tenté de s’en servir s’il est dans une situation catastrophique et désespérée. C’est un régime satanique qui pourrait alors faire n’importe quoi.
Instruit par tous ces "discours" qui depuis bientôt deux ans, diabolisent Bachar el Assad sommes allés au T.N.S pour voir, entendre et comprendre, et nous avons pu nous rendre compte que l'histoire se répétait, mais nous espérons qu'elle ne se répètera pas, comme le laissai entendre Kar Marx dans "Le 18 Brumaire" où il compare le coup d'Etat de Napolèon Bonaparte à celui de Napolèon III "Lhistoire ne se répète jamais, la première fois, il s'agit d'une tragédie, la deuxième elle n'est qu'une farce" Il y a, au vu de la situation de la Syrie comparée à celle du Kosovo , toutes les raisonsque ce battage médiatique tourne à la farce, et que la propagande de Souria Houria fasse long feu
De Srebrenica à Alep et Homs...
Le lieu se voulait symbole car « c’est du monde que le théâtre se nourrit », a expliqué la directrice du TNS, Julie Brochen. Dans le même temps, « il faut se nourrir de la longue portée de mots pour anéantir les armes ».
Dans le couloir, une grande banderole opérait un raccourci sans fard entre la Bosnie d’hier et la Syrie d’aujourd’hui puisque derrière le slogan « Srebrenica, plus jamais ça ! » étaient énumérés les hauts lieux des combats syriens, Alep, Damas, Homs, Derra. Une façon de dire que l’irrésolution des nations engendre des drames.( Pour peu qu'on y réfléchisse, ce n'est pas l'rrésolution qui a engendré le drame en Yougoslavie mais bien l'Intervention criminelle de l'O.T.A.N qui a détruit la Yougoslavie)
Sur scène, le philosophe Jean-Luc Nancy a jugé comparables les deux situations tout en reconnaissant que « Ce qui était une revendication de démocratie d’un peuple se transforme en une complexité de rapports entre des communautés qui, de plus en plus, s’identifient comme telles ».Il a en particulier fait état de la montée en puissance des islamistes et des djihadistes dans les rangs ou aux côtés de l’Armée syrienne libre (ALS). (Monsieur Nancyferait bien de s'informer pour comprendre ce qui s'est passé hier et ce qui risque de se passer demain, si ces crapules de Souria Houria continuent de sagiter et d'investir l'espace politique)
Ces "Messieurs" mentent comme ils respirent, et il est assez hallucinant que des gens intelligents leur fassent crédit. " Si leur nombre grandit, c’est en raison de l’absence de réactions de la communauté internationale, a dit le président de l’association Alsace-Syrie, Nazih Kussaibi. « Les Syriens aspirent à la liberté, la justice, l’égalité et la laïcité, a-t-il ajouté. Ce peuple se bat pour un régime démocratique où il n’y aurait pas de différences confessionnelles ou ethniques. L’ASL qui défend la population civile est dans sa grande majorité non islamiste. Mais la guerre dure et amène de plus en plus de combattants étrangers. D’où l’importance d’y mettre fin le plus rapidement possible. À défaut, la révolution pourrait bien être détournée."
17/08/2011
Tant de mensonges méritent bien une petite mise au point.Les médias occidentaux ont contribué activement à dissimuler la nature de l'interférence étrangère en Syrie, incluant le soutien extérieur aux insurgés armés. Ils ont décrit en chœur les récents événements en Syrie comme un « mouvement de protestation pacifique » contre le gouvernement de Bachar al Assad.
Michel Chossudovsky
Global Research
Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
Des développements récents en Syrie indiquent qu'il s'agit d'une insurrection armée à part entière, intégrée par des mujahideen, islamistes («Freedom Fighters »), appuyés, entraînés et équipés par l'OTAN et le haut commandement de la Turquie. Selon des sources du renseignement israélien Entre-temps, le quartier général de l'OTAN à Bruxelles et le haut commandement turc dressent des plans pour leur première étape militaire en Syrie, laquelle consiste à munir les rebelles d'armes pour combattre les chars d'assaut et les hélicoptères constituant le fer de lance du régime Assad pour réprimer la dissidence. Afin de repousser les forces armées gouvernementales, les stratèges de l'OTAN pensent davantage à répandre de grandes quantités d'antichars, de roquettes antiaériennes, de mortiers et de mitrailleuses lourdes dans les centres où ont lieu les contestations, au lieu de répéter le modèle libyen de frappes aériennes. (DEBKAfile, NATO to give rebels anti-tank weapons, 14 août 2011. C'est l'auteur qui souligne.). La livraison des armes doit être effectuée par « voie terrestre, à savoir par la Turquie et sous la protection de l'armée Turque [...] Autrement, les armes seraient transportées par camion jusqu'en Syrie sous la garde de l'armée turque et transférées aux chefs des rebelles lors d'une rencontre prévue. (Ibid. C'est l'auteur qui souligne.)
L'OTAN et le haut commandement turc envisagent également le développement d'un djihad impliquant le recrutement de milliers de mujahideen (« Freedom Fighters », ce qui évoque l'enrôlement de moudjahidines pour mener le djihad (guerre sainte) de la CIA à l'âge d'or de la guerre soviéto-afghane Selon nos sources, Bruxelles et Ankara discutent également d'une campagne pour enrôler des milliers de volontaires musulmans dans les pays du Moyen-Orient et le monde musulman afin de combattre auprès de rebelles syriens. L'armée turque logerait ces volontaires, les entraînerait et assurerait leur passage en Syrie. (Ibid. C'est l'auteur qui souligne.). Ces divers développements indiquent une implication potentielle de troupes turques en Syrie, ce qui pourrait mener à une confrontation militaire élargie entre la Turquie et la Syrie ainsi qu'à une intervention militaire « humanitaire » sans réserve de l'OTAN, dont la mise en oeuvre serait coordonnée avec l'insurrection.




SyrieBarack Obama reconnaît l'opposition
Par : R. I./Agences

Les États-Unis ont reconnu mardi la Coalition de l'opposition syrienne mais inscrit les rebelles du Front Al-Nosra sur leur liste terroriste, tandis que 125 à 150 personnes ont été tuées dans un quartier alaouite, minorité dont est issue le président Bachar al-Assad.
Après la France, premier pays à reconnaître formellement la Coalition, le Royaume-Uni, la Turquie et le Conseil de coopération du Golfe, le président américain Barack Obama a annoncé mardi que les États-Unis reconnaissaient à leur tour la Coalition comme “représentante légitime” des Syriens. “Nous avons décidé que la Coalition de l'opposition syrienne rassemblait désormais suffisamment (de groupes), reflétait et représentait suffisamment la population syrienne, pour que nous la considérions comme la représentante légitime des Syriens”, a déclaré M. Obama sur la chaîne de télévision américaine ABC. Malgré la reconnaissance de la Coalition, les États-Unis n'ont pas l'intention de lui fournir des armes, ont toutefois indiqué des responsables de l'administration Obama.
Le même jour en Syrie, “entre 125 et 150 personnes ont été tuées ou blessées dans des tirs et des explosions à Aqrab”, un quartier alaouite du centre du pays, a déclaré à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui avait précédemment évoqué des attentats. “Nous appelons les Nations unies à mettre en place une commission indépendante de juristes qui pourront enquêter sur ces violences”, a-t-il lancé, expliquant que les militants sur place donnaient plusieurs versions des événements, certaines contradictoires et d'autres se recoupant. Sur une vidéo mise en ligne, un militant interroge deux adolescents blessés et visiblement choqués. “Des hommes armés se sont servi des civils comme bouclier humain, les menaçant de faire exploser des bonbonnes de gaz”, affirme le militant, reprenant les paroles d'un des deux adolescents.
Le chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, a appelé hier les États-Unis à réexaminer leur décision de placer le groupe rebelle al-Nosra, un mouvement jihadiste, sur leur liste des organisations terroristes. “La décision de classer un des groupes qui combattent le régime comme un groupe terroriste doit être réexaminée”, a déclaré M. Khatib lors de la réunion du Groupe des amis du peuple syrien à Marrakech, au Maroc. “Nous pouvons avoir des divergences idéologiques et politiques avec certaines parties, mais les révolutionnaires partagent tous le même but : renverser ce régime criminel”, a-t-il ajouté.
L’OTAN a fait un « geste » pour ses amis
Par Louis Denghien, le 5 décembre 2012
Avec leurs Patriot, Rasmussen et l’OTAN ont d’abord fait un geste en direction de l’allié Erdogan, et ensuite des adversaires iraniens et russes. Mais en Occident, geste et gesticulation ont décidément la même racine
Scénario otanesque bien huilé – et prévisible – à Bruxelles : mardi les représentants de l’Alliance atlantique ont non seulement autorisé l déploiement, en Turquie contre la Syrie, de cinq ou six batteries de missiles Patriot, mais ils ont solennellement mis en garde Damas contre toute utilisation d’armes chimiques.
Pour le patron de l’Alliance, le Danois Anders Fogh Rasmussen, il est « urgent d’assurer une protection efficace de notre allié turc« .
Une guerre des signes
On sera au moins d’accord avec Rasmussen sur le fait que la Turquie d’Erdogan est un allié, et même un pion stratégique, de l’OTAN. Pour le reste, il y aurait de quoi rire si ce n’était aussi tragique : le territoire turc sert depuis plus d’un an de sanctuaire, de base de départ ou de repli aux bandes armées ASL/islamistes qui ensanglantent Alep, et le nord de la Syrie. Dans le conflit larvé syro-turc, c’est clairement Ankara qui est l’agresseur, depuis des mois. Mais évidemment, nous sommes dans la confrontation et le rapport de forces géostratégiques, pas dans la recherche de la vérité. Et tous nos lecteurs savent ça par coeur.
On notera – faut-il le prendre au mot ?- que M. Rasmussen a pris soin de préciser que les missiles Patriot bientôt déployés sur la frontière turque ont un « caractère totalement défensif » et ne seront « en aucune façon une manière de promouvoir une zone d’exclusion aérienne ou une quelconque opération offensive« . Une déclaration sans doute à destination du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, présent à la réunion de l’OTAN, et qui a critiqué le déploiement des Patriot.
Rasmussen et l’OTAN mentent-ils à Lavrov et à l’opinion ? Nous pensons que non. L’opération Patriot, on l’a déjà écrit ici, participe de cette campagne ininterrompue de pression psychologique, de (tentative de) démoralisation de l’administration syrienne. Elle est aussi, bien sûr, un signe adressé à l’allié Erdogan, en première ligne dans ce chaos auquel il a tant contribué. Elle est encore, on n saurait l’oublier, un message çà l’Iran, voire à la Russie, qui signifierait que l’OTAN conserve un droit de regard sur la Syrie et la région.
Mais au-delà du signe, du message ? Tirer ces Patriot signifierait une sérieuse escalade militaire, avec une réponse immédiate et sans doute proportionnée de l’armée syrienne. Et peut-être aussi de l’Iran, justement. Or nous ne croyons toujours pas que les États-Unis et leur appendice atlantiste soient prêts à assumer une guerre régionale aux conséquences incontrôlables. Et tout le reste n’est que mauvaise littérature journalistique et diplomatique. On n’imagine pas à quel point les États modernes, en tout cas les États de quelque importance, sont toujours aussi soucieux de ne pas perdre la face, à l’instar des Chinois ! La décision de Bruxelles s’inscrit dans cette « stratégie » du défi et de l’ »audace de communiqué ».
À un plus modeste échelle – celle d’une nation rabougrie et qui a remplacé la politique par la péroraison et la pose médiatique – les rumeurs sur le possible déploiement en Syrie d’agents des services français nous paraissent relever de la même politique de « bruit médiatique ». Imagine-t-on Hollande, dans la situation qui est la sienne aujourd’hui, devoir assumer la mort ou la capture d’officiers français dans un conflit douteux, non déclaré et dégageant de forts relents de fanatisme islamiste ?
Quand I-Télé vante la « foi » des djihadistes
Pas plus que l’OTAN, les médias français ne sont dans la recherche de la vérité. Une fois de plus, la palme du mensonge st décernée, haut la main, aux bobos gaucho-sionistes de Canal+/I-Télé qui ont décidé de dédier ce 5 décembre à la Syrie. Redoutable attention : on a eu le droit ce matin à un reportage sur la zone contrôlée par les rebelles, du côté de la ville d’Azaz, près de la frontière turque et au nord d’Alep. On y voit essentiellement des barbus bricoler la tourelle d’un char abandonné pour la monter sur un de leurs pick-up (on leur souhaite au passage bien du plaisir et de l’ingéniosité !), et s’entraîner au tir sur un buste de Hafez al-Assad. Sur le plateau, l’auteur du reportage, un certain Mickaël Spitzberg, vient vanter « la foi » de ces combattants anti-Assad. Sans doute le Spitzberg ne se rend pas compte de son comique involontaire : car dans son reportage on a vu clairement des rebelles au front ceint du bandeau noir des djihadistes et d’al-Qaïda ! À ce stade on ne sait plus bien s’il s’agit de bêtise ou de cynisme ; il s’agit en tout cas de désinformation et d’enfumage.
Pour en revenir à la désinformation du jour, la caste politico-médiatique française et occidentale continue de faire des effets autour du gaz sarin syrien. Rappelons que tout est parti, lundi, de la déclaration d’un « responsable » américain, aussitôt repris par Obama, selon laquelle les Syriens étaient en train de travailler à la confection du dit gaz. Mais même Laurent Fabius s’est senti obligé de préciser que les informations répandue à ce sujet ces derniers jours restaient « à confirmer » : si lui-même le dit ! Et jusqu’au correspondant d’I-Télé à Washington qui indiquait ce matin qu’un certain nombre d’observateurs se demandait si l’administration Obama n’était pas en train de nous refaire le coup des « armes de destruction masssive » à l’irakienne. Lavrov a lui parlé de « rumeurs » qu’il convenait de ne pas « exagérer« . Mais, justement, l’exagération, autant que le franc mensonge, est une des armes préférées de la coalition anti-syrienne. Une coalition qui s’inquiète des lourdes perte subies, ces derniers jours et ces dernières semaines, par ses petits protégés barbus. Et qui doit donc faire – ou dire – quelque chose. Mais ce n’est pas demain, quoi qu’en disent les rumeurs, que les avions et les missiles de l’OTAN vont sillonner le ciel syrien.
REFLEXIONS sur le DEVOIR d'INGERENCE HUMANITAIRE
La désinformation des médias
Cet appel à lever l'embargo sur les armes, alors que les "révolutionnaires" sont déjà puissamment armés nous inquiète d'autant plus qu'on se rend compte aujourd'hui que les armes livrées aux "rebelles" sont utilisées au Mali par cette même racaille salafiste qui sévit depuis l'intervention des U.S.A en Afghanistan, il est assez hallucinant que de constater que des personnalités aussi éminentes , que bon nombre de signataires se fassent piéger par ses campagnes de propagande. L’existence d’une insurrection armée est balayée du revers de la main par les médias occidentaux. Si cela était reconnu et analysé à juste titre, notre compréhension du déroulement des évènements s’en trouverait complètement transformée. Ce qui est mentionné en veux-tu en voilà est que les forces armées et la police sont impliquées dans une tuerie indiscriminée de manifestants civils. Des rapports de presse confirment pourtant venant du mouvement de protestation, des échanges de coups de feu entre des manifestants armés et la police et des victimes répertoriées des deux côtés.
Même le monde Diplomatique, dans un premier temps s’est joint de bon cœur à cette « belle campagne de propagande médiatique », en nous rappelant que Bachar el Assad ne fait que reprendre les comportements sanguinaires de son père (cf. : Halimi et Gresh qui nous avaient déjà fait le coup avec Milosevic et son plan de Grande Serbie, il y a douze ans, alors que ces « Messieurs » ne sont guère intéressés au projet du GRAND ISRAËL inscrit dans le projet sioniste auquel dirigeants israéliens (même Rabin) de « gauche » comme de « droite » n’ont jamais renoncé ! Il faut bien reconnaître que ces « Messieurs » ont fait par la suite amende honorable, en reconnaissant qu’ils avaient été victimes d’un document falsifié et ces derniers temps, ils marquent une certaine distance et expriment certaines réserves. (Nous avons remarque parmi les signataires Alain Gresh, le roi de l'ambiguïté)
Il est intéressant de noter qu’en démocratie, les journalistes se disent « libres » de toute pression, mais comme par hasard que ce soit hier pour l’Irak et la Yougoslavie, et la Libye, et aujourd'hui pour la Syrie entonnent les mêmes « psaumes ou cantiques», : dénonçant les « tyrans », louangeant nos valeurs de civilisation dont nos démocraties seraient les porte- paroles, alors qu’en réalité nos dirigeants, Obama en tête ne sont que des « valets « du capitalisme qui se prennent pour des « bienfaiteurs » de l’humanité, soucieux de leurs peuples !
Ce soir les foules manifestent en Grèce, le ministre de finance parle de « plan social », alors qu’il ne s’agit que d’affamer un peu plus le peuple pour engraisser les riches qui font des prêts à 17 ,5% aux pays mal notés, dont la Grèce !
Nos journaleux taisent cette réalité de plus en plus flagrante : le CAPITALISME c’est DU VOL organisé et légalisé et s’appesantissent surla Libye etla Syrie où gronderait la révoltes des peuples en nous montrant quelques images de films amateurs, (quelques excités qui sont qualifiés comme étant la « voix du peuple »alors qu’à Damas et à Tripoli les manifestations de soutiens passent à l’as ou sont qualifiés de « campagnes de propagande » aux dirigeants en sursis !Par contre en Grèce les manifestations de révoltes ne sont présentées que comme des sautes de mauvaise humeur bien compréhensibles, mais on nous assure le ministre va de toute évidence apporte le remède d’une « politique sociale »
Il est assez "hallucinant" de constater que les U.S.A se prennent toujours pour le Guide des nations, vantent leurs vertus démocratiques qui ont de plus en plus le goût rance du capitalisme Même OBAMA avec son sourire angélique et ses discours indignés sur hier sur Kadhafi et aujourd'hui sur Bachar El Assad ,n' est en réalité qu'une "vipère lubrique" qui a pu et peut encore "baiser" certaines "bonnes âmes"
Le mythe de l'ASL
. D'après des sources diplomatiques et militaires, l'ASL, cette armée dite de « déserteurs » manquerait d'effectifs militaires.. Déserter signifie quitter la guerre. Dans le cas syrien, de nombreux déserteurs se constituent réfugiés et quittent le pays. La propagande de guerre occidentale affirme que s'ils quittent l'armée ou ne répondent pas aux appels sous les drapeaux, c'est parce qu'ils refusent de tuer des manifestants pacifiques. En réalité, ces jeunes recrues craignent autant de tuer que de mourir. Ils affrontent un ennemi invisible rompu aux techniques de guérilla, qui tire aveuglément sur des pro- et des anti-régime et qui n'hésite pas à liquider ses prisonniers selon un rituel sordide de décapitation et de dépeçage. La terreur qu'inspirent les groupes armés dissuade légitimement de nombreux jeunes de risquer leur vie en circulant en uniforme. Alors, ils choisissent de quitter l'armée et le pays. Voici une analyse de Maghreb Intelligence, une agence que l'on ne peut soupçonner de collusions avec le régime de Damas et qui appuie la thèse de la démobilisation des jeunes appelés, de la faiblesse de l'ASL et de la présence de salafistes armés sur le champ de bataille :D’après un rapport émanant d’une ambassade européenne à Damas et corroboré par des enquêtes menées par des centres de recherches français à la frontière turque, l’Armée Libre Syrienne -ALS- ne compterait en tout et pour tout que quelque 3000 combattants. Ils sont pour la plupart armés de fusils de chasse, de Kalachnikov et de mortiers de fabrication chinoise provenant d’Irak et du Liban. D’après ce rapport, l’ALS n’a pas pu enrôler la majorité des 20 milles militaires qui auraient déserté l’armée de Bachar Al Assad. D’ailleurs, l’ALS est particulièrement présente dans les camps de réfugiés établis sur le territoire turc. A Hama, Deraa et Idlib ce sont davantage des groupes armés salafistes qui donnent la réplique à l’armée syrienne. Ces salafistes, particulièrement violents et déterminés, proviennent dans leur grande majorité de la mouvance sunnite radicale active au Liban.
Il est net, clair et précis, dans une révolution populaire le monarque au pouvoir n'est plus qu'un zombie, l'armée et le peuple font alliance pour lui faire la fête. Face à ces bandes puissamment armées si Assad n'était qu'un pouvoir solitaire il eut été balayé en peu de temps, comme bien d'autres il y a bien longtemps, comme Ben Ali et Moubarak il y a quelque temps!
Triomphe de la « démocratie bourgeoise » : totalitarisme de l’ordre moral !
En ce moment, nos démocraties dégagent une odeur rance d’un ordre moral qui ampute nos libertés fondamentales, elles nous imposent des valeurs qui ne sont pas les nôtres, telles que : esprit de sacrifice joliment appelé « solidarité », l’acceptation de notre sort avec la mise au placard de toute révolte, puisque les pouvoirs en place sont censés agir pour le mieux dans le meilleur des mondes possible. La vénération des valeurs judéo-chrétiennes remises au goût du jour, une charité visqueuse et dégoulinante, après une courte période de contestation, qui s’impose à tous, qui réduit au silence ceux qui ne chantent pas les mêmes antiennes, les mécréants qui hurlent dans un silence compassé rompu par l’indignation des groupuscules rameutés par les médias…
La bienséance morale, cache sexe de l’oppression, génératrice de culpabilité, éteignoir de toute révolte organisée dans nos « démocraties » par des partis politiques révolutionnaires, nous donne la nausée
« Les droits de l’homme » ? Une blague pour ceux qui s’en moquent comme de leur première chemise , comme, par exemple, Israël qui s’assied avec toute la désinvolture, qui sied à un peuple élu par Yahvé , sur toutes les résolutions de l’ONU ; un acquis pour les USA et bien d’autres pays occidentaux qui les gèrent comme leur fonds de commerce ; une sinistre farce tout particulièrement pour ceux qui en sont les victimes : les Irakiens, les Serbes… et bien d’autres populations qui sont clochardisées, exploitées et crèvent dans les pays de l’Est, victimes de la propagande de l’Ouest et de l’exportation des « droits de l’homme à la sauce américaine et capitaliste».
Aujourd’hui, les foules sont convoquées pour exprimer leurs indignations face à toute entorse de l’ordre moral, pire encore, toute personne sensée, se doit de condamner le « terrorisme », de dénoncer les « crimes » du communisme et vanter les mérites, malgré quelques disfonctionnements regrettables, de nos démocraties occidentales. Toutes ces campagnes de presse anti communistes et moralisantes, cette promotion tous azimuts des œuvres caritatives ont , pour nous, une odeur rance, elles nous rappellent ce que nous avons pu lire sur la propagande de Vichy vantant les valeurs morales : Travail, Famille, Patrie ; aujourd’hui la « Patrie » s’étant perdue en cours de route a été remplacée par la Grande Communauté du Capitalisme Mondial que sont l’Europe et les USA chargés du bien commun de toutes les nations de la terre. !
L’anticommunisme a le vent en poupe, les droits de l’homme à la sauce américaine font recette
Il en résulte que, les pouvoirs politiques de nos démocraties libérales, coincés dans leur fonction de « pouvoirs fantoches » au service des intérêts bien compris du capitalisme, apparaissent dans les médias comme des « réalistes » qui se soumettent aux impératifs d’une inéluctable mondialisation, et sont priés par tous nos grands plumitifs médiatiques, ( ces « valets » qui se prennent pour des « maîtres ») , d’être les promoteurs de « l’émancipation des peuples vivant sous le joug des dictatures communistes », de dénoncer à chacun de leur déplacements dans les pays « communistes » les entorses aux « droits de l’homme », d’être les commis voyageurs des intérêts des « forces vives » de la nation, les entreprises capitalistes….
Dès qu’un chef d’Etat « occidental » se pointe dans un pays « communiste », ou reçoit l’un de ses dirigeants, il ne rate jamais l’occasion, entre les différentes négociations de contrats commerciaux juteux et avantageux pour nos entreprises, de faire sa pub pour « le respect des droits de l’homme », une bien sinistre farce quand on sait que ces contrats avalisent l’exploitation capitaliste de l’homme par l’homme dans des opérations de sous-traitance iniques et souvent catastrophiques pour le développement économique de ces pays, et que les fameuses « aides » apportées à ces pays sont mortifères !Depuis vingt ans, ces « Messieurs », journalistes et hommes politiques, stimulés, sans doute, par le passage pacifique de la « dictature du communisme » à une « démocratie parlementaire » dans certains pays de l’Est, tout particulièrement par la victoire « miraculeuse » des « forces démocratiques » en Allemagne de l’Est, considéré comme le camp retranché, comme une forteresse imprenable, dénoncent sans relâche les derniers dinosaures du communisme qui sont encore en activité et appellent de tous leurs vœux l’avènement de la « Démocratie », des « Droits de l’Homme » aux couleurs des bannières étoilées de l’Europe et des US, et n’hésitent pas à créer ou alimenter la zizanie entre les peuples, à jouer les pompiers pyromanes en Yougoslavie
Comme ces "Messieurs" nous ont exprimés leur déception pour ce qui s'est passé en Yougoslavie nous ne résistons pas au plaisir de publier des extraits de ce que nous avons écrits en ces temps si lointains et si proches, sans avoir beaucoup d'illusion parce que nous savons bien que "L'Enfer est pavé de bonnes intentions"
On dit que : « L’Enfer est pavé de bonnes intentions », c’est bien parce que ce sont les bonnes intentions qui sont les plus mauvaises, les personnes qui en font profession de foi, peuvent formellement admettre à la limite qu’ils ne sont pas « infaillibles », mais par , une constante dénégation, elles se refusent à reconnaître l’existence de leur faute ou d’une quelconque mauvaise intention, dans leur « action » ou leur « pensée », elles peuvent donc, en toute sérénité, persévérer…dans leur erreur
L’INTERVENTION AU KOSOVO
: « UNE GUERRE AU NOM DE NOS VALEURS… AU NOM DES DROITS DE L’HOMME …AU NOM DU DROIT D’INGERENCE HUMANITAIRE … AU NOM DES DROITS DE L’HOMME ! …
Depuis quelques mois les médias nous bourraient le crâne avec leurs vibrants appels : « Arrêtez Milosevic ! » et leurs discours indignés sur : « l’épuration ethnique au Kosovo préparée et mise en place par Milosevic » dernier cacique communiste, « dictateur criminel » bien que démocratiquement élu comme président de la Yougoslavie, et nous bassinaient avec leurs appels aux armes pour « sauver les Kosovars albanais » menacés par les milices serbes…La parodie de réconciliation, sous la houlette de Madeleine Albright, secrétaire d’Etat US aux affaires étrangères et des ses comparses occidentaux qui avaient accepté donner un strapontin à une Russie priée de jouer, pour faire plus vrai, plus sérieux, son rôle d’avocat désigné d’office auprès de Milosevic, ayant échoué à la Conférence de Rambouillet, l’OTAN s’est lancée dans sa mission sacrée de gendarme du monde, de gardien des valeurs morales, en envoyant un déluge de feu purificateur sur la Serbie et le Kosovo.
En ce soir du 24 mars, l’annonce triomphale par nos médias des « frappes aériennes », tant attendues et souhaitées, par la quasi totalité des éditorialistes de la presse qui appelaient de leurs vœux les plus chers une intervention de l’OTAN pour :« punir Milosevic, faire entendre raison aux Serbes et sauver le Kosovo… », a provoqué en nous une rage impuissante face à ce monde occidental engoncé dans son humanitarisme post colonial qui comme jadis se permet de ravager les terres et semer la mort en toute bonne conscience et avec l’assentiment d’une opinion publique endoctrinée et donc rendue docile et imbécile…
En ces premiers jours de l’intervention criminelle de l’OTAN, qui nous rappelle ce sinistre feu d’artifice appelé « Tempête du désert » du mois de janvier 91, nous voyons avancer le rouleau compresseur d’une propagande bien orchestrée au rythme des sorties aériennes qu’on nous dit efficace : « les cibles militaires sont atteintes les unes après les autres » et qu’on nous promet de courte durée : « la destruction du complexe militaro - industriel serbe doit entraîner, sous quelques jours, la reddition, sans conditions, de Milosevic ».
Dans ces campagnes de propagande, reportages photos à l’appui, les « Reporters Sans Frontières » se révèlent être les « nouveaux scouts »de l’information spectacle au services de la « bonnes cause » ; c’est à dire des droits de l’homme à la sauce américaine ; leurs campagnes de presse contre Milosevic ont donné la mesure de leur inféodation , et de l’imbécillité de leur slogan : « Milosevic=Hitler » se passe de commentaire.
Dans ces premiers jours, l’action de l’OTAN, abondamment commentée par la presse et la télévision, passe, aux yeux du bon peuple de France, pour un « mal nécessaire » , et trouve sa justification dans les « exactions criminelles des milices serbes au Kosovo » que d’aucuns désignent comme « une purification ethnique systématique organisée par Milosevic ». Dans cette logique les bombardements massifs de la Serbie et du Kosovo sont , en ces premiers jours des frappes aériennes, auréolés de toutes les vertus d’une « nécessaire ingérence humanitaire » à laquelle 75% des Français, selon les sondages, feraient chorus
L’unanimisme médiatique, reflet d’un certain conformisme fortement teinté d’humanisme ketchup, (après une période de diversité d’expression et surtout des différenciations idéologiques très marquées qui était arrivée à son apogée dans le début des années 70), nous est devenu sensible au rythme des coups de massues que les « contestataires » issus des cercles protestants de la RDA donnaient sous les regards bienveillants et visiblement aux anges de nos médias, et de tous nos « curés »de la «nouvelle philosophie » :les Bernard-Henri Lévy , Glucksmann et consorts qui formatent à grands coups de pub médiatisés l’espace de la pensée, une « non pensée » faite de raccourcis stupides et de formules creuses, qui a vu le jour fin des années 70.
Bernard Pivot s’était chargé de la promotion des « nouveaux philosophes » et des deux livres emblématiques de l’obscurantisme et de la mise au pilori de « l’intellectualisme » qui serait à l’origine du totalitarisme fasciste et communiste, selon les analyses imbéciles consignées dans : « Les maîtres penseurs » d’André Glucksmann et « La Barbarie à visage humain » de Bernard-Henri Lévy. Cette promotion médiatique de nos « valeurs » lancée dans le paysage intellectuel français où les Althusser, Lacan, Foucault, Deleuze et Guattari … et bien d’autres questionnaient nos modes de penser et remettaient en cause notre système de valeurs morales , les « nouveaux philosophes » d’abord et aujourd’hui leurs émules , Alain Finkielkraut , Pascal Bruckner fustigeant nos maîtres à penser se sont bien chargés, avec la bénédiction des médias, de remettre en place dans notre société l’ordre moral, un ordre moral vichyste. Dans les médias, mis à part quelques publications marginales, ou quelques coups de gueule ponctuels, les divergences fondamentales dans les analyses sont de plus en plus réduites, prennent de moins en moins de place, au point où il nous semble que les « vrais contestataires » sont comme les derniers Mohicans, en voie d’extinction . Le consensus fondamentalement basé sur la glorification de « nos valeurs de civilisation » et l’excommunication des « hérétiques » est d’autant plus redoutable que les pouvoirs en place se disent ouverts au dialogue, prétendent accueillir les critiques avec bienveillance, une bienveillance qui enferme la révolte et la contestation dans les catégories psychiatriques, les considère comme des utopies dangereuse
Aujourd’hui, les foules sont convoquées pour exprimer leurs indignations face à toute entorse de l’ordre moral, pire encore, toute personne sensée, se doit de condamner le « terrorisme », de dénoncer les « crimes » du communisme et vanter les mérites,( malgré quelques disfonctionnements regrettables), de nos démocraties occidentales.
Toutes ces campagnes de presse anti communistes et moralisantes, cette promotion tous azimuts des œuvres caritatives ont , pour nous, une odeur rance, elles nous rappellent ce que nous avons pu lire sur la propagande de Vichy vantant les valeurs morales : Travail, Famille, Patrie . Aujourd’hui la « Patrie » s’étant perdue en cours de route a été remplacée par la Grande Communauté du Capitalisme Mondial que sont l’Europe et les USA chargés du bien commun de toutes les nations de la terre. !
La « Chute du mur de Berlin », se présente pour nos Grands Prêtre des Droits de l’Homme comme l’événement fondateur de nos « certitudes » d’être les meilleurs, elle est devenue révélatrice de la mise en bière du communisme, de la marche en avant triomphante de la démocratie bourgeoise qui prêche la liberté , donne aux gens le sentiment d’être libres et de penser par eux-mêmes ; mais elle pratique, à travers un système de propagande bien élaboré le conditionnement qui met en place une servilité festive pour ceux qui sont du bon côté du manche, le silence emarassé quelques cris de révolte pour les autres
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Réflexions sur « l’événement du siècle » : la Chute du Mur de Berlin…
Les débuts de la victoire du Bien sur le Mal…
La fin d’une « Grande Peur », par la mise à mort du communisme……….
Les grandes proclamations sur fin des idéologies et de la lutte des classes ! L’avènement des Droits de l’Homme ?
Pour nos médias, l’an de grâce 1989 , la chute du « Mur de Berlin » a scellé symboliquement la défaite éclatante et sans appel de « la tyrannie du communisme » et consacré le triomphe des démocraties libérales, des « Valeurs de la civilisation occidentale », en fait, l’hégémonie sans partage des USA. Depuis ce temps là, certains « journaux bourgeois bien pensants de gauche », pour ne citer que ceux que nous avons l’habitude de lire, tels que : « Le Monde », « Libération », « Le nouvel Observateur »sont devenus les bons apôtres au service de l’idéologie dominante , et plus trivialement au service de ceux qui, de plus en plus, les font vivre et gèrent leur fonds de commerce: « les trusts capitalistes », des partenaires indispensables à la modernisation de la presse.
Les média sont de plus en plus placés sous le contrôle implicite des annonceurs qui fournissent la manne quotidienne de la plupart des organes de presse ; par ailleurs les banques, les multinationales qui soutiennent et gèrent même pour certaines, les entreprises de presse, « exigent » de relations de bonne entente, une allégeance « librement consentie » dont les journalistes n’ont ,souvent, pas conscience, puisque la pression exercée sur eux n’est jamais clairement explicitée, et subjectivement ils ont l’impression comme tout chacun d’être libres…
.Il apparaît que, dans l’intérêt bien compris des partenaires, « journalistes et dirigeants des trusts capitalistes ont déposés les armes », on nous laisse accroire que nous sommes sortis, heureusement, du contexte « détestable » de la lutte des classes pour entrer dans une aire de collaboration féconde qui n’exclue pas quelques critiques sur certains points de détails,. qui aucun moment ne peuvent remettre en cause notre système de valeurs, de libertés , dont la liberté d ‘ entreprendre en est le fleuron…..
« Ces Messieurs », drapés dans leur dignité, n’obéissent, certes à aucun ordre venu d’en haut, à intervalles réguliers, surtout en ce moment de « crise », ils nous jurent qu’ils se sont bien informés, mais « ces Messieurs » n’ont aucun besoin d’être guidés par les entreprises capitalistes qui les font vivre, et bien vivre, puisque comme il se doit, toute cette « avant-garde » à rebours se lance « spontanément » à intervalles réguliers dans des campagnes de propagande anticommuniste et avec une mâle assurance, ils affirme leur « indépendance » à l’égard des pouvoirs en place, et vantent les mérites de la « démocratie » telle qu’elle existe « chez nous », et quand « ces Messieurs » crient urbi et orbi : « Arrêtez Milosevic » ! c’est bien leur cri du cœur, que cet appel coïncide avec, enfin, la volonté l’OTAN n’est qu’un bienheureuse coïncidence….
Depuis dix ans, ces « Messieurs », journalistes et hommes politiques, stimulés, sans doute, par le passage pacifique de la « dictature du communisme » à une « démocratie parlementaire » dans certains pays de l’Est, tout particulièrement par la victoire « miraculeuse » des « forces démocratiques » en Allemagne de l’Est, considérée comme le camp retranché, comme une forteresse imprenable, dénoncent sans relâche les derniers dinosaures du communisme qui sont encore en activité et appellent de tous leurs vœux l’avènement de la « Démocratie », des « Droits de l’Homme » aux couleurs des bannières étoilées de l’Europe et des US, et n’hésitent pas à créer ou alimenter la zizanie entre les peuples, à jouer les pompiers pyromanes en Yougoslavie
A intervalles réguliers, tous les « tyrans », qui n’ont pas fait acte d’allégeance au Grand Frère, les USA, qui mettent bien du temps à déguerpir , à rendre leur tablier pour se soumettre au verdict d’un suffrage universel contrôlé par les « observateurs impartiaux » à la solde des pays « libres », des pays capitalistes, qui alimentent les caisses électorales de leurs bons et loyaux serviteurs, tous ces pouvoir « rebelles » aux sirènes capitaliste-démocrates , qui ne consentent pas à faire acte de repentir et reconnaître leurs « crimes », qui ne suivent pas le chemin tracé par la plupart des dirigeants des pays de l’Est qui ont entrouvert leur porte à la « démocratisation » et à l’importation du système mafieux occidental, se font étriller par la critique implacable de ces parangons de vertu.
« Il faut arrêter Milosevic ! »
Depuis quelques mois, les susnommés journaux, et certaines organisations humanitaires, larbins en tout genre de l’idéologie dominante nous ont bourré le mou avec les « agissements criminels » de Milosevic en Yougoslavie dans la province du Kosovo, dénoncé ce second « Hitler », et décrété, qu’au nom de la défense de nos valeurs , « Il faut arrêter Milosevic » !, il faut contraindre par la force, si nécessaire, la Serbie à accorder , (ce que nous refusons à la Corse), le droit à l’autodétermination. Pour tous ces bons apôtres il faut accorder l’indépendance au Kosovo qui fait pourtant partie intégrante de la Yougoslavie, du moins de ce qui reste après sont démantèlement programmé et soutenu par certaines puissances occidentales, dont l’Allemagne !
Et alors, quand après des négociations bidon à Rambouillet, l’OTAN s’est enfin décidée à « frapper » Milosevic, pour lui administrer une leçon et « sauver les Kosovars d’une purification ethnique programmée », nos journaux ont été à la hauteur de l’Evénement du siècle (sic) et se sont réjouis tous en chœur, de cette première Guerre Sainte (sic) menée au nom de « la défense des droits de l’homme et de nos valeurs de civilisation »…..
Aujourd’hui,on nous fait croire qu’il s’agit d’une « nouveauté », d’une première intervention musclée à caractère humanitaire qui met en cause la souveraineté d’un état reconnu comme tel par l’ONU. S’il est bien vrai que depuis deux siècles, depuis la naissance de notre République qui s’est toujours targuée d’être le grand promoteur de la « Déclaration Universelle de Droits de l’Homme » , toutes les guerres, tout particulièrement les guerres coloniales, ont toujours été justifiées par la nécessité de défendre nos intérêts nationaux qui se confondaient avec la mission civilisatrice d’une France soucieuse d’engager la « lutte contre la barbarie».
Si le droit d’ingérence a guidé toutes les entreprises coloniales, la défense des nos intérêts a été toujours mise en avant dans la quasi totalité des guerres, c’est donc bien avec « le droit d’ingérence humanitaire » dans « l’intervention au Kosovo » nous franchissons l’ultime seuil de la propagande puisqu’on nous fait croire que « l’action engagée est complètement désintéressée » (sic).
EPITRE AUX JOURNAUX « BIEN PENSANTS » QUI SE DISENT DE GAUCHE ET OUVERTS AUX PROBLEMES DE NOTRE TEMPS…
Vous qui vous targuez d’être less « chevilles ouvrières de notre démocratie, les éminents représentants d’une presse « libre et indépendante des pouvoirs en place », vos campagnes de propagande d’abord résolument anti Milosevic sur le thème : « Arrêtez Milosevic », glissent insidieusement, alors que vos supputations profondément débiles ont fait long feu, sur la pente savonneuse d’une campagne anti Serbe raciste et stupide à laquelle sont convoqués les journalistes de haut rang et la fine fleur des intellectuels, experts en tout genre, une cohorte qui en dit long sur la misère et la vacuité de la pensée de ceux qui ont pignon sur rue. Pour ces Messieurs au service de l’élucidation du « mystère » de cette inattendue résistance des Serbes le diagnostic coule de source…..La propagande est au poste de commande ? ! à Belgrade…
Selon l’immense majorité de vos patentés commentateurs : ces Serbes qui « défient » les bombes en organisant des concerts rocks, ces Serbes qui au lieu de réfléchir et de plier genoux face à tous ces « avertissement du ciel » à leur ouvrir les yeux sur l’immensité de leurs crimes, ces Serbes sourds à tous les appels tombés du ciel qui les exhortent à sortir de « l’abîme », à renoncer à Satan à ses pompes et à ses œuvres en chassant Milosevic et en accueillant les bras ouverts les soldats de la Paix, tous ces Serbes qui s’insurgent contre les « frappes aériennes » et dénoncent la barbarie de l’OTAN qui vise ses cibles en fonction d’une stratégie de destruction graduée et se prépare à une intensification des « frappes », dans les jours à venir, pour atteindre ses objectifs : la destruction totale de toute l’infrastructure industrielle et économique de la Serbie et du Kosovo, sont saisis, pour la quasi totalité de vos commentateurs par des délires paranoïaques et sous l’influence de la propagande de Milosevic , puisqu’ils sont dans l’incapacité de comprendre que l’opération « Force Alliée » ne vise pas le peuple serbe et n’a qu’un seul but les remettre sur le bon chemin.
Ces Serbes qui se préoccupent si peu du « nettoyage ethnique » perpétré, d’après vous , « selon un plan concocté par Milosevic » et dont vous nous gavez avec des révélations dignes des scoops « d’Ici Paris . Ce « peuple à la nuque raide » s’il devait résister plus longtemps aux appels de la Sainte Alliance mériterait bien, selon vos principes qui vous viennent des enseignements de la très Sainte Bible, qu’on le dévoue par anathème au Dieu de la Justice et de Droits de l’Homme. N’est - il pas juste et bon que les méchants subissent le châtiment de leurs forfaits ?
Messieurs les journalistes, doctes universitaires, maîtres de conférences en sciences sociales, politiques ou économiques qui tenez le haut du pavé et noircissez à longueur de temps vos colonnes , vous êtes convaincus et voudriez nous persuader que les Serbes sont aveuglés par une propagande anti-américaine et antioccidentale qui leur laisse entendre, avec les projections du film « Le Dictateur » de Charlie Chaplin, que l’angélique play-boy, William Clinton aurait bien quelques ressemblances avec Hitler, et surtout donne avec « Apocalypse Now » une image de la barbarie US qui s’inscrit dans un passé dont les USA ont fait leur auto critique .
Messieurs les juges intègres ce « Refus » des à ne pas faire acte de repentir, marque bien le comble de la filouterie des dirigeants serbes, démontre les effets pervers de la diabolique propagande de Milosevic
Que faire pour « libérer » les Serbes ?
Pour libérer les Serbes de cette emprise « satanique » de la propagande, les stratèges de l’OTAN , qui font preuve d’une inventivité époustouflante dans la graduation de leurs expéditions punitives, ont trouvé une solution « radicale » : bombarder la télévision serbe et inonder la Yougoslavie avec des « appels à la paix des braves ». Certains d’entre vous auront été, peut – être choqués par la brutalité de la procédure , mais au fond quel soulagement pour vous que de savoir que les Serbes pourront enfin entendre que la « Voix du Monde Libre » et comprendre le « message » de l’OTAN venu des Cieux
« Les albanais du Kosovo victimes d’un génocide »!!!!
Permettez-nous de vous faire remarquer quand même, que ces exactions criminelles attribuées aux Serbes sont malheureusement des pratiques courantes dans toutes les guerres civiles, et sont à mon sens, largement provoquées par les bombardements de l’OTAN ; mais ces réactions criminelles, sans aucun doute, élevées par vos soins au rang de « crimes contre l’humanité » que les organisations humanitaires internationales comptabiliseront en passant à profit et perte les victimes des bombardements de l’OTAN, et surtout en fermant les yeux sur les exactions criminelles de l’UCK, Armée de libération du Kosovo enfantée et entretenue par les USA. Vous « diabolisez » les Serbes et sanctifiez cette racaille qui n’attend qu’une chose, procéder à une vraie purification ethnique, que le moment venue vous justifierez, sans doute, au nom d’un juste retour du bâton, au nom d’une « vengeance moralement condamnable » mais « humainement compréhensible »
Vous nous bassinez depuis bientôt dix ans avec le slogan : « Milosevic = Hitler » il est amusant de noter que les Serbes vous renvoient l’ascenseur ! Et permettez – moi de vous faire remarquer que le bilan des victimes de la volonté d’hégémonie criminelle des USA est autrement plus lourd que celui des frasques et rodomontades imbéciles de Milosevic.
Face aux bombardements de l’OTAN, il faut avoir une sacrée dose de lucidité mentale et de cynisme pour se désigner aux yeux du monde comme des « cibles » et oser défier l’arrogance meurtrière des USA et de leurs « valets » en se défoulant dans des concerts rock ou en regardant des films aussi symboliques de l’Occident que : « Apocalypse Now » et « Le Dictateur » . Il se pourrait que le moral des Serbes faiblisse sous l’avalanche des bombes et de la propagande US via la C.I.A, mais, à nos yeux, le désastre humanitaire , économique engendré par les bombardements démentiels de l’OTAN est un crime contre l’humanité sur lequel on jette le voile pudique du silence….
La PROPGANDSTAFFEL aux postes de commande de l'information
Les journalistes, dans leur quasi totalité, se nourrissent des témoignages données par les réfugiés kosovars qui affluent dans les camps préparés à grands renforts de publicité par les forces armées à leur intention et de la manne quotidienne distribuée par les services de presse de l’OTAN qui sont, sans doute, moins péremptoires, plus accueillants, plus ouverts aux quelques, rares questions posées, mais tellement doucereux et visqueux .comme Javier Solana humaniste bon teint, secrétaire général de l’OTAN et son rapporteur, Jamie Shea, faux-cul gommeux, qui président aux compte rendus quotidiens de l’OTAN et persuadent le peuple des téléspectateurs imbéciles et la cohorte des journalistes dociles, qu’ils sont là pour parler vrai ; pour justifier les « bavures » ils se référent au proverbe d’une soi disant sagesse populaire, reprise en chœur: « on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ». Moralité de l’histoire, les destructions des bombardements de l’OTAN visent essentiellement l’appareil militaire serbe stationné au Kosovo, et les atteintes aux populations civiles et à des cibles non militaires ne sont que des « dommages collatéraux » inévitables…. parce que premièrement, au Kosovo les militaires serbes utilisent les populations civiles comme des « boucliers humains » (chanson souvent entendu pendant la guerre du Golfe) ou sont imputables à de rares et regrettables erreurs dans l’analyse des informations, et en dernier lieu, vue la résistance des Serbes. Pour les pouvoirs, tout particulièrement pour Jospin et sa clique, il n’est que « juste et bon » que la population civile soit châtiée pour son allégeance à Milosevic, « rien de ce qui peut arriver ne doit pas nous faire oublier les buts de l’opération « Force Alliée » : Arrêter l’épuration ethnique programmée par Milosevic au Kosovo…. »
Dans cette « mission humanitaire » (sic) les militaires ne sont que les grands ordonnateurs, jouent les assistants sociaux, et de ce fait ils ne font pas vraiment la guerre mais châtient les « méchants » du haut du ciel, il est donc « normal » que la population civile paye son écot ! et que les militaires payent de leur personne mais ne mettent pas en péril leur vie Séduits par ces discours lénifiants, englués dans l’idéologie dominante, tous les militants de la « bonne cause » universitaires, écrivains, philosophes, s’engouffrent dans les colonnes du journal « Le Monde » et s’abattent aussitôt , comme la vérole sur le bas clergé, sur tous ceux qui dénoncent tout simplement l’imbécillité criminelle des « frappes aériennes ». …Le spectacle de tous ces « curés » qui crachent leur venin sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux , qui ne se nourrissent pas aux mêmes sources d’information, qui mettent en cause les tenants et les aboutissants de cette « guerre »…pourrait nous faire simplement sourire s’il ne s’agissait d’un symptôme qui met en évidence un « totalitarisme » où le droit à la différence, proclamé par les pouvoirs en place, n’a en fait plus droit de cité . On ne laisse la parole aux « dissidents » que pour se donner bonne conscience et apparaître comme des lieux d’expressions libres , d’informations équilibrées
EPITRE AUX « HUMANISTES DE L’OCCIDENT »
Vos amis ne sont pas les nôtres,
vos ennemis ne sont pas nécessairement nos amis.
Vos « valeurs » ne sont pas les nôtres,
parce que trop de crimes ont été perpétrés en leur non !
La vie est, pour nous, une chose trop précieuse,
pour que nous souscrivions à vos éloges de la « guerre juste ».
ADRESSE
Vous qui dénoncez les « crimes contre l’humanité » de Milosevic, les opérations de « purification ethnique » menées par les milices serbes au Kosovo pour justifier l’action criminelle entreprise par l’OTAN sous l’égide des USA . Vous êtes bien comme les pharisiens, hommes respectueux des lois édictés par le Seigneur et Maître du Monde, l’Oncle Sam, les Grands Prêtres qui justifient tous les crimes contre les « infidèles » que sont à vos yeux : les « terroristes », les communistes, les « dictateurs ». La « Déclaration universelle de droits de l’homme » l’ONU s’en sert au gré des besoins de la « Bonne Cause à la sauce américaine » ! Cette marche irrésistible de l’humanisme judéo-chrétien qui pendant des siècles a imposé les « bienfaits de la civilisation » et ses valeurs aux « sauvages » dans les glorieuses entreprises coloniales, est aujourd’hui, selon vous, à son apogée avec le « droit d’ingérence humanitaire » énoncé il y a quelques années pour justifier les « interventions » en Somalie, en Irak, en Bosnie par le Révérend Bernard Kouchner et toutes les « saintes âmes » qui veulent étancher leur « soif de justice » !
Aujourd’hui, les spectacles de désolation des cohortes de réfugiés chassés par les Serbes, que quotidiennement nos médias mettent en scène pour alimenter la colère des « justes » contre le « tyran » et faire cracher au bassinet les pauvres imbéciles abusés par les « subtiles » mises en scènes télévisuelles confortent votre bonne votre bonne conscience … Et quand demain, grâce aux bombardements démentiels de l’OTAN, ce qui reste de la Yougoslavie ne sera plus qu’un champ de ruines, vous ne serez guère troublés par le désastre, vous irez, peut-être, verser quelques larmes de compassion, vous ferez au peuple serbe vos condoléances en exigeant des survivants de faire acte de pénitence, de renoncer à Satan et à ses œuvres, de chasser Milosevic et de se mettre sous l’aile protectrice de « l’Ange Exterminateur »,le capitalisme US qui leur offrira, sans doute, tous les bienfaits de la servilité « festive » dont vous êtes les messagers ! et reconstruira, avec l’aide financière de toutes les Institutions européennes, le pays pour l’offrir à tous les « bienfaiteurs » de l’humanité qui gèrent les entreprises et libèrent les peuples des entraves du « socialisme » pour les faire entrer dans le giron du capitalisme , « libérateur des énergies »,promoteur de l’esprit d’entreprise, et qui donne sa chance à tous ceux osent tenter l’aventure….à tous ceux qui ont de l’ambition…
La « démocratie » et « la défense des droits de l’homme » sont depuis un demi siècle votre Sainte Bible, depuis ce temps là vous nous gavez de vos discours pour justifier les crimes commis par l’Occident, pour apporter votre soutien à vos maîtres qui purgent le monde de la barbarie incarnée par le communisme , le terrorisme et toute action rebelle aux lois de « nos démocraties » libérales et capitalistes
Sans pouvoir dresser une liste exhaustive des crimes dont se sont rendus coupables nos démocraties, plus particulièrement les Etats-Unis d’Amérique, la France et l’Angleterre qui sont le fer de lance de l’opération « Forces Alliées » , nous n’en citerons que quelques uns !
A tout seigneur tout honneur ! Les Etats-Unis se sont fondés sur le génocide des Indiens, ils ont été , jusqu’à des temps récents, officiellement, les champions de la ségrégation raciale, et encore aujourd’hui, un bon tiers de la population ne jouit pas des droits élémentaires dont ils prétendent être les hérauts ! Un dixième de la population profite de la « sollicitude empressée » des Etats de l’Union et croupit dans le prisons pour des motifs souvent futiles !
Les pays du continent américain constituent la chasse gardée des USA, ils font et défont les gouvernements au gré de leurs intérêts. Les pays rebelles, comme le Chili sous Allende, ont été « remis en ordre » par la C.I.A et ses complices ,et aujourd’hui seulement, avec une insistance dérisoire et ridicule vous réclamez la mise en jugement de Pinochet alors que vous oubliez d’y mêler le Grand Manitou , Grand Ordonnateur des crimes, de la quasi totalité des crimes guerre commis en Amérique : votre Grand Frère , les Etats-Unis, en l’occurrence Georges Bush.
D’autres pays comme Cuba qui subissent vos « foudres » et sont dénoncés comme d’implacables dictatures, sont soumis à un blocus inique blocus avec votre approbation ou vos silences complices!
Dans ce tableau de chasse, à mettre à l’actif des USA, n’oublions pas la guerre de Corée, celle du Vietnam et plus récemment la « Tempête du Désert » qui se poursuit dans les bombardements quotidiens de l’Irak avec la complicité du chien de garde US, « Tony Blair », et par un embargo qui provoque , bon an mal an , des centaines de milliers de morts d’enfants, sans que cela ne suscite vos ardentes protestations !
De l’Angleterre nous retiendrons les expéditions coloniales aux Malouines , quelques opérations de « maintien de l’ordre » dans ses colonies, dans son « Empire » dont elle a su assez habilement se retirer pour mettre en place des dirigeants autochtones complaisants! Dans ces cinquante dernières années, elle semble avoir mené ses actions , mise à part en Irlande, avec une certaine discrétion et une efficacité indéniable !
La France s’est illustrée dans une succession de guerres coloniales, de massacres des « populations indigènes » considérées comme des sous hommes…
Ces conquêtes coloniales menacées par les révoltes ont entraînées dès 1945 en Algérie, et en Madagascar, des massacres des populations civiles qui se chiffrent par dizaines de milliers , ces actes criminels ont été «joyeusement » et en toute bonne conscience poursuivies pendant la guerre d’Indochine et les « opérations de maintien de l’ordre » en Algérie…En cinquante ans le bilan des massacres dépasse largement le million de victimes… Et dire que nous nous faisons passer pour le pays modèle des droits de l’homme…
L’Allemagne et l’Italie qui se refont une santé en mettant leurs armées au service de la « bonne cause » sont évidemment bien placé dans ce hit-parade des nations qui ne sont pas au-dessus de tout soupçon et bien mal placé pour faire la morale aux autres
Final
Que tous ces pays s’érigent en justiciers du « Bon Droit et de la Morale » relève tout simplement d’une bien sinistre farce
POSTSCRIPTUM
SEPTEMBRE…..
Les carottes sont cuites…
Le Kosovo « pacifié » est aux mains de l’U.C.K, l’enfant putatif des U.S.A ;Le pluri- ethnisme est à ranger dans les poubelles de l’Histoire .Les Serbes et autres Tziganes sont priés de plier bagages .Le silence des « Grands Prêtres » des Droits de l’Homme est assourdissant. Barak « le Soldat de la Paix » poursuit son entreprise de colonisation Barak « l’Ange de la Paix »…Le génocide du peuple palestinien se poursuit Que faire ?
DECEMBRE
Les derniers rapports de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (l’O.S.C.E) confirment ce que nous nous pensions : « Les exécutions sommaires et arbitraires (par les forces serbes) sont devenues un phénomène généralisé avec le début de la campagne aérienne de l’OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie dans la nuit du 24 au 25 mars… Jusqu’à cette date, l’attention de forces militaires et paramilitaire yougoslaves et serbes était généralement portée vers les zones du Kosovo où transitaient les forces de l’Armée de libération du Kosovo, et la où l’UCK avait des bases » Si Bernard Kouchner, représentant spécial des Nations unies au Kosovo dénonce la « peur » dans laquelle vivent aujourd’hui les Serbes et les Tziganes du Kosovo, qui se font massacrer par les sbires de l’UCK et fuient le Kosovo par dizaines de milliers. Ce Monsieur relativise l’épuration ethnique opérée par les Albanais , en déclarant que : « cela n’est plus une question de politique », et persiste dans l’idée que ces actes de violences n’auraient rien de comparables à « la politique systématique d’apartheid » des Serbes .
Les Serbes « victimes de la propagande de Milosevic » risquent de crever de froid cet hivers, seuls les « bons Serbes », ceux qui ont choisis d’élire des « démocrates » à la solde des US pourront se chauffer le cul
DEBUT AVRIL DE L’AN 2000
L’épuration ethnique ! ? un poisson d’avril ! !
La campagne de presse pour dénoncer la « purification ethnique systématique organisée par Milosevic » au Kosovo, n’était donc qu’une campagne de propagande orchestrée par les médias pour justifier le déluge de feu qui s’est abattu sur la Yougoslavie.
Les victimes ne sont que de l’ordre de deux mille, aucun massacre collectif des Albanais du Kosovo n’a été découvert par les enquêteurs de l’OSCE, les « charniers » vues à la télé ou dans nos journaux n’ont été qu’une réplique de celui de Timisoara et les « témoignages » recueillis par nos journalistes qu’un sinistre remake que la presse, toujours friande du sensationnel, a activé quand il s’agissait des exactions des Serbes, alors qu’elle minimisait les crimes de guerre prémédités de l’Otan qui visaient intentionnellement la population civile pour l’amener à se débarrasser Milosevic.
Si les révélations distillées au compte goutte par nos médias peuvent nous réjouir, force nous est de dénoncer : « Le droit d’ingérence humanitaire » comme une sinistre farce pour justifier les crimes commis par les « Rats » vêtus de la chasuble bleue et blanche, les « Soldats de la Paix », les Grands Prêtres des Droits de l’Homme!
Aujourd’hui Bernard Kouchner , docteur ès morale, initiateur des interventions militaires humanitaires en Somalie, grand théoricien et praticien du « Mondial Charity Club », fait des ronds de jambe aux dirigeants l’UCK, compose avec des proxénètes et narcotrafiquants soutenus par la mafia , et surtout, se voile la face devant la vraie épuration ethnique engagée par l’U.C.K .Il se contente de quelques grotesques paroles de consolation et d’une feinte indignation devant les tombes victimes serbes, se rend objectivement complice des flibustiers qui rançonnent et tuent dans les marécages fétides d’un Kosovo exsangue, en se contentant de quelques remontrances désabusées, et surtout, en justifiant leurs crimes au nom d’une « vengeance moralement intolérable mais humainement compréhensible » (sic).
La plupart de nos « journaleux » font le dos rond et se cherchent des excuses pour justifier leur campagne propagande , leurs appels aux armes et leurs mensonges caractérisés pendant le déroulement des opérations de l’Otan. Mais « sœur » Françoise Giroud, éditorialiste du « Nouvel Observateur et la cohorte des « intellectuels » pharisiens voués au service des « droits de l’homme à la sauce américaine » célèbrent les « nouvelles libertés du peuple kosovar ». Libertés bien dérisoires d’un peuple amputé d’une partie de sa population et soumis au « diktat» de la mafia américano-albanaise , d’un pays transformé en plaque tournante de la drogue et du proxénétisme et promis au destin de grand porte - avions terrestre du Grand Gendarme du Monde.
Pour revenir à la Syrie, nous terminerons par ce témoignage émouvant qui en termes simples et juste exprime ce qu'il en est de la vie au quotidien des syriens
Mis en ligne le 30/11/2012. Myrna Nabhan
Le jasmin damascène ne cessera jamais de fleurir
"Témoignage Aéroport de Beyrouth. Cette fois-ci je n’atterrissais pas à Damas pour rentrer chez moi. Suite aux sanctions, les pays voisins sont devenus un passage nécessaire si l’on veut se rendre en Syrie. Après deux heures de route, me voici à la frontière où se mêlent familles revenant d’un séjour au Liban, étudiants, travailleurs mais aussi des personnes fuyant les combats. Certains ont fait des kilomètres à pied en n’emportant avec eux que le strict minimum, à l’écart d’autres étaient entassés dans des bus. Un sentiment d’impuissance et de désolation prit le dessus sur la joie de retrouver mon pays. Alors que moi je revenais par choix, eux étaient contraints de partir. Sur le chemin de Damas, je réalisais combien ce pays m’avait manqué et je venais de comprendre qu’il continuerait à me manquer même en y étant présente. Ce pays, blessé, que j’ai vu évoluer au fil des années et qui un jour peut-être pardonnera pour tout ce qu’on lui fait subir. Les multiples check points de l’armée régulière, contrôlant véhicules et identités au plus vite afin d’éviter de longues files où le danger peut surgir de partout, m’ont vite ramenée à la triste réalité. Ce voyage ne serait pas comme tous les précédents, on m’avait prévenue. Plus rien n’était comme avant. Damas était plongée dans un calme oppressant, contrastant avec l’habituel brouhaha des rues animées auquel j’avais toujours été habituée. Tout était calme, trop calme. La vie semblait continuer son cours, mais à chaque visage croisé des questions se bousculaient dans ma tête. Est-il possible que parmi ces gens il y en ait qui seraient prêts à porter atteinte à ce qu’il nous reste de sécurité et qui contribuent à la destruction de notre pays, ou bien sont-ils comme la majorité des Syriens écorchés, fatigués, et profondément écœurés par tout ce qui est en train de nous arriver ? Maintenant, tout nous paraît suspect, on se méfie d’une voiture mal garée, d’une personne se rapprochant trop près de nous. Le sens d’observation s’aiguise au fur et à mesure que la méfiance grandit. Tout parcours anodin devient dangereux. Ça peut sauter n’importe quand, n’importe où et emporter n’importe qui ou quoi en l’espace d’une seconde. On vit constamment dans la probabilité, tout en étant sûrs d’une unique chose, celle que plus rien n’est comme avant. Malgré le calme trompeur et le risque continuel, Damas grouille de gens. Les Syriens, las de vingt mois de crise ont besoin de continuer à vivre, à respirer. Les cafés ne désemplissent pas jusqu’à la tombée de la nuit, à l’heure où les magasins abaissent leurs rideaux de fer. Schizophrénie d’un pays en guerre. Les commerçants tentent d’appâter les clients mais même si les gens flânent dans les ruelles des souks, ils n’achètent plus comme avant. La majorité de la population, victime de l’inflation galopante n’a plus les mêmes moyens financiers. L’économie a été sévèrement touchée, les prix ont plus que doublé suite à l’insécurité et aux diverses sanctions qui aggravent le quotidien de milliers de personnes. Sanctions censées punir le gouvernement, mais qui étouffent surtout le peuple syrien, que la plupart des chancelleries se sont donné pour mission de "sauver". Contradiction entre les buts fixés et les résultats qui en découlent. A cette pauvreté grandissante, s’ajoute une délocalisation interne importante. Des personnes contraintes de tout quitter trouvent alors refuge dans d’autres régions du pays. Ces déplacés ne veulent pas être considérés comme réfugiés, dépendants des aides extérieures, afin de continuer à vivre. Des jardins publics ainsi que des écoles sont transformés en lieux plus sûrs pour ces déplacés internes, oubliés des médias internationaux, n’ayant plus où aller. Assurément, plus rien n’est comme avant. Les premiers soirs, au loin, j’entendais les hélicoptères, les explosions, les tirs, mais ne sachant pas qui a visé quoi ou qui, je me demandais combien d’infrastructures ont été détruites, combien de personnes ont été blessées ou tuées, combien de vies ont été brisées et traumatisées à jamais. Mais au fur et à mesure que les jours passent, je commence à être comme ceux qui subissent cette pression continue depuis déjà presque deux ans. Les sentiments se transforment en lassitude et la compassion en haine parfois. Une haine envers ceux qui nous ont menés à cette situation, ceux qui en bénéficient et ceux qui nous détruisent lentement tout en nous faisant croire qu’ils veulent notre bien. Tous. Notre perception du bruit a changé, maintenant nous nous méfions du calme et les bombardements et rafales de tirs deviennent la bande son de notre vie qui se dessine au jour le jour, en se demandant chaque nuit ce que nous cache le lendemain et chaque matin ce que nous réservent les prochaines heures. Les multiples attentats, les assassinats ciblés, les kidnappings, les exactions les plus abjectes commises sans aucune humanité et en complète violation de tous les traités internationaux, le pillage de notre patrimoine historique millénaire, l’impuissance face à la souffrance indescriptible des habitants d’Alep, Homs, Daraya et de la Syrie tout entière font désormais partie de notre quotidien. Aucun mot, aucun sentiment ne sont assez forts pour exprimer ce que nous ressentons. Plus rien ne sera plus jamais comme avant, nous ne serons plus jamais comme avant. Au nom du "Printemps arabe", notre ciel bleu a été envahi par le gris de la fumée et la noirceur s’est emparée de nos cœurs. Au nom de la liberté, on nous a confisqué notre liberté et privés de notre sécurité. Au nom de la religion, ils bafouent la religion. Ils déchirent notre tissu social, ils sèment et alimentent la haine et trouvent légitime de tuer l’Autre. Ils remplacent l’odeur du jasmin par celle du sang, ils espèrent accéder au paradis alors qu’ils ne méritent que l’enfer. Au nom des droits de l’Homme, on viole les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, on nous désinforme, on élimine nos scientifiques, nos intellectuels, on détruit notre patrimoine historique, on souille nos lieux de culte, on brûle nos écoles et on pousse notre jeunesse à s’exiler. Au nom d’intérêts géostratégiques, ils soutiennent leurs ennemis d’hier et de demain en se servant d’eux aujourd’hui, ils nous ôtent nos choix politiques, ils se permettent de décider de notre avenir et s’approprient notre futur, ils s’affrontent dans les instances internationales au risque de faire éclater un conflit régional, ils peuvent répéter les erreurs sanglantes du passé, ils font fi de nos vies car nous ne sommes plus que des pions dans une guerre qui se joue quotidiennement au prix de notre sang. Ils volent la Syrie à la Syrie. Mais au nom de la Syrie, malgré la douleur et la colère et par respect pour nos martyrs nous résisterons, comme la fleur de jasmin - symbole de Damas - répondant au fusil qui la menace qu’elle ne le craint pas. Tout comme elle n’a pas craint avant lui ni la massue ni le fer de l’épée et encore moins la force de la pluie, car tous ces dangers ont tour à tour disparu alors que le jasmin damascène, lui, n’a jamais cessé et ne cessera jamais de fleurir.
ANNEXE à propos de SOURIA HOURIA!
SYRIE
Lettre ouverte au président de la Ligue des droits de l'homme, M. Pierre Tartakowsky, au sujet de sa collaboration à la destruction en cours de la Syrie et au sujet de l’association Souriahouria (Liberté Syrie) qui légitime cette destruction, et qu'il protège.
Villequier, le 27 janvier 2012,
Monsieur le président de la Ligue,
Je constate que votre organisation, ainsi qu’Amnesty International France et l’ACAT (Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), protègent une association nommée Souriahouria (Syrie Liberté), qui est le fer de lance en France de la propagande de l’OTAN légitimant les futures invasion et destruction de la Syrie.
Cela bien sûr, sous couvert de propager la démocratie, les droits de l’homme, de combattre les dictatures et l’usage de la torture.
Mais cela ne trompe plus personne.
Les menées de l’OTAN, sont motivées pour asseoir définitivement l’hégémonie de l’entité hybride américano-israélienne sur toute la planète, cela avant que la production pétrolière en chute constante ne provoque le déclin irrémédiable de cette entité, et sa certaine disparition.
Yougoslavie, Kosovo, Irak, Afghanistan, Liban, Gaza, Lybie, voilà maintenant le tour de la Syrie, prélude à son démembrement et à celui du Liban, aux éliminations de la résistance et du peuple palestinien, à l’invasion de l’Iran et à sa destruction, à la réduction de la Chine au servage, et à la dislocation de la Russie. La route sera alors libre pour que l’entité américano-israélienne lamine pour longtemps le champ de la planète, épuisant toute ressource et à terme éradiquant toute vie. Je considère qu’il vaut mieux qu’il y ait dans l’arène mondiale, plusieurs criminels qui s’affrontent et s’auto limitent, plutôt qu’un qui reste seul et qui impose sa loi à tous. C’est du pur pragmatisme.
Parallèlement, on assiste à la destruction de l’économie européenne, de sa monnaie, par l’intermédiaire des agences de notation à la solde des services spéciaux de l’entité, et en France, à une campagne sordide, orchestrée par Sarkozy, simple factotum hideux de l’entité, pour annihiler le courant représenté par Dominique Strauss-Kahn, qui tente de conduire vers un partage raisonné du monde. Dans les plans de l’entité, l’Europe doit d’évidence rejoindre la région dévastée du Tiers-monde.
Il ne faut surtout pas omettre l’empoisonnement mondial massif par les particules nanométriques d’uranium appauvri, qui sont dégagées par milliards de milliards à chacune de ces guerres, et qui occupent l’atmosphère de toute la planète, provoquant des dégâts irréversibles au génome humain et à ceux des autres espèces incluant les plantes.
Mais cela est sans doute négligeable pour vous monsieur Tartakowsky, pensez, les plantes, déjà que vous vous fichez des humains.
La Syrie dans cette menée est un point crucial. Elle est l’obstacle qui soit sera renversé, et alors il y a toutes les chances pour que le plan de l’entité aboutisse, soit résiste, et c’est l’échec quasi assuré de ce plan. La Syrie doit être l’équivalent du Stalingrad des nazis.
Mon choix est fait monsieur Tartakowsky, je m’engage pour l’échec de ce plan, et vais tenter d’y contribuer.
Pour commencer, ceux qui en France collaborent à ce plan, d’autant qu’ils sont eux-mêmes syriens, doivent être montrés du doigt, pour ce qu’ils sont, des criminels de guerre et contre l’humanité. Ils méritent la corde ou la prison à vie.
La Préfecture de police de Paris m’a fait parvenir une copie de l’acte fondateur de cette association Souriahouria, crée en mai 2011 pour les besoins du plan de la destruction de l’obstacle syrien. On peut là déjà s’interroger pourquoi la Préfecture de police, qui me connaît si bien, et depuis si longtemps, a décidé de m’aider. Comme je m’interroge pourquoi on me redonne l’accès à mon site codeig.net.
La présidente de Souriahouria (Syrie Liberté) est une ancienne employée de France 24, la chaîne de propagande française de l’OTAN, à destination du monde arabe. C’est aussi une ancienne employée de l’Organisation de la francophonie, un support officiellement de l’influence diplomatique et culturelle française, et certainement plutôt des services spéciaux français. Elle se nomme Hala Kodmani (hala.kodmani@francophonie.org ; cet email est toujours actif). L’association Souriahouria est domiciliée à son adresse personnelle, 16 rue Armand Moisant à Paris 15ème, une rue aboutissant sur le boulevard de Vaugirard qui longe l’un des côtés de la gare Montparnasse, proche d’une des extrémités du 7ème arrondissement. J’ai été vérifier physiquement l’existence de cette domiciliation. Il y a bien une boîte aux lettres et une sonnette au 16 rue Moisant, portant le nom de Kodmani et Haigar. Je vous joins une photographie de l’entrée de cet immeuble.
Le trésorier de l’association est Rabee Alhayek, demeurant selon les documents adressés par la Préfecture 12 rue des Meuniers à Paris 12ème. Il y est indiqué qu’il serait ingénieur. C’est apparemment celui qui s’occupe du site http://www.souriahouria.com (email : redacteur@souriahouria.com). Il est à noter que celui qui possède le nom de domaine du site souriahouria.com est Paul Mosse, Mosse étant un nom juif, une déformation de Moshé ou Moïse.
Il est à noter qu’il existe une différence de valeur patrimoniale patente entre le domicile du trésorier et celui de la présidente. Une rapide recherche permet d’estimer le coût du mètre carré de la rue Moisant à environ 12 000 euros, et particulièrement celui du n°16 à environ 15 000 euros. Chacun des appartement de cette petite copropriété récente de 6 lots (apparemment des duplex), qui possèdent balcon et peut-être terrasse, et certainement chacun leur place de parking, doit faire au minimum 100 mètres carrés, ce qui place Mme Kodmani rien que pour son patrimoine immobilier, si elle est propriétaire, en plein dans la seconde tranche de l’ISF. Si elle est locataire, rien que le prix du loyer dépasse le revenu d’un cadre moyen français.
Les syriens qui fuiront leur pays après le passage de l’OTAN, son démembrement et une partie de son territoire annexé par Israël, pourront toujours demander la charité à Mme Kodmani. C’est pour les aider à le faire que je donne à l’avance ces informations. Mme Kodmani aura bien quelques vieilles couvertures, boîtes de lait concentré et quelques sages conseils à leur donner.
Le troisième gus de l’association Souriahouria, le secrétaire, se nomme Mohamad Alroumi. Son adresse ne figure pas sur les documents de la Préfecture. Il apparaît comme stipendié par l’Institut du Monde Arabe (IMA), qui y expose ses photographies, le zig étant « artiste ». L’IMA est une triste imposture qui ridiculise les arabes, et sert à ce que je comprends, pour financer tous les harkis filandreux qui oeuvrent pour le régime, comme cette dirigeante de l’association de la police politique française, « Les indigènes de la République », qui a dernièrement qualifié les français de « sous chiens ». L’un des anciens présidents de l’IMA était Dominique Baudis, membre du groupe de lobbying France-Israël. Le comique dans cette affaire est que cet Alroumi photographie Damas et ses vieilles pierres, sans doute pour qu’il en reste des traces après la rénovation de la région par l’OTAN.
Avez-vous pensé, monsieur Tartakowsky aux deux millions de réfugiés irakiens qui sont installés en Syrie, qui ont fuit la libération de leur pays par l’entité américano-israélienne. Où vont-ils pouvoir aller cette fois-là ? Et aux camps de réfugiés palestiniens implantés en Syrie ? Bon, je sais que vous vous en moquez. Comme vous vous moquez que la libération de l’Irak, toujours entièrement détruit, a fait environ 1 millions et demi de morts, et que sa population dégénère à cause de son imprégnation par l’uranium appauvri. Avez-vous aussi pensé que la population de vos commanditaires, israéliens, est elle-même aux premières loges pour inspirer quotidiennement ce produit si généreusement répandu par les armées de l’entité ?
Sachez, monsieur Tartakowsky, que je caresse un rêve, qui peut-être se concrétisera, mais j’en doute, car les salauds finissent en général dans leurs lits, c’est que des tristes sbires comme vous soient conduits devant un tribunal pour y répondre publiquement devant tous. Il est vrai que détruire l’humanité et les autres espèces au nom des droits de l’homme !
J’adresse une copie de ce courrier à vos complices d’Amnesty International France et de l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture.
Je vous informe que je poursuis mes investigations concernant le financement de l’association Souriahouria (France ? USA ? Israël ? Qatar ? Arabie Saoudite ?).
Je vous prie de recevoir, monsieur le président Tartakowsky, l’expression de mes respectueuses salutations.
M. DAKAR
UNE NOUVELLE TRES RECONFORTANTE
LE PARTI COMMUNISTE SYRIEN SOUTIENT LES REVENDICATIONS LÉGITIMES DU PEUPLE SYRIEN POUR UNE DÉMOCRATISATION DU PAYS MAIS REFUSE TOUTE INGÉRENCE ET INSTRUMENTALISATION ÉTRANGÈRES
Chers camarades des partis communistes et ouvriers du monde entier,
Des événements terribles continuent de se dérouler en Syrie depuis près de deux mois, à partir de l'émergence d'un mouvement de protestation soulevant de légitimes revendications locales et générales parmi la population du gouvernorat de Daraa. Ce mouvement a fait la lumière sur la présence de problèmes majeurs dans la vie politique Syrienne : le maintien de l'état d'urgence, l'absence de lois régissant l'activité politique, et ainsi de suite. En outre, il a attiré l'attention sur la colère populaire à propos de la dégradation des conditions ainsi que du niveau de vie des Syriens à la suite du virage de la Syrie vers une économie de marché – la diminution des aides d'Etat pour les pauvres, l'érosion des subventions pour les produits de première nécessité et la production agricole, et l'ouverture au libre-échange qui ne s'est pas accompagnée d'une modernisation de l'industrie Syrienne – qui a abouti à une hausse du taux de chômage, en particulier chez les jeunes. Cela a également mené à l'adoption de trois décrets : la fin de l'état d'urgence, la dissolution de la Haute cour de sûreté de l’État, et la légalisation des manifestations pacifiques. Des commissions spéciales ont également été mises sur pied et chargées de rédiger des lois entre autres sur les élections, les partis, les médias. D'autres lois traitant des questions économiques et sociales sont également en cours d'élaboration.
Néanmoins, les manifestations se sont répandues à d'autres villes, en raison de la réaction sécuritaire disproportionnée des autorités dans leur façon de traiter les manifestants dans les rues, ce qui a causé un certain nombre de victimes. A peine ce mouvement avait-il vu le jour qu'une formidable campagne médiatique de masse avait été lancée par plusieurs chaînes satellite Arabes et étrangères, profitant des dernières technologies. Cette campagne a eu recours à la falsification, à l'exagération et à l'incitation. A noter dans cette campagne, l'intérêt Américain, prétendant faussement avoir de la sympathie pour les citoyens Syriens, comme si nous étions supposés oublier la mort, la destruction, et les conflits ethniques et communautaires provoqués par les administrations américaines successives dans diverses régions du monde, en particulier en Irak.
La Syrie a joué un rôle clé en déjouant les plans des États-Unis au Proche-orient visant à redessiner la région dans les intérêts des peuples Arabes, à porter un coup à la résistance Palestinienne, et à servir l'expansionnisme d’Israël, violant le droit du peuple Palestinien au retour, son droit à l'auto-détermination, son droit à un État palestinien ayant Jérusalem-Est comme capitale, et le droit de la Syrie à récupérer les territoires Syriens occupés. Voilà pourquoi notre parti soutient la fermeté de la Syrie contre de tels projets, et voilà pourquoi la position nationale de la Syrie a bénéficié du soutien des peuples Arabes, du mouvement communiste international et des mouvements de libération nationale dans le monde.
Comme nous le savons tous, la politique nationale de la Syrie a été plus forte que les intrigues étrangères, aussi imposantes puissent-elles être. Mais nous avons toujours mis en garde contre le fait qu'un complot pouvait naître de l'intérieur, et nous avons insisté sur le fait que la politique étrangère de résistance de la Syrie devait s'accompagner de sa contre-partie sur le plan de sa politique intérieure, et que le négliger serait ouvrir la voie aux grandes puissances résolues à la domination du monde qui manipuleraient la situation intérieure du pays en s'y immisçant, tentant de faire dérailler le cours des événements afin qu'ils servent leurs intérêts.
Notre parti a dit publiquement, depuis le tout début, que les manifestations ont été initialement lancées par les masses dont les orientations politiques s'inscrivent en opposition avec le colonialisme et toute forme d'ingérence étrangère dans les affaires Syriennes. Le peuple a le droit de protester contre les injustices commises par les responsables administratifs et les forces de sécurités locales dans les gouvernorats, et contre les injustices subies par de vastes couches de la société Syrienne. Notre parti a demandé entre autres à ce que la violence cesse, que les revendications légitimes des masses soient entendues, que l'on traite sans violence les manifestations pacifiques. Dans le même temps, nous avons mis en garde contre les tentatives d'exploitation des manifestations populaires, d'exacerbation des tensions communautaires et de destruction de l'unité nationale du peuple Syrien avec comme objectif de répandre le chaos, par des conspirateurs financés et incités par des forces étrangères opposées à la politique nationale de la Syrie. Ainsi, à plusieurs reprises, nous avons exhorté le gouvernement à promulguer des lois de réforme et à les mettre en œuvre aussi vite que possible. Nous avons indiqué clairement que de telles mesures nécessitent la restauration du calme et d'une vie normale dans les villes Syriennes, ce qui en échange exige la fin de la spirale de la violence, des arrestations et des représailles, de la part de toutes les parties.
Mais le cours des événements a changé récemment. Des bandes armées visant les forces de l'armée et de la police, mettant à sac les propriétés privées et publiques, ont fait jour, faisant de nombreuses victimes, à la fois parmi les civils et les membres des forces de sécurité. Plusieurs villes du pays sont désormais paralysées. L'attitude agressive de ces bandes armées a éclipsé le mouvement de protestation pacifique. Les médias Syriens ont diffusé des vidéos montrant des groupes fondamentalistes terroristes qui admettaient avoir reçu de l'argent et des armes de la part de l'étranger pour lancer des attaques contre le personnel de sécurité ainsi que leurs familles.
Le Parti communiste syrien a publié une déclaration – qui a remporté une large adhésion parmi les forces nationales – exigeant la tenue d'une conférence nationale réunissant tous les partis politiques, y compris l'opposition nationale à l'intérieur du territoire Syrien, des représentants des syndicats et des associations professionnelles, des leaders intellectuels, culturels, économiques et religieux, pour le dialogue et la réconciliation. La mission de la conférence nationale est de parvenir à un consensus sur un programme nationale pour mettre le pays sur la voie d'une réforme d'ensemble politique, économique et sociale qui contribuerait à créer une nouvelle Syrie démocratique, un État de droit qui garantisse les libertés publiques pour tous les citoyens et toutes les composantes de la société civile telles que les partis politiques, les syndicats et les associations civils, un État qui reconnaisse le pluralisme politique et les libertés de réunion et d'expression, un État où la vie publique serait libre de toute censure, un État qui permette aux citoyens d'exprimer leurs besoins et leurs aspirations politiques, économiques et sociales dans un cadre communément admis d'une compétition pacifique, un État dans les institutions duquel tous les citoyens participent au progrès de la Syrie, un État qui promeuve la dignité de son peuple, réalisant un développement social et économique harmonieux, défendant les intérêts de toutes les couches sociales, mettant les pauvres avant les riches, renforçant la fermeté de notre pays face aux projets de capitulation, et renforçant la lutte pour libérer le Golan.
Notre parti a dit que les Syriens étaient conscients des insuffisances de notre situation interne. Ils peuvent également faire la distinction entre ceux qui demandent des réformes politiques et le développement économique et social afin de renforcer le front intérieur et ceux qui tentent de tirer profit de la situation pour attiser des conflits qui ne servent que les ennemis de la Syrie.
Il est devenu assez clair que les interventions impérialistes dans les affaires internes de la Syrie sous le prétexte de la « démocratie », menées par les gouvernements Français et Américains, en chœur avec les gouvernements Britanniques et Allemands, se trouvent derrière la campagne médiatique de masse contre la Syrie, la campagne employant un certain nombre de dissidents Syriens en exil qui se sont associés au projet Américano-Israélien dans la région.
Notre peuple prend les menaces pesant sur notre pays très au sérieux et se rassemble pour y faire face. Les intrigues étrangères ne réussiront pas à changer la politique nationale de notre pays : l'opposition de la Syrie au projet Américano-Israélien ; la lutte de la Syrie pour libérer le Golan ; le soutien de la Syrie à la lutte du peuple Palestinien pour libérer leur terre, pour créer un Etat palestinien ayant Jérusalem-Est comme capital, ainsi que les luttes pour libérer l'Irak de l'occupation Américaine et le Sud-Liban de l'occupation Israélienne.
Nous apprécions beaucoup les positions fermes et positives de la Russie ainsi que de la Chine exposant les dangers pesant sur la Syrie et apportant un soutien total à la Syrie dans cette crise.
Désormais, notre pays travaille avec d'autres partis Syriens, avec les forces d'opposition nationales, et divers courants de la société civile afin de mettre en place notre proposition d'une conférence pour le dialogue national.
Avec nos meilleurs vœux fraternels,
HUNEIN NEMER, Premier secrétaire du Parti communiste syrien
Nous suivrons, comme pour le Kosovo les péripéties de cette tragédie
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Syrie: Abbas et le Hamas fustigent les bombardements des camps palestiniens
RAMALLAH (Territoires palestiniens) - Le président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza, ont condamné dimanche les bombardements sur les camps palestiniens en Syrie, après un raid meurtrier de l'aviation syrienne sur le camp de Yarmouk, dans le sud de Damas .Nous appelons toutes les parties belligérantes en Syrie à épargner les Palestiniens et leurs camps en Syrie, a déclaré M. Abbas dans un communiqué diffusé par l'agence officielle palestinienne Wafa. Le chef de l'Autorité palestinienne et de l'OLP a ajouté que les bombardements contre les camps devaient cesser immédiatement.
Nous exhortons aussi la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour protéger notre peuple en Syrie, a-t-il plaidé, en précisant que les Palestiniens n'étaient pas impliqués dans le conflit .De son côté, le mouvement islamiste Hamas a qualifié de crime le raid aérien du camp de Yarmouk qui a fait de très nombreux martyrs et blessés, terrorisé des populations innocentes et déplacé beaucoup d'habitants du camp. Nous condamnons fermement la poursuite des opérations, des agressions et des bombardements contre les camps palestiniens en Syrie, a affirmé Izzat al-Rishq, un membre du bureau politique du Hamas en exil, sur sa page Facebook. A Gaza, le porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher al-Nounou, a réclamé l'arrêt des attaques contre notre peuple en Syrie. L'aviation syrienne a bombardé dimanche pour la première fois en 21 mois de conflit le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, franchissant une nouvelle étape dans sa guerre pour chasser les rebelles de la capitale.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au moins huit civils ont été tués dans le raid qui a visé, d'après des habitants, une mosquée où quelque 600 déplacés avaient trouvé refuge. Yarmouk abritait 150.000 réfugiés avant d'être gagné par les violences ces derniers mois. Selon l'UNRWA, 520.000 Palestiniens vivent en Syrie, dont 400.000 à Damas et dans sa région.
Les Palestiniens sont divisés sur la question du conflit syrien, certains ayant pris les armes avec les rebelles et d'autres avec les forces pro-régime. Le régime du président Bachar al-Assad a longtemps soutenu le Hamas, lui accordant de nombreux avantages et facilités en Syrie, mais dernièrement le mouvement islamiste palestinien a apporté son soutien aux rebelles après que des camps palestiniens en Syrie ont été la cible de bombardements.
La rupture a été consommée avec une attaque en règle en octobre de la télévision officielle syrienne contre le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, accusé d'ingratitude et d'avoir vendu la résistance pour le pouvoir, pour avoir exprimé son soutien à la révolution du peuple syrien lors d'un congrès du parti au pouvoir en Turquie, à couteaux tirés avec le régime syrien.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait salué le 24 février au Caire le peuple héroïque de Syrie qui aspire à la liberté, la démocratie et la réforme, rompant la neutralité affichée jusqu'alors par le mouvement palestinien envers la contestation en Syrie.
Des membres du Hamas combattent avec les rebelles à Damas et dans sa région, selon des militants syriens anti-régime dans la capitale.
(©AFP / 16 décembre 2012 21h08)